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La Negligence de la Salât Empty La Negligence de la Salât

Dim 7 Jan 2007 - 16:32

Le Statut de l'Abandon de la Prière:



L'abandon de la prière avec abjuration et négation est une incrédulité et une dissidence de la communauté de l'Islam, selon l'unanimité des Musulmans. Or celui qui l'abandonne par paresse et occupation par d'autres choses qui ne sont pas considérées comme excuse par la législation tout en croyant à sa prescription, est considéré par les traditions comme mécréant. Ces traditions sont :

1 - D'après Jaber le Messager de Dieu - sur lui la bénédiction et la paix de Dieu - a dit: «Rien ne sépare l'homme de l'incrédulité que l'abandon de la prière.» [ Ce hadith est rapporté par Ahmad, Muslim, Abou Daoud, Tirmidhy et Ibn Majah. ]

2 - D'après Barida le Messager de Dieu a dit: «Le pacte qui est entre nous et eux c'est la prière celui qui l'abandonne est devenu mécréant» [ Ce hadith est rapporté par Ahmad et les compilateurs des «Sunans». ]

3 - D'après ‘Abdullah ben ‘Amr ben ‘As , le Prophète a dit en mentionnant la prière: «Celui qui observe la prière, elle lui servira de lumière de preuve évidente et de délivrance le jour de la résurrection. Mais celui qui la néglige, elle ne lui sera ni lumière, ni preuve ni délivrance au jour de la résurrection où il sera rassemblé avec Pharaon, Coré, Hâmân et Ubay ben Khalarl).» [ Ce hadith est rapporté par Ahmad, Tabarany et Ibn Hibban sa chaîne de transmission est bonne, puisque celui qui a négligé la prière va être avec les mécréants au jour dernier, cela prouve qu'il est lui aussi un mécréant. ]

4 – ‘Abdullah bin Chaqiq EI-‘Uqayly a dit: «Les compagnons de Muhammad ne considéraient comme acte provoquant l'incrédulité que la négligence de la prière.» [ Cet tradition est rapportée par Tirmidhy et Hakem qui l'a authentifié selon Ies conditions des deux Cheikhs - Bukhâry et Muslem - ]

5 - Muhammad bin Nasr El-Mirwazy a dit : J'ai entendu Ishaq dire : «On a rapporté d'après le Prophète selon des chaînes authentiques que celui qui néglige la prière est mécréant.»
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Dim 7 Jan 2007 - 16:33

La mécréance majeure de celui qui ne prie pas


Rédigé par le frère `Abd al Hamîd


Beaucoup de polémiques passées et actuelles vaines, dans lesquelles la secte des Mourji'as (ceux qui considèrent qu'on peut être un musulman non pratiquant à l'instar des chrétiens) et celle des Soufis ont toujours essayé de frayer leur chemin pour leur résurrection, sur la considération islamique de celui qui abandonne la prière, devraient être tranchées et classées définitivement avec cet article qui apporte les preuves irréfutables. Or lever notre voix sur celle du Prophète alayhi salat wa salam est strictement interdit comme le mentionne Allah dans nombre de versets. Et rappelons la parole d'Ibn Abbas qui a dit dans une situation similaire : "Je vous dis le Prophète a dit et vous me dîtes Abou Bakr et Omar ont dit, j'ai peur que des pierres venues du ciel ne vous tombent sur la tête"

As-salâmu `alaykum wa rahmatu Allah,

Le Hadîth concernant la mécréance majeure de celui qui ne prie pas est le suivant :



Selon Salamah ibn Sharîh selon `Ubâdah ibn as-Sâmit -que Dieu l'agrée-, l'Envoyé de Dieu -PSL- nous a fait 7 recommandations et nous a dit :



"N'associez à Allah personne, même si on vous découpe en morceaux, ou on vous fait brûler, ou on vous crucifie, et n'abandonnez pas volontairement la prière ; celui qui abandonne la prière volontairement est sorti de la confession (fa man tarakahâ muta`ammidan fa qad kharaja mina-l-millah)..."

Ce Hadîth se trouve dans l'ouvrage "Ta`zîm qadr as-salâh" d'Ibn Nasr al Marwazî sous le numéro 920. Le shaykh Shaqrah a dit : Hadîth Hasan grace aux Hadîth témoins.
Il est rapporté également par al-Lâlikâ'î (2/822)


Le shaykh al `Uthaymîn s'est basé sur ce Hadîth dans son opuscule "Hukm târik as-salâh", donc il considère que ce Hadîth est authentique.


Ce Hadîth met fin à toute la polèmique soulevée par certains, car il dit textuellement "il sort de la millah". Ce qui est bizzare c'est de rendre ce Hadîth faible et en même temps donner une interprétation non prépondérante du Hadîth rapporté par Muslim :


"Entre l'homme et le shirk d'une part et le kufr d'autre part, est l'abandon de la prière"


A supposer que ce Hadîth est faible, ne se renforce-t-il pas par le Hadîth de Muslim ? Et de même le Hadîth rapporté par Ahmad :


"Le pacte qu'il y a entre nous (c.à.d les musulmans) et eux (c.à.d les mécréants) est la prière. Celui qui l'abandonne a mécru."

Le shaykh al `Uthaymîn a tiré une anecdote de ces 2 Hadîths et a dit :


" Il est impossible que le kufr dans ces Hadîth soit un kufr asghar (petite mécréance n'excluant pas la personne de l'Islam)
car le Prophète (alayhi salat wa salam) a mis la prière comme une barrière entre la confession de l'Islam et celle du kufr (médite sur ce qu'a dit le Prophète (alayhi salat wa salam) : "entre nous et eux" et "le Pacte qu'il ya entre nous et eux)"

Concernant les 4 imams :



- Abû Hanîfa n'excommunie pas celui qui ne prie pas. Mais il faut savoir pourquoi. Abû Hanîfa a été influencé par la doctrine des murji'ah d'al Kûfa en Irak. Il soutient que la foi est un assentiment (tasdîq) du coeur et de la langue (voir al fiqh al akbar), il exclue les oeuvres de la foi. Il soutient également que la foi n'augmente pas et ne diminue pas. C'est pour cela que les savants ont appelé les hanafites "al murji'a al fuqahâ'" et celui qui a la moindre science le sait. Donc vu sa déviation par rapport au vrai dogme concernant la foi, il ne faut pas s'attendre à ce qu'il juge mécréant celui qui abandonne la prière ou n'importe quel autre acte, puisque pour lui l'abandon de l'acte n'exclue pas de l'Islam.



- L'imâm Mâlik : est-on sûr qu'il fût au courant des Hadîths cités précédemment ? D'ailleurs, il n'a rapporté aucun Hadîth de ce genre.



- L'imâm ash-Shâfi`î : Dans l'ouvrage de l'imâm at-Tahâwî "Mushkil al âthâr", il dit que l'imâm ash-Shâfi`î ne juge pas musulman celui qui abandonne la prière contrairement à ce que l'on pense.



- L'imâm Ahmad est clair la dessus, il dit : "Il n'y a pas de chance dans l'Islam pour celui qui abandonne la prière"



En dehors de ces 4 imams, l'imam Tirmidhî et al Hâkim rapportent que Abd Allah ibn Shaqîq a évoqué l'unanimité (l'ijmâ`) des compagnons sur le grand kufr de celui qui ne prie pas (tradition authentique).
En plus aucun compagnon n'a dit que celui qui ne prie pas n'est pas mécréant, à l'inverse, ceux qui le jugent grand mécréant TEXTUELLEMENT sont nombreux, on distingue entre autres : `Umar, `abd ar-Rahmân ibn `Awf, Mu`âdh ibn Jabal, Abû Hurayra, `Abd Allah ibn Mas`ûd, `Abd Allah ibn `Abbâs, Jaber ibn `abd Allah, Abû ad-Dardâ' -que Dieu les agrée tous-.


Et la liste est longue.



Qu'Allah nous guide vers la voie de la vérité !

source : ansaar.info
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Dim 7 Jan 2007 - 16:34
BAB ASH-SHAHÂDA

L
e sort de celui qui prononce la « Chahâdatayn » [Les deux professions de foi], en s’abstenant d’accomplir les autres obligations religieuses

SHEIKH AL-ISLÂM IBN TAYMIYYAH


BismiLLeh ar-Rahmâni ar-Rahîm

Certes, celui qui ne croit pas au caractère obligatoire des cinq prières, de la zakat, du jeûne du mois de Ramadhân, de l’accomplissement du pèlerinage [al-hadj] à la Maison sacrée ; celui qui ne tient pas compte de ce qu’Allâh et Son messager ont interdit en actes de débauche [al-fawâhich], d’injustice [al-dhulm], de polythéisme [al-Chîrk] et de mensonge, celui-là devient un infidèle apostat [Kâfir murtad] auquel on doit demander de se repentir. S’il ne le fait pas, il mérite d’être exécuté selon l’avis unanime des imams des musulmans [A-îmat al-muslimîn]. La prononciation des deux professions de foi [Chahâdatayn] ne le sauverait pas.
S’il dit : « Je reconnais que je dois faire cela et je sais qu’il m’est prescrit et que celui qui ne s’y conforme pas mérite d’être stigmatisé et châtié par Allâh, mais je ne fais pas cela », celui-là mérite aussi d’être puni ici-bas et dans l’au-delà selon l’avis unanime des musulmans. D’après les ’Ulémas, il doit acquitter les cinq prières. La plupart des ’Ulémas disent qu’on lui donne l’ordre d’accomplir la prière. S’il refuse de l’appliquer, on l’exécute. S’il persiste jusqu’au bout dans son refus de reconnaître le caractère obligatoire de la prière, on l’exécutera en tant qu’infidèle [Kâfir] selon l’accord unanime des imâms. Dans ce cas, il ne sera pas lavé et ne bénéficiera pas de la prière faite pour les morts et ne sera pas enterré au cimetière musulman.
Quiconque dit que celui qui prononce les deux professions de foi [Chahâdatayn] et refuse d’acquitter les prescriptions et de s’abstenir des proscriptions entrera au paradis [al-Djannah] et ne sera pas châtié en enfer, celui-là est un infidèle apostat [Kâfir murtad]. On doit lui demander de se repentir. S’il refuse, on l’exécute.
En réalité, ceux qui prononcent les deux professions de foi comportent des catégories :
Il en est des hypocrites [mounâfiqoûn] qui occupent la couche la plus basse de l’enfer. A ce propos Allâh Ta’âla dit :
« Les hypocrites seront, certes, au plus bas fond du Feu, et tu ne leur trouveras jamais de secoureur, sauf ceux qui se repentent, s’ amendent, s’ attachent fermement à Allâh, et Lui vouent une foi exclusive. Ceux-là seront avec les croyants. Et Allâh donnera aux croyants une énorme récompense. »
[1].
Et Allâh Ta’âla dit :
« Les hypocrites cherchent à tromper Allâh, mais Allâh retourne leur tromperie [contre eux-mêmes]. Et lorsqu’ils se lèvent pour la Salâ, ils se lèvent avec paresse et par ostentation envers les gens. A peine invoquent-ils Allâh. »
[2].
Il est rapporté dans le Sahîh de Muslim que le Prophète (sallallahu ’alayhi wa sallam) a dit : « Voilà la manière de prier de l’hypocrite ; il attend que le soleil se trouve entre les deux cornes de Satan pour aller accomplir quatre rak’a à la hâte, et il ne se rappelle Allâh que très peu ». [3]. Le Prophète (sallallahu ’alayhi wa sallam) a expliqué ainsi que celui qui retarde l’accomplissement de la prière et s’y adonne de façon sommaire, est un hypocrite. Que dire alors de celui qui ne prie pas ? Allâh Ta’âla dit :
« Malheur donc, à ceux qui prient tout en négligeant (et retardant) leur Salâ, qui sont pleins d’ ostentation »
[4].
Les ’Ulémas [savants] ont dit : « Ceux qui se distraient de la prière sont ceux qui la retardent par rapport à son heure ; ceux qui la négligent dans ces aspects obligatoires. Si le malheur est annoncé à ces prieurs, que dire de celui qui ne prie pas ? »
Il a été rapporté dans les Deux Sahîh que le Prophète (sallallahu ’alayhi wa sallam) a défini le trait caractéristique des membres de sa communauté en disant qu’ils porteront des traces blanches au visage et aux extrémités des mains et des pieds en signe de leur pratique régulière des ablutions. [5].
Les termes « ghourra » et « tahdjîl » [traces blanches au visage et sur les pieds et les mains] apparaîtront sur ceux qui avaient l’habitude de faire les ablutions et de prier. Leurs visages s’éclaireront à cause des ablutions comme leurs pieds et leurs mains. Aussi le prieur régulier portera ses traces tandis que celui qui ne prie pas n’en portera pas. C’est la marque distinctive des musulmans qui, à l’instar des insignes particuliers des souverains et princes turcs et memloûk d’Egypte, permettra au Prophète (sallallahu ’alayhi wa sallam) de les reconnaître, comme l’insigne qui permet au pionnier de reconnaître ses compagnons. Car celui-là ne fera plus partie de la communauté de Muhammad.
Il a été rapporté dans le Sahîh que l’enfer consumera tout le corps de l’individu à l’exception de ses membres qui touchaient le sol quand il se prosternait. Selon le Sahîh, le Prophète (sallallahu ’alayhi wa sallam) a dit : « Seul l’observance de la prière empêche le fidèle de tomber dans le polythéisme ». [6] Il a dit encore : « L’engagement qui me lie à vous repose sur l’observance de la prière ; quiconque l’abandonne devient mécréant » [7] Il a dit aussi : « l’examen des comptes du fidèle commencera par la prière » [8].
Il ne convient pas que le fidèle dise : « s’il plaît à Allâh et à untel » ou : « je n’ai qu’Allâh et untel » ou « je soumets mes besoins à Allâh et à untel ». Selon un hadîth, le Prophète (sallallahu ’alayhi wa sallam) a dit : « Et ne dites pas : S’il plaît à Allâh et à Muhammad, mais plutôt : S’il plaît à Allâh puis à Muhammad » [9]. Un homme lui dit : « S’il plaît à Allâh et à toi ». A quoi il répondit : « vas-tu faire de moi l’égal d’Allâh ? Non, s’il plaît à Allâh seul » [10].
Wa Allâhu A’Lâm ! [11]


[1] Coran, 4 /145-146
[2] Coran, 4 /142
[3] Sahîh Muslim 622/195
[4] Coran, 107/4-6
[5] Rapporté par Muslim
[6] Rapporté par Muslim
[7] Rapporté par at-Tirmidhî
[8] Rapporté par Abû Dâwoûd, et par at-Tirmidhî
[9] Rapporté par Ibn Mâdja
[10] Rapporté par Ahmad
[11] Madjmu’ al-Fatâwa de Ibn Taymiyyah, vol-35 p.54


"Quant à celui qui croit la prière obligatoire tout en persistant dans son abandon, les juristes se sont posé plusieurs interrogations le concernant. Parmi ces interrogations celle émise, dit-on, par la majorité : Malik , Shafi'i et Ahmad.., à savoir si le coupable de l'abandon de la prière reste ferme dans son refus jusqu'à son exécution, sera-t-il exécuté en tant que renégat ou en tant que dévoyé comme les autres mauvais musulmans qui se trouvent dans ce cas ? Ils ont formulé deux avis biens connus à ce sujet. Tous les deux sont rapportés d'Ahmad. Cette explication détaillée n'a pas été rapportée des Compagnons et elle est invalide. En effet, si l'intéressé croit fermement et reconnaît le caractère obligatoire de la prière, il est inconcevable qu'il persiste dans son abandon au point d'être exécutée dans cet état. Une telle attitude n'est pas connue dans les habitudes humaines et n'a jamais été constatée en Islam. Il n'est pas courant qu'une personne qui croit la prière obligatoire s'entend dire : si tu ne pries pas on va t'exécuter et persiste (malgré tout) dans son refus en dépit de sa reconnaissance du caractère obligatoire de la prière. Un tel cas ne s'est pas produit dans [l'histoire de ] l'Islam. Si une personne s'abstient de la prière au point d'être prête à faire face à l'exécution c'est qu'elle n'en reconnaît pas le caractère obligatoire et ne s'est jamais engagée à la faire. C'est parce qu'elle est mécréante de l'avis unanime des musulmans. Des traditions innombrables prouvent l'impiété de l'auteur d'une telle attitude et des textes authentiques le soutiennent [...] Quiconque s'entête dans son abandon et refuse jusqu'à sa mort de se prosterner une seule fois pour Allah, celui-là ne peut pas être considéré comme un musulman reconnaissant le caractère obligatoire de la prière. Car la croyance en son caractère obligatoire et la justesse de la peine de mort appliquée à celui qui l'abandonne constituent des facteurs d'incitation qui, ajoutés à la capacité de faire, favorisent l'accomplissement de l'acte. Quand on est capable de faire et qu'on s'abstient de faire, c'est que le facteur déterminant fait défaut".
Cheikh el islam ibn taymiyya ( majmoul fatawa )

LE JUGEMENT DU DÉLAISSEMENT DE LA PRIÈRE
Écrit par le grand savant Sâlih al 'Outhaymîne
-qu'Allah lui fasse miséricorde-
Louange à Allah et que la prière et le salut soit sur notre Prophète Muhammed, sa famille et ses compagnons
Pour toi cher frère cette petite brochure qui contient une question posée au Cheikh Otheimin et sa réponse.
La Question :
Que doit faire l’homme qui a prescrit la prière à sa famille, mais ils ne l’écoutent pas. Peut-il continuer à habiter avec eux, et les fréquenter, ou doit-il sortir de la maison ?
La Réponse :
Si cette famille n’a jamais priée, ce sont des mécréants, des apostats qui ont quitté l’Islam. Et il n’est pas permis d’habiter avec eux, par contre il est dans l’obligation de les prêcher, d’insister et de persister, peut être qu’Allah les guidera. Car celui qui délaisse la prière est mécréant (qu’Allah nous protége). Et ceci par les preuves tirées du Livre (le Coran), de la Sunna (actes et paroles du prophète), des paroles des compagnons et du raisonnement juste.
Ø Pour ce qui est de la preuve du Coran, la parole du Très-Haut au sujet des polythéistes :
« Mais s’ils se repentent, accomplissent la Salat et acquittent la Zakat, ils deviendront vos frères en religion. Nous exposons intelligiblement les versets pour des gens qui savent. »
sourate At-Tawbah (le repentir) versets 11
Ce qui est compris du verset est que ceux qui ne l’accomplissent pas, ne sont pas nos frères. La fraternité religieuse ne s’annule pas avec les péchés mais elle s’annule avec la sortie de l’Islam.
Ø Pour ce qui est de la Sunna, la parole du prophète (que la paix est la bénédiction d’Allah soit sur lui) :
« Entre l’Homme, et entre la mécréance et l’association il y a le délaissement de la prière. »
(authentifié par Mouslim)
Et sa parole dans le hadith (parole du prophète) rapporté par Bourida (qu’Allah soit satisfait de lui) :
« Le pacte qu’il y a entre nous et eux est la prière celui qui la délaisse a mécrut. »
Ø Pour ce qui est de la parole des compagnons :
Le prince des croyants, ‘Omar (qu’Allah soit satisfait) de lui a dit :
« Pas de portion dans l’Islam pour celui qui délaisse la prière »
Et la portion, la part est ici indéfini qui dans sa forme est l’annulation générale, pas une part qu’elle soit petite ou grande.
Et Abdallâh Ibn Chaqiq a dit : les compagnons du prophète (que la paix et la bénédiction soit sur lui) ne voyaient aucun délaissement d’œuvres comme mécréance sauf la prière.
Ø Pour ce qui est du raisonnement juste :
Est-il possible de penser qu’un homme ayant un grain de moutarde de foi, connaissant l’importance de la prière et l’intéressement d’Allah pour elle, puis, resterai sur son délaissement ?! Ceci est impossible.
Et j’ai étudié les preuves sur lesquelles s’appuient ceux qui disent qu’il ne mécroit pas, j'ai trouvé qu’elles ne sortaient pas de ces quatre cas :
Soit elles sont aucunement une preuve
Ou elles sont limitées par des caractéristiques incompatibles avec le délaissement de la prière.
Ou elles sont limitées dans un cas où le délaissement de la prière est excusable.
Ou elles sont générales et on les spécifies par le hadith de celui qui délaisse la prière.
Et si il a été démontré que celui qui délaisse la prière est mécréant alors certes on lui appliquera les règles de l’apostat.
Et il n’a pas été mentionné dans les textes que celui qui délaisse la prière est croyant ou qu’il rentrera au paradis et qu’il est sauvé de l’enfer. Ou quelque chose dans ce style qui nous pousse à expliquer la mécréance avec laquelle est jugée le délaissement de la prière, en disant que c’est de la mécréance du bienfait ou de la mécréance qui ne fait sortir de l’Islam…
Ces règles sont :
Premièrement : Il n’est pas permis de le marier et si l’acte de mariage a été fait alors qu’il ne prie pas, l’acte est non valable. Et son épouse ne lui est pas permise, pour la parole du Très-Haut :
« Si vous constatez qu’elles sont croyantes, ne les renvoyez pas aux mécréants. Elles ne sont pas licites [en tant qu’épouses] pour eux, et eux non plus ne sont pas licites [en tant qu’époux] pour elles. »
sourate Al-Mumtahanah (l’éprouvée) verset 10
Deuxièmement : S’il délaisse la prière après s’être marié, son contrat de mariage est abrogé et son épouse ne lui est plus permise d’après le verset qu’on a cité, et pour le classement connu chez les gens de science. Et que ceci soit avant la consommation du mariage ou après.
Troisièmement : Et cet homme qui ne prie pas, s’il égorge son sacrifice est inconsommable et pourquoi ? parce que son sacrifice est illicite. Alors que si un juifs ou un chrétien égorge , il nous est permis de manger de son sacrifice. Son sacrifice (qu’Allah nous protége) est alors plus impure que celui du juif et du chrétien.
Quatrièmement : il ne lui est pas permis de rentrer à la Mecque ou dans les limites de sa sacretée, pour la parole du Très-Haut :
« Ô vous qui croyez ! Les associateurs ne sont qu’impureté : qu’ils ne s’approchent plus de la Mosquée sacrée, après cette année-ci. » Sourate ‘At-Tawbah’ (le repentir) verset 28
Cinquièmement : Si un des ses proches meurt il n’a pas de droit dans l’héritage. Par exemple : un homme meurt et il a un fils qui ne prie pas ( l’homme est musulman et prie et son fils non) et le fils de son oncle lointain prie. Qui va l’hériter ? Le fils de son oncle lointain et non son fils d’après la parole du prophète (que la paix et la bénédiction d’Allah soit sur lui) dans le hadith d’Oussama :
« Le musulman n’hérite pas d’un mécréant et un mécréant n’hérite pas d’un musulman » (authentique)
et d’après sa parole (que la paix et la bénédiction d’Allah soit sur lui) :
« Faite suivre les héritages à ses ayants droits et ce qui reste au plus proche male » (authentique)
Et cet exemple s’applique sur tous les héritages
Sixièmement : s’il meurt, il n’est pas lavé et il n’est pas recouvert et on ne prie pas sur lui. Et il n’est pas enterré avec les musulmans, dans ce cas que faisons nous de lui ? On le prend dans le désert, on creuse pour lui et on l’enterre avec ses habits car il n’a rien de sacré. Et c’est pour cela qu’il n’est pas permis à une personne chez qui il y a eu un décès alors qu’elle sait que le mort ne prié pas, de le présenter aux musulmans pour qu’ils prient sur lui.
Septièmement : Il (celui qui délaisse la prière) sera réuni le jour du jugement dernier avec Pharaon, et Hamann et Quaaron et Oubay ibn khalef, les têtes de la mécréance (qu’Allah nous protége) et il ne rentrera pas au paradis. Et il n’est pas permis à une personne de sa famille d’invoquer pour lui la miséricorde et le pardon car c’est un mécréant qui ne mérite pas (les invocations) pour la parole du Très-Haut :
« Il n’appartient au prophète et aux croyants d’implorer le pardon en faveur des associateurs, fussent-ils des parents alors qu’ils leur sont apparus clairement que ce sont des gens de l’enfer. » Sourate At-Tawbah (le repentir) verset 113
Ce sujet, ô frères est très dangereux et c’est bien dommage que certaines personnes le négligent. Et laissent dans leur foyer celui qui ne prie pas et ceci n’est pas permis. Et Allah est le plus savant.
Et que la paix et la prière soit sur notre prophète, sur sa famille et sur tout ses compagnons.
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Dim 7 Jan 2007 - 16:39
« Les différents avis des anciens [as-Salafs] sur celui qui abandonne la prière »


AL-IMÂM ABÎ ZAKARIA AN-NAWAWÎ [631-676] & AL-HÂFIDH IBN RAJAB AL-HANBALÎ [795]




BismiLLehi ar-Rahmâni ar-Rahîm

« La globalité du mot « Mécréance » [Kufr] sur l’abandon de la prière » Par L’Imâm an-Nawawî
Ce chapitre [qui traite de la mécréance de celui qui abandonne la prière] est lié à deux hadîth dont le premier est :
« Quand le fils d’Adam récite un verset dans lequel il est demandé de se prosterner et se prosterne, le diable dit en pleurant : « Malheur à moi ! »
Et dans une autre version :
« Malheur à moi ! - Il lui a été demandé de se prosterner et il s’est prosterné, il a donc le Paradis ; mais il m’a été demandé de me prosterner et j’ai refusé, j’aurai donc le Feu. »
Et le deuxième :
« La différence qu’il y a entre l’homme et entre le polythéisme et la mécréance, c’est l’abandon de la prière. »
Ce qui est visé par Muslim (rahimahullâh) à travers ces deux hadîth qu’il a mentionnés, c’est que quiconque abandonne cette action obligatoire [la prière], ceci est de la mécréance [Kufr], soit véritablement [la personne devient mécréante], soit [elle devient simplement] de manière nominative [mécréante]. Et certes la mécréance de Iblîs a pour cause la prosternation [à laquelle il s’est refusé] tiré de la parole d’Allâh - Ta’âla :
« Et lorsque Nous demandâmes aux Anges de se prosterner devant Adam, ils se prosternèrent à l’exception de Iblis qui refusa, s’enfla d’orgueil et fut parmi les infidèles. »
[1]
La plupart [des savants] disent : son sens est qu’il est dans la science d’Allâh - Ta’âla - parmi les mécréants. Et d’autres [parmi les savants] disent : Il est devenu mécréant comme Allâh - Ta’âla - le dit :
« Et les vagues s’interposèrent entre les deux, et le fils fut alors du nombre des noyés. »
[2]
Certes, l’abandon de la prière par celui qui rejette son caractère obligatoire fait de lui un mécréant [Kâfir] selon l’unanimité des musulmans [Idjmâ’ al-Muslimîn]. Il sort de la religion Islamique sauf si il est lié à un pacte Islamique. Il n’est pas considéré parmi les musulmans le temps permettant de lui transmettre l’obligation de la prière qui lui incombe. Et pour celui qui délaisse la prière par paresse tout en concevant son caractère obligatoire, comme cela est la situation de beaucoup de personnes, il y a certes une divergence [sur la question] de la part des savants [al-’Ulémâ]. Selon le dogme [Madhhab] de l’Imâm Mâlik et de Châfi’î (rahimahumâ Allâh) ainsi que pour un ensemble des anciens [as-Salaf] et contemporains [al-Khalaf], il ne devient pas mécréant, il est plutôt pervers [Fâsiq] et il faut qu’il se repente. Il se repent ou bien il sera tué [selon les conditions légiférées par la Loi] par une peine qui est identique à la peine du fornicateur marié. Ceci dit, il sera tué par l’épée. Et selon un groupe parmi les anciens il devient mécréant, et [cet avis] est rapporté comme provenant de ’Alî Ibn Abî Tâlib (radhiallâhu ’anhu) et selon une des deux versions provenant de l’Imâm Ahmad Ibn Hanbal. Et du même avis, on trouve ’Abdullâh Ibn Mubârak, Ishâq Ibn Râhawî et certains parmi les adeptes de ach-Châfi’î. Et d’après Abû Hanîfa, un groupe de gens de « Kûfa » et al-Mazanî- adepte de l’Imâm ach-Châfi’î (rahimahumâ Allâh)- il ne devient pas mécréant et il n’est pas tué. Il sera au contraire, réprimandé et emprisonné jusqu’à ce qu’il prie, alors que d’autres disent qu’il est mécréant sur ce qui en paraît du deuxième hadîth précité et dans la raison analogique [Qiyâs] sur la parole de l’Unicité [at-Tawhîd]. D’autres soutiennent qu’on ne le tue pas sur la base du hadîth qui dit : « Le sang d’un musulman n’est pas permis, si ce n’est un des trois cas. » Il n’y a pas [dans ce hadîth] la prière. Selon une majorité [de savants], il ne devient pas mécréant sur la base de la parole d’Allâh - Ta’âla :
« Certes Allâh ne pardonne pas qu’on Lui donne quelque associé. A part cela, Il pardonne à qui Il veut. »
[3]
Et sur la parole du Prophète (sallallahu ’alayhi wa sallam) qui dit : « Quiconque dit : Il n’y a de dieu si ce n’est Allâh entrera au Paradis. » Et : « Quiconque meurt tout en sachant qu’il n’y a de dieu si ce n’est Allâh entrera au Paradis. » Et : « Allâh interdit le feu sur celui qui dit qu’il n’y a de dieu si ce n’est Allâh. » et d’autres [ahâdîth] encore.
Certains soutiennent qu’on le tue sur la base de la parole d’Allâh - Ta’âla :
« Si ensuite ils se repentent, accomplissent la Salâ et acquittent la Zakâ, alors laissez-leur la voie libre »
[4]
Et sur ce qu’a dit le Prophète (sallallahu ’alayhi wa sallam) : « J’ai reçu l’ordre de combattre [ou tuer] quiconque jusqu’à ce qu’il atteste qu’il n’y a de dieu si ce n’est Allâh, qu’il accomplisse la prière, donne la Zakat. Et si il fait cela, alors je lui garantis [protection] de son sang et de ses biens. » Et : « La différence qu’il y a entre l’homme et entre le polythéisme et la mécréance, c’est l’abandon de la prière. » Le sens voulu dans cela est que celui qui abandonne la prière mérite la punition du mécréant, qui est le fait de le tuer [...] Ou bien encore, que ces actions sont celle des mécréants. Wa Allâhu A’Lâm. [5]
« L’accomplissement de la prière et son abandon » Par L’Imâm Ibn Rajab al-Hanbalî
Certes, dans l’accomplissement de la prière, il y a de multiples « ahâdîth » [Traditions] qui indiquent que celui qui abandonne la prière sort certes de l’Islâm.
Dans le Sahîh de Muslim d’après Djâbir (radhiallâhu ’anhu), le Prophète (sallallahu ’alayhi wa sallam) a dit :
« La différence qu’il y a entre l’homme et entre le polythéisme et la mécréance, c’est l’abandon de la prière. »
Et dans des traditions proches de celle-ci, il y a ce qui est rapporté aussi de Burayda, Thawbân, Anas et d’autres. Il est rapporté de Muhammad Ibn Nasr al-Maroûzî, d’après ’Ubadat Ibn Sâmit (radhiallâhu ’anhu), que le Prophète (sallallahu ’alayhi wa sallam) a dit :
« Ne délaisse pas la prière délibérément, certes celui qui délaisse la prière délibérément est sortit de l’Islâm. » [6]
Dans le hadîth de Mu’âdh (radhiallâhu ’anhu), le Prophète (sallallahu ’alayhi wa sallam) a dit :
« Le devoir qui est à la tête de l’Islâm, est la prière qui en est son pilier. » [7]
[...]
’Umar (radhiallâhu ’anhu) a dit :
« Il n’y a pas de bonheur dans l’Islâm pour qui délaisse la prière. »
Sa’d (radhiallâhu ’anhu) et ’Alî Ibn Abî Tâlib (radhiallâhu ’anhu) ont dit :
« Qui délaisse la prière devient mécréant. »
’Abdullâh Ibn Chaqîq a dit :
« Il n’y a pas une action, dont l’abandon de celle-ci était vu comme une mécréance [kufr] par les Compagnons de l’Envoyé d’Allâh (sallallahu ’alayhi wa sallam), si ce n’est la prière. »
Abû Ayyûb as-Sakhtiyâtî a dit :
« L’abandon de la prière est de la mécréance, et il n’y a pas de divergence là-dessus. »
Et sur cela, il y a un groupe parmi les anciens [as-Salafs] et les contemporains [akh-Khalafs] qui tiennent cet avis. Parmi eux, on trouve [’Abdullâh] Ibn Mubârak, Ahmad et Ishaq. Et ce dernier [Ishaq] soutient un consensus [Idjmâ’] des gens de science là-dessus. Et Muhammad Ibn Nasr al-Maroûzî a dit : « Et cela est un dire d’un grand nombre de gens du hadîth [Ahl al-Hadîth]. [8]


[1] Coran, 2/34
[2] Coran, 11/43
[3] Coran, 4/48
[4] Coran, 9/5
[5] Kitâb « Charh Sahîh Muslim » de L’Imâm an-Nawawî, vol-1 p.253
[6] Hadîth faible - Voir « Dha’îf at-Targhîb » du SHeikh al-Albânî - n°300
[7] Hadîth authentique - Voir « Sahîh at-Tirmidhî » du SHeikh al-Albânî - n°2110
[8] Kitâb « Djâmi’u al-’Ulûm al-Hikam » de Ibn Rajab al-Hanbalî, vol-1 p.148-149

Contreverse a propos de celui ki néglige la priere :

subki a mentionné dans son livre "Tabaqat el Chafi'iyé" que Chafi'i et Ahmed se sont contreversées a propos de celui qui néglige la priere. Chafi'i a dit "O Ahmed!, vois tu qu'il sera mecreant?" -"oui" lui repondit-il. Chafi'i dit : "S il est mecreant comment peut il se convertir a l'islam?" "Il dit : La ilaha illallah"" repondit Ahmed. Alors il lui a dit " Cet homme n'a pas renié cette formule" -"il se converti a l islam par l'éxecution de la priere" répondit Ahmed. Il lui a dit : "Hé bien la priere d'un mécréant est invalide et on ne décide pas qu'il est devenu musulman en s'appuyant sur cette prière" alors l'imam Ahmed a gardé le silence ( que dieu leur accorde sa miséricorde)" (source:Fiqh wa sunna/sayyid Sabiq)
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Dim 7 Jan 2007 - 16:43
LE JUGEMENT DU DÉLAISSEMENT DE LA PRIÈRE


Écrit par le grand savant Sâlih al 'Outhaymîne
-qu'Allah lui fasse miséricorde-

Louange à Allah et que la prière et le salut soit sur notre Prophète Muhammed, sa famille et ses compagnons
Pour toi cher frère cette petite brochure qui contient une question posée au Cheikh Otheimin et sa réponse.

La Question :

Que doit faire l’homme qui a prescrit la prière à sa famille, mais ils ne l’écoutent pas. Peut-il continuer à habiter avec eux, et les fréquenter, ou doit-il sortir de la maison ?


La Réponse :

Si cette famille n’a jamais priée, ce sont des mécréants, des apostats qui ont quitté l’Islam. Et il n’est pas permis d’habiter avec eux, par contre il est dans l’obligation de les prêcher, d’insister et de persister, peut être qu’Allah les guidera. Car celui qui délaisse la prière est mécréant (qu’Allah nous protége). Et ceci par les preuves tirées du Livre (le Coran), de la Sunna (actes et paroles du prophète), des paroles des compagnons et du raisonnement juste.
Ø Pour ce qui est de la preuve du Coran, la parole du Très-Haut au sujet des polythéistes :
« Mais s’ils se repentent, accomplissent la Salat et acquittent la Zakat, ils deviendront vos frères en religion. Nous exposons intelligiblement les versets pour des gens qui savent. »
sourate At-Tawbah (le repentir) versets 11
Ce qui est compris du verset est que ceux qui ne l’accomplissent pas, ne sont pas nos frères. La fraternité religieuse ne s’annule pas avec les péchés mais elle s’annule avec la sortie de l’Islam.
Ø Pour ce qui est de la Sunna, la parole du prophète (que la paix est la bénédiction d’Allah soit sur lui) :
« Entre l’Homme, et entre la mécréance et l’association il y a le délaissement de la prière. »
(authentifié par Mouslim)
Et sa parole dans le hadith (parole du prophète) rapporté par Bourida (qu’Allah soit satisfait de lui) :
« Le pacte qu’il y a entre nous et eux est la prière celui qui la délaisse a mécrut. »
Ø Pour ce qui est de la parole des compagnons :
Le prince des croyants, ‘Omar (qu’Allah soit satisfait) de lui a dit :
« Pas de portion dans l’Islam pour celui qui délaisse la prière »
Et la portion, la part est ici indéfini qui dans sa forme est l’annulation générale, pas une part qu’elle soit petite ou grande.
Et Abdallâh Ibn Chaqiq a dit : les compagnons du prophète (que la paix et la bénédiction soit sur lui) ne voyaient aucun délaissement d’œuvres comme mécréance sauf la prière.
Ø Pour ce qui est du raisonnement juste :
Est-il possible de penser qu’un homme ayant un grain de moutarde de foi, connaissant l’importance de la prière et l’intéressement d’Allah pour elle, puis, resterai sur son délaissement ?! Ceci est impossible.
Et j’ai étudié les preuves sur lesquelles s’appuient ceux qui disent qu’il ne mécroit pas, j'ai trouvé qu’elles ne sortaient pas de ces quatre cas :
Soit elles sont aucunement une preuve
Ou elles sont limitées par des caractéristiques incompatibles avec le délaissement de la prière.
Ou elles sont limitées dans un cas où le délaissement de la prière est excusable.
Ou elles sont générales et on les spécifies par le hadith de celui qui délaisse la prière.
Et si il a été démontré que celui qui délaisse la prière est mécréant alors certes on lui appliquera les règles de l’apostat.
Et il n’a pas été mentionné dans les textes que celui qui délaisse la prière est croyant ou qu’il rentrera au paradis et qu’il est sauvé de l’enfer. Ou quelque chose dans ce style qui nous pousse à expliquer la mécréance avec laquelle est jugée le délaissement de la prière, en disant que c’est de la mécréance du bienfait ou de la mécréance qui ne fait sortir de l’Islam…
Ces règles sont :

Premièrement : Il n’est pas permis de le marier et si l’acte de mariage a été fait alors qu’il ne prie pas, l’acte est non valable. Et son épouse ne lui est pas permise, pour la parole du Très-Haut :
« Si vous constatez qu’elles sont croyantes, ne les renvoyez pas aux mécréants. Elles ne sont pas licites [en tant qu’épouses] pour eux, et eux non plus ne sont pas licites [en tant qu’époux] pour elles. »
sourate Al-Mumtahanah (l’éprouvée) verset 10

Deuxièmement : S’il délaisse la prière après s’être marié, son contrat de mariage est abrogé et son épouse ne lui est plus permise d’après le verset qu’on a cité, et pour le classement connu chez les gens de science. Et que ceci soit avant la consommation du mariage ou après.

Troisièmement : Et cet homme qui ne prie pas, s’il égorge son sacrifice est inconsommable et pourquoi ? parce que son sacrifice est illicite. Alors que si un juifs ou un chrétien égorge , il nous est permis de manger de son sacrifice. Son sacrifice (qu’Allah nous protége) est alors plus impure que celui du juif et du chrétien.

Quatrièmement : il ne lui est pas permis de rentrer à la Mecque ou dans les limites de sa sacretée, pour la parole du Très-Haut :
« Ô vous qui croyez ! Les associateurs ne sont qu’impureté : qu’ils ne s’approchent plus de la Mosquée sacrée, après cette année-ci. » Sourate ‘At-Tawbah’ (le repentir) verset 28

Cinquièmement : Si un des ses proches meurt il n’a pas de droit dans l’héritage. Par exemple : un homme meurt et il a un fils qui ne prie pas ( l’homme est musulman et prie et son fils non) et le fils de son oncle lointain prie. Qui va l’hériter ? Le fils de son oncle lointain et non son fils d’après la parole du prophète (que la paix et la bénédiction d’Allah soit sur lui) dans le hadith d’Oussama :
« Le musulman n’hérite pas d’un mécréant et un mécréant n’hérite pas d’un musulman » (authentique)
et d’après sa parole (que la paix et la bénédiction d’Allah soit sur lui) :
« Faite suivre les héritages à ses ayants droits et ce qui reste au plus proche male » (authentique)
Et cet exemple s’applique sur tous les héritages

Sixièmement : s’il meurt, il n’est pas lavé et il n’est pas recouvert et on ne prie pas sur lui. Et il n’est pas enterré avec les musulmans, dans ce cas que faisons nous de lui ? On le prend dans le désert, on creuse pour lui et on l’enterre avec ses habits car il n’a rien de sacré. Et c’est pour cela qu’il n’est pas permis à une personne chez qui il y a eu un décès alors qu’elle sait que le mort ne prié pas, de le présenter aux musulmans pour qu’ils prient sur lui.

Septièmement : Il (celui qui délaisse la prière) sera réuni le jour du jugement dernier avec Pharaon, et Hamann et Quaaron et Oubay ibn khalef, les têtes de la mécréance (qu’Allah nous protége) et il ne rentrera pas au paradis. Et il n’est pas permis à une personne de sa famille d’invoquer pour lui la miséricorde et le pardon car c’est un mécréant qui ne mérite pas (les invocations) pour la parole du Très-Haut :
« Il n’appartient au prophète et aux croyants d’implorer le pardon en faveur des associateurs, fussent-ils des parents alors qu’ils leur sont apparus clairement que ce sont des gens de l’enfer. » Sourate At-Tawbah (le repentir) verset 113
Ce sujet, ô frères est très dangereux et c’est bien dommage que certaines personnes le négligent. Et laissent dans leur foyer celui qui ne prie pas et ceci n’est pas permis. Et Allah est le plus savant.
Et que la paix et la prière soit sur notre prophète, sur sa famille et sur tout ses compagnons.
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Dim 7 Jan 2007 - 16:45
Question

Si je m'abstiens de prier par paresse, doit-on me considérer comme un mécréant ou comme un musulman pécheur ?


Réponse


Louange à Allah

L'imam Ahmad soutient l'impiété de celui qui abandonne la prière par paresse. Cet avis est le plus solide parce qu'étayé par des arguments tirés du Coran, de la Sunna, des propos des anciens et de l'examen exact. Voir ash-Sharh al-mumti' ala zad al-mustaqna, 2/26.

Celui qui réfléchit profondément sur les textes du Coran et de la Sunna découvre qu'ils indiquent que celui qui abandonne la prière tombe dans l'infidélité qui l'exclut de la religion. Voici ce qu'en dit le Coran : Mais s' ils se repentent, accomplissent la Salâ et acquittent la Zakat, ils deviendront vos frères en religion. Nous exposons intelligiblement les versets pour des gens qui savent. [Sourate at-Tawbah 9:11]

Les arguments à tirer de ce verset consistent en ceci que Allah fait reposer notre fraternité avec les polythéistes sur trois conditions : le repentir du polythéisme, l'observance de la prière et l'acquittement de la zakat. S'ils rompent avec le polythéisme sans prier ni payer la zakat, ils ne seront pas nos frères. S'ils célèbrent la prière et n'acquittent par la zakat, ils ne seront pas non plus nos frères. La fraternité en religion n'est exclue que quand l'individu quitte entièrement la religion. La désobéissance ne l'annihile pas et il y a mécréance et mécréance moindre. Allah dit encore à ce propos : Puis leur succédèrent des générations qui délaissèrent la prière et suivirent leurs passions. Ils se trouveront en perdition, [Sourate Maryam 19 :59] L'argument que donne ce verset se présente ainsi : après avoir parlé de ceux qui négligent la prière et se livrent à leur passion, Allah dit : à l'exception de celui qui se repent et croit Ce qui implique qu'au moment où les intéressés négligent la prière et se livrent à leur passion, ils ne sont pas croyants.

Quant à l'indication par la Sunna de l'impiété de celui qui abandonne la prière, elle réside dans les propos du Prophète « L'engagement qui nous lie à eux repose sur la prière. Quiconque l'abandonne devient mécréant ». (Rapporté par Ahmad, Abou Dawoud, at-Tarmidhi, an-Nassaï et Ibn Madja. L'impiété dont il est question ici est celle qui exclut son auteur de la religion car le Prophète considère la prière comme le signe qui permet de distinguer entre les croyants et les mécréants. Or il est bien connu que la voie de l'impiété n'est pas celle de l'Islam et quiconque n'est pas lié par ledit engagement fait partie des infidèles.

Le hadith d'Awf Ibn Malick va dans ce sens car le Prophète y dit : « Les meilleurs de vos chefs sont ceux que vous aimez et qui vous aiment, ceux qui prient pour vous et pour qui vous priez. Les pires de vos chefs sont ceux que vous haïssez et qui vous haïssent, ceux que vous maudissez et qui vous maudissent » On lui dit alors : Ô Messager d'Allah , ne devrons-nous pas les combattre par l'épée ? « Non, tant qu'ils célébreront avec vous la prière » conclut-il. Ce hadith indique que l'on doit prendre l'épée et combattre les gouvernants qui n'observent pas la prière. Or il n'est pas permis de s'opposer violemment aux gouvernants que quand ils commettent une impiété claire que nous pouvons prouver grâce à une évidence venue d'Allah . A ce propos, Ubada Ibn Samit dit : « Le Messager d'Allah nous a appelés et nous lui avons prêté serment et il nous a engagés à l'écouter et à lui obéir dans ce qui nous attire comme dans ce que nous réprouvons ; dans ce qui nous est facile comme dans ce qui nous est difficile, de sorte à le préférer à nous-mêmes et à ne pas disputer le pouvoir à ses détenteurs, à moins, dit-il, que vous ne constatiez une impiété claire que pouvez prouver grâce à une évidence venue d'Allah » (rapporté dans les Deux Sahih). Ceci indique que l'abandon de la prière de la part des gouvernants, qui nous autorise à les combattre, constitue une impiété claire que nous devons pouvoir prouver grâce à une évidence venue d'Allah .

Si l'on dit : pourquoi pas penser que ces textes visent celui dot l'abandon de la prière repose sur la négation de son caractère obligatoire ?

Nous disons que cela n'est pas permis parce qu'il implique deux choses à éviter. La première consiste à annuler l'aspect considéré par le législateur et sur lequel il fait reposer le jugement. En effet, le jugement de l'infidélité est lié par le législateur à l'abandon et pas à la négation. De même il fait dépendre la fraternité en religion de l'observance de la prière et non de l'affirmation de son caractère obligatoire. En effet, Allah n'a pas dit : « S'ils se repentent et reconnaissent l'obligation de prier » et le Prophète n'a pas dit : « Seule la négation du caractère obligatoire de la prière sépare le fidèle de l'impiété et du polythéisme ou «l'engagement qui nous lie à eux repose sur la reconnaissance du caractère obligatoire de la prière. Quiconque en nie le caractère obligatoire est mécréant. » Si ce sens était voulu par Allah let son Messager , le fait de ne pas l'exprimer clairement serait contraire à la bonne explication pour laquelle le Coran est révélé.

A ce propos, le Très Haut dit : Et Nous avons fait descendre sur toi le Livre, comme un exposé explicite de toute chose, ainsi qu'un guide, une grâce et une bonne annonce aux Musulmans. [Sourate An-Nahl 16 :89] et dit à l'adresse de Son prophète : En vérité c' est Nous qui avons fait descendre le Coran, et c' est Nous qui en sommes gardien. . La deuxième chose à éviter est de considérer un aspect dont le législateur ne fait pas dépendre le jugement. En effet, la négation du caractère obligatoire des cinq prières entraîne l'impiété de tout musulman qui n'a aucune excuse de l'ignorer. Qu'il pratique la prière ou pas. Si une personne acquittait les cinq prières en respectant leurs conditions, leurs parties essentielles, leurs pratiques obligatoires et leurs pratiques recommandées tout en niant sans excuse leur caractère obligatoire, elle n'en serait pas moins mécréante malgré son observance des prières.

De ceci ressort que le fait d'appliquer ces textes à celui qui abandonne la prière et nie son caractère obligatoire n'est pas juste. Ce qui est juste c'est que celui qui abandonne la prière tombe dans une impiété qui l'exclut de l'Islam. Cette idée est indiquée clairement dans un hadith rapporté par Abou Hatim dans ses Sunan d'après Ubada Ibn Samit qui a dit : « Le Messager d'Allah nous disait ceci en guise de recommandation : N'associez rien à Allah, n'abandonnez pas la prière. Quiconque l'abandonne délibérément s'exclut de l'Islam ». En plus, si nous interprétons «l'abandon » par «la négation », il serait inutile de spécifier la prière, car le résultat s'étendrait à la zakat, au jeûne et au pèlerinage. Car celui qui nie le caractère obligatoire de l'un de ces piliers et l'abandonne devient un mécréant, s'il n'est pas excusable pour son ignorance.

Comme les arguments textuels puisés dans la Révélation, les arguments rationnels aussi indiquent l'impiété de celui qui abandonne la prière. Car comment peut-on adhérer à la croyance tout en abandonnant la prière qui constitue le support de la religion et pour l'exhortation à laquelle a été rapporté des textes qui poussent toute personne raisonnable à l'observer ; et pour la mise en garde contre l'abandon de laquelle a été rapporté des textes qui incitent toue personne raisonnable à éviter son abandon ? Son abandon malgré ces facteurs implique absence de croyance.

Si quelqu'un dit : n'est il pas probable que l'impiété dont il est question dans le cas de celui qui abandonne la prière porte sur les bienfaits et ne serait pas celle qui exclut de la religion ? Ne s'agit-il pas d'une impiété en deçà de l'impiété majeure à l'instar des propos du Messager : « Deux actes perpétrés par les gens impliquent l'impiété : la remise en cause de la généalogie et les cris pour un mort » et ses propos : « insulter un musulman est un comportement de dévoyé et le combattre est une impiété » et des propos similaires ?

Nous disons que la théorisation de cette probabilité est invalidée par plusieurs facteurs :

Le premier est que le Prophète considère la prière comme la limite séparant la croyance et l'impiété et distinguant entre les croyants et les mécréants d'une façon nette. Ce qui est séparé par la limite ne peut pas se mélanger.

Le deuxième est que la prière constitue un pilier de l'Islam. Par conséquent, quand celui qui l'abandonne est taxé de mécréant, cela implique qu'il s'agit bien d'une impiété qui exclut son auteur de l'Islam car elle revient à détruire un des piliers de l'Islam, contrairement à l'impiété générale dont on qualifie celui qui commet n'importe quel acte de mécréance.

Le troisième est qu'il y a d'autres textes qui prouvent que l'impiété de celui qui abandonne la prière est bien celle qui exclut son auteur de la religion. Dans ce cas, il faut entendre par mécréance ce qu'indiquent des textes concordants.

Le quatrième est que l'usage des termes «l'impiété » subit des variations. A propos de l'abandon de la prière, il dit : « Seul ... sépare le serviteur du polythéisme et de l'impiété ». L'emploi de l'article «la » indique qu'il s'agit de la vraie mécréance. Sans l'article on comprendrait une impiété indéfinie. Il en serait de même de l'emploi du verbe qui signifierait qu'un tel acte implique une impiété ou traduit une impiété mais ne représente pas l'impiété absolue qui exclut son auteur de l'Islam.

Dans son ouvrage intitulé Iqtidha as-sirat al-mustaqim, p. 70 édition as-Sunna al-Muhamamdiyya, Cheikh al-Islam ibn Taymiyya dit en guise de commentaire des propos du Messager d'Allah : « Deux actes perpétrés par les gens impliquent une impiété .. » : « ses propos : impliquent une impiété signifient que ces actes constituent une impiété véhiculée par les gens. Les deux actes constituent une impiété car ils relèvent des actes de mécréance que les gens ne cessent de perpétuer. Mais il n'est pas dit que toute personne porteuse d'une portion de mécréance est nécessairement mécréante dans le sens plein du terme. Car il faudrait pour cela que sa mécréance soit pleine. De même, il n'est pas dit que toute personne porteuse d'une portion de croyance devient croyante à part entière. Car il faudrait qu'elle possède une croyance réelle. Aussi existe-t-il une différence entre «l'impiété » avec l'article défini qui est mentionné dans les propos du Prophète «Seul l'abandon de la prière sépare le serviteur de l'impiété et du polythéisme » et une impiété indéterminée citée dans une phrase affirmative ». Fin de ses propos .

S'il est clair que celui qui abandonne la prière sans excuse commet une impiété qui l'exclut de la religion aux termes des arguments présents, l'avis juste s'avère celui soutenu par l'imam Ahmad , qui correspond aussi à l'un des avis de Shafi'i sur le sujet d'après une affirmation d'Ibn Kathir dans le cadre de son commentaire des propos du Très Haut : Puis leur succédèrent des générations qui délaissèrent la prière et suivirent leurs passions. Ils se trouveront en perdition, [Sourate al-Kahf 19:59]

Dans son ouvrage intitulé As-salât, Ibn al-Qayyim affirme que cet avis est l'un des deux ainsi soutenus dans l'école shafi'ite et que at-Tahawi l'a rapporté directement de Shafi'i lui-même.

Cet avis s'atteste dans les propos de la majorité des Compagnons. Bien plus, d'aucuns disent qu'il fut l'objet d'un consensus en leur sein. Abd Allah Ibn Shaqiq dit : « L'abandon d'aucun acte n'était perçu par eux comme une impiété, hormis la prière » (rapporté par at-Tarmidhi, et al-Hakim l'a authentifié sur la base des conditions de Boukhari et Mouslim). Ishaq Ibn Rahouya, l'imam bien connu , a dit : « Il a été rapporté de façon sûre que le Prophète a dit que celui qui abandonne la prière est un mécréant. Ce qui a été l'avis des ulémas depuis l'époque du Prophète jusqu'à nos jours c'est que celui qui abandonne la prière délibérément sans excuse et persiste dans son attitude jusqu'à la sortie de l'heure de la prière est un mécréant. Ibn Hazm affirme que cet avis a été rapporté d'Omar , d'Abd Rahman Ibn Awf , de Mouadh Ibn Djabal , d'Abou Hourayra et d'autres compagnons. Et il dit : nous ne connaissons aucun compagnon qui aurait soutenu le contraire. Les propos d'Ibn Hazm ont été rapportés par al-Moundhiri dans At-targhib wa at-tarhib et il a ajouté les noms des Compagnons : Abd Allah Ibn Masoud, Abd Allah Ibn Abbas, Djabir Ibn Abd Allah et Abou Darda . Ensuite il dit : « En dehors des Compagnons, (l'avis est soutenu par ) Ahmad Ibn Hanbal, Ishaq Ibn Rahouya, Abd Allah Ibn al-Moubarak, an-Nakhai, al-Hakam Ibn Utba, Ayyoub as-Sikhtiyani, Ibn Harb et d'autres ».

Allah le sait mieux.

Par le Sheikh Mohammad Saleh Ibnoul Outhaymine - Mise en forme par Al-Mourabitoune.

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Dim 7 Jan 2007 - 16:52
salam3

Quelles excuses a-t-on pour ne pas pratiquer la prière ? Voici quelques réponses qu'on entend souvent... j'ai écrit ce petit dialogue pour aider ceux qui veulent convaincre quelqu'un de commencer la prière.


"Moi al-hamdoulillah, je ne vole pas, je ne mens pas... je ne crois pas que ça soit si grave que ça. Mieux vaut être comme moi que faire la prière et en même temps mentir, sortir le soir dans les endroits haram comme j'en connais! "


Allâh a dit:{Puis leur succédèrent des générations qui délaissèrent la prière et suivirent leurs passions. Ils se trouveront en perdition} (19/59)

Jâbir rapporte: "J'ai entendu le messager de Dieu dire: "Entre l'homme et la mécréance, il y a l'abandon de la prière"". (Mouslim, Ahmad)

Certes, le mensonge, le vol, la fornication sont de graves péchés, mais quoi qu'on en pense, l'abandon de la prière est encore pire.

Je fais trop de bêtises pour pouvoir prier... ce serait de l'hypocrisie de ma part de prier comme ça! J'attends donc d'arrêter mes bêtises et je me lance dans la prière.

Allâh a dit: {En vérité la Salat préserve de la turpitude et du blâmable.} (29/45); Il dit également: {Ô les croyants! Cherchez secours dans l'endurance et la Salat.} (2/153)

C'est la prière qui va te donner la force d'arrêter ce qui est blâmable en toi, c'est elle qui va t'aider à arrêter tous tes vices. C'est donc l'outil qu'il te faut!

De plus, Allâh a dit: {Et accomplis la Salat aux deux extrémités du jour et à certaines heures de nuit. Les bonnes oeuvres dissipent les mauvaises.} (11/114)

Le Prophète a dit: "Les cinq prières sont l'exemple d'un fleuve passant près de sa porte et où l'on se lave 5 fois par jour, ainsi sont expiés les péchés".

Si les prières sont faites pour nous laver de nos péchés, est-il normal d'attendre de ne plus faire de péchés avant de commencer à prier? C'est comme quelqu'un qui dit qu'il est trop sale pour se laver... ça n'a vraiment aucun sens. D'autant plus que le fait de ne pas faire la salat est en soit même un grave péché..... la boucle est bouclée !!!

Je suis trop jeune, je préfère profiter un peu de ma jeunesse... et de toute façon je compte bien m'y mettre un jour ou l'autre.

Allâh a dit: {Et concourez au pardon de votre Seigneur, et à un Jardin (paradis) large comme les cieux et la terre, préparé pour les pieux} (3/133)

Selon abou Hourayra, Le Prophète a dit: "Hâtez-vous de faire les bonnes oeuvres car il va y avoir des périodes de troubles et de tentation telles des parties d'une nuit sombre. L'homme s'y trouve croyant le matin et mécréant le soir, ou croyant le soir et mécréant le matin. Il vend sa religion pour les biens éphémères de ce bas-monde". (Mouslim)

Es-tu sûr que tu vas vivre autant de temps que tu le penses ? Et surtout, es-tu sûr que même si tu vis jusqu'à avoir "profité" de ta jeunesse, que tu vas vraiment t'y mettre ? Ne penses-tu pas que tu te mens à toi-même en remettant toujours les choses à demain ? A chaque fois que tu te poses la question tu te dis: "plus tard,plus tard", mais le jour ou l'Ange de la mort viendra te visiter, ça sera: trop tard !!!

C'est trop tard. J'ai trop déliré... Allâh ne me pardonnera jamais!

Allâh a dit: {Dis: "Ô Mes serviteurs qui avez commis des excès à votre propre détriment, ne désespérez pas de la miséricorde d'Allâh. Car Allâh pardonne tous les péchés. Oui, c'est Lui le Pardonneur, le Très Miséricordieux"} (39/53)

Selon Abou Moûsa Al Ach'arî, le prophète a dit : "Dieu exalté tend Sa Main la nuit pour accepter le repentir du pécheur du jour et le jour pour accepter le repentir du pécheur de la nuit ; et ce jusqu'à ce que le soleil se lève de l'Occident". (Mouslim)

Si Allâh et Son messager te disent qu'il n'est pas trop tard, que veux-tu que je rajoute de plus ?

Je suis débordé, franchement pour l'instant je n'ai pas le temps. Et d'abord ne dit-on pas: "le travail, c'est l'adoration!" ?

Allâh a dit: {La promesse d'Allâh est vérité. Que la vie présente ne vous trompe donc pas, et que le Trompeur (Satan) ne vous induise pas en erreur sur Allâh !} (31/33)

Selon abou Hourayra, le Prophète a dit: "Malheur à l'esclave du dinar, du dirham et des vêtements de luxe!". (Al-Boukhâri)

Si on compte en moyenne 5 minutes par salat et qu'on multiplie par 5 salat quotidiennes, on obtient un total de 25 minutes par jour, soit à peu près une minute par heure! Qui d'entre nous serait assez radin pour refuser à son Créateur 1 minute par heure ?!?
Quant à la phrase qui est dite à tort et à travers: "le travail, c'est l'adoration". Tout d'abord elle ne provient ni du Coran ni de la sounna, ensuite elle me fait vraiment rire! Si le travail qui est en soi une chose honorable t'occupe au point de ne pas avoir le temps de donner 5 minutes à ton Créateur, alors c'est vrai tu es en pleine adoration: l'adoration de Satan, l'adoration de l'argent... mais certainement pas celle d'Allâh.


J'ai peur d'arrêter... on m'a dit que si on commence la prière et que l'on s'arrête, c'était pire que de n'avoir rien fait.

Allâh a dit: {Quiconque fait un bien fut-ce du poids d'un atome, le verra} (99/7)

Le Prophète a dit: "Craignez Dieu, ne serait-ce que par (le fait d'offrir) une demi-datte".

Comment celui qui essaye d'obéir à Allâh et n'y arrive pas pourrait-il être pareil ou même pire que celui qui ne tente même pas? C'est vraiment un mensonge évident que de dire de telles choses... Celui qui fait la salat un jour puis s'arrête serait-il égal à celui qui ne s'est jamais prosterné?
Qu'est-ce qu'on fait quand un bébé apprend à marcher, au début, il tombe, on sait qu'il va sûrement encore tomber: ON L'ENCOURAGE! Ca serait bête d'empêcher son bébé de marcher par ce qu'on a peur qu'il tombe encore..... Non?


La foi, c'est dans le coeur.

Allâh a dit: {Celui qui a créé la mort et la vie afin de vous éprouver qui de vous est le meilleur en oeuvres} (67/2)

Si nous sommes sur terre, c'est bien pour prouver notre foi justement. Et comment ? Avec nos actes. C'est bien beau de dire à quelqu'un: "je t'aime", mais si tes actes ne suivent pas, il s'apercevra vite fait que c'est du mensonge...

Moi j'aimerais bien faire la prière, mais bon j'ai un problème aux genoux.

Allâh a dit: {Allâh veut vous alléger (les obligations), car l'homme a été créé faible.} (4/28)

Selon 'Imrân ibn Housayn, le Prophète a dit: "Prie debout, si tu ne peux pas alors (prie) assis, si tu ne peux pas alors (prie) sur ton côté". (Al-Boukhâri, Mouslim, Ahmad )

Et oui, l'Islam c'est la facilité ! Le malade n'a pas à souffrir pour accomplir la salat car Allâh l'a facilité, de même quand on est en voyage ce qui souvent est épuisan alors on raccourcit notre salat. Quand on ne trouve pas d'eau pour se purifier, alors on peut le faire avec de la terre. Tout cela pour que l'on n'éprouve aucune peine dans nos adorations !

On voit bien qu'il n'y a donc aucun argument qui tienne la route pour celui qui ne pratique pas la salat. Satan, bien qu'il soit coriace, n'est pas très malin et c'est pour ça qu'avec l'aide d'Allâh on voit bien que ce damné ne propose que des illusions. Allâh est bien véridique quand il dit: {la ruse du Diable est certes, faible.} (4/76)
Que ceux qui ne pratiquent pas encore la prière se demandent donc pourquoi... les autres sont-ils meilleurs que moi ? Sont-ils plus intelligents que moi ? Pourquoi eux, et pas moi ? Pourquoi ???

Il n'y a de Puissance ni de Force qu'en Allah.


Trouvé sur le site du frere Abou Ayman http://tawhid.over-blog.com/


Dernière édition par le Mar 17 Avr 2007 - 19:52, édité 1 fois
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Dim 7 Jan 2007 - 17:00
salam3

Le délaissement de la priere du vendredi sans excuse


Hafça r.a a rapporté du Messager de Dieu saws:

"Le fait de participer a la priere du vendredi est une obligation pour toute personne pubere" [rapporté par Nassâ'î]

Le Prophete saws a dit:

"Que ceux qui negligent la priere en commun et ne la célebrent pas avec le groupe, cessent ; sinon Dieu mettra un scellé sur leurs coeurs ,et ils deviendront tels ceux qui ne comprennent plus rien ,des inattentifs!"[rapporté par Moslem d'apres Abû Hurayra]

"Celui qui délaisse trois prieres du vendredi ,par négligeance et nonchalance, Dieu lui scellera le coeur."[rapporté par Abu Dâwûd & Nassâ'î]

Nous demandons a Dieu de nous diriger vers ce qu'Il aime et Le satisfait.Il est, certes le Tres Généreux par excellence.

Chapitre 65 de "Les péchés majeurs , Al-Kabâ'ir"d'Al Dhahabî
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Dim 7 Jan 2007 - 17:03
Comment se comporter envers les parents qui ne prient pas ?


J’ai un beau frère qui prie rarement. Je vis avec la famille de mon mari et (et les femmes de) sa famille s’asseoit avec lui-même quand l’Imam est en train de prier. Que dois-je faire ? Je ne suis pas une de ses Mahram. Est-ce que je commets un pêché si je ne peux pas le conseiller ?

Réponse :
S’il ne prie pas, alors il mérite d’être mis à l’écart. Vous ne devez ni le saluer ni répondre à son salue, jusqu’à ce qu’il se repente. Ceci, parce que ne pas prier et une grande forme de kufr (qui fait sortir de l’Islam). Ceci reste vrai même si la personne ne renie pas que c’est obligatoire. Ceci est l’opinion la plus correcte des savants. Le Prophète (salut et bénédictions d’Allah sur lui) a dit : « La différence entre nous et eux (les mécréants) c’est la prière. Quiconque l’abandonne a commis un blasphème. » Ceci a été rapporté par Ahmed et d’autre collecteurs de sounnan avec une chaîne forte. Le Prophète (salut et bénédictions d’Allah sur lui) a aussi dit : « Entre un homme, la mécréance et le polythéisme il y a l’abandon de la prière. » Ceci fut rapporté par Mouslim dans son Sahih.

Cependant, si une personne renie l’obligation des prières, alors il est un mécréant d’après le consensus des savants.

Donc, il est obligatoire pour sa famille de le mettre à l’écart s’il ne se repend pas. Il est aussi obligatoire de porter le sujet devant le gouverneur pour qu’il lui demande de se repentir. S’il se repent, (cela sera accepté de lui). S’il ne se repent pas, il doit être tué. Ceci parce qu’Allah a dit : « Si ensuite ils se repente, font la prière et donne la zakat, alors laissez-leur la voie libre. » al Tawba verset 5.

Le Prophète a aussi dit : « On m’a interdit de tuer ceux qui prient ! » (A1bou Daoud).

Ces preuves montrent que celui qui ne prie pas ne doit pas avoir « la voie libre » et qu’il n’y a aucune interdiction de le tuer s’il est porté devant els autorités et qu’il ne se repent pas.

Et Allah est celui qui guide.

Sheikh Ibn Baz

http://an-nissa.edaama.org/Fatawa/fatawas1.htm#Comment%20se%20comporter%20envers%20les%20parents%20qui%20ne%20prient%20pas
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Mar 27 Mar 2007 - 14:56
question

Des parents donnent leur fille en mariage à un homme qui n'est pas de leur pays. Quelques années plus tard ils apprennent que l'homme ne rpie pas et que sa femme ne prie plus depuis qu'elle fréquente cette famille.
Quels sont les droits des parents de la fille vis-à-vis de leur fille ?
Ont-ils le droit de la contraindre au divorce sachant qu'il 'nya aucun espoir que son mari prie ?
Que peuvent-ils faire ?
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Mer 28 Mar 2007 - 16:07
Mariage avec un homme qui ne prie pas

mais prétend être musulman


Shaykh Muqbil Ibn Hadi Al-Wadi'i










Question : Est-il permis de marier sa fille à un jeune homme qui ne s’accroche pas à l’accomplissement des prières régulières (As-Salat) et d'autres choses des questions qui sont les aspects caractéristiques de la religion ?





Réponse : S'il ne prie pas du tout, il est considéré comme un mécréant (Kafir). Le Seigneur dit dans Son Noble Livre :





« Elles ne sont pas licites [en tant qu’épouses] pour eux, et eux non plus ne sont pas licites [en tant qu’époux] pour elles » [Sourate Al-Mumtahana :10]





Donc, il n'est permis à personne de donner sa fille en mariage à un homme qui ne prie pas. Car en vérité il est considéré comme un mécréant. Et le prophète (sallallahu 'alayhi wa sallam) a dit : « Entre le serviteur (d'Allah) et la mécréance (Al-Kufr) ou le polythéisme (As-Shirk) il y a la prière. Ainsi quiconque l'abandonne (la prière) a certes mécru. »


Et il a dit dans un autre hadith : « l'accord sacré entre nous (les musulmans) et eux (les mécréants) est la prière. Ainsi quiconque l'abandonne a certes mécru. »





Ainsi, il n'est pas permis au musulman, en aucune situation ou circonstance de donner sa fille en mariage à quelqu'un qui ne prie pas. Aussi, il ne doit pas donner sa fille en mariage à quelqu'un qui vend de l’alcool, ou quelqu'un qui est un pécheur transgresseur. Car en effet le messager (sallallahu 'alayhi wa sallam) a dit : « Chacun d'entre vous est un berger (un gardien) et chacun d'entre vous est responsable de son troupeau (ceux sous sa tutelle). »





Et si un homme donne sa fille en mariage à un homme juste, qui adhère au Livre et à laSunna, s'il l'aime (la femme), il l'honorera et la traitera bien et s'il ne l'aime pas, il divorcera d’avec elle sans lui nuire.








Article tiré du site assalafi.com


Source : Ijabatus-Sa'il ' an Ahim Al-Masa'il, pp. 592-593, question n°350.


Traducteur : Abu Sumaya Aqil Walker


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Mer 28 Mar 2007 - 16:08
Choisir un mari


Shaikh Ibn Uthaimin









Question : Quelles sont les questions les plus importantes qui doivent former la base pour une femme pour choisir un mari, et le refus d'une personne pieuses pour des raisons matérielles amène-t-il la punition d'Allah sur elle ?





Réponse : Les attributs les plus importants qu'une femme doit rechercher dans un mariage sont le bon caractère et Din (la pratique de la religion). En ce qui concerne la richesse et l'origine, ceux sont des questions secondaires. La chose la plus importante est que celui qui propose le mariage soit bon dans son Din et dans son caractère – car avec celui qui possède Din et le bon caractère, elle ne sera perdante sous aucun aspect : s'il la garde, il le fera d’une bonne façon et s'il la libère, il le fera aussi d’une bonne façon. En outre, celui qui possède Din et le bon caractère sera une bénédiction pour elle et ses enfants et elle apprendra de lui les bonnes manières et Din.





Mais si la personne n'a pas ces attributs alors elle doit l'éviter - particulièrement ceux qui négligent les prières, ou celui dont on sait qu’il boit - et le refuge est auprès d'Allah... Ainsi ce qui est important est que la femme se concentre sur le bon caractère et la pratique du Din. En ce qui concerne l'origine, si cela est possible ensuite, alors c’est mieux, car le messager d'Allah (salallahu ‘alayhi wa salam) a dit : « si vient à vous celui dont Din et le caractère sont agréables, donnez- lui alors [ la femme] en mariage. »


Cependant si on trouve celui qui a une position semblable, alors cela est meilleur.





Shaikh Ibn Uthaimin dans Fatawal-Mar'a Vol. 1. P.50








Article tiré du site troid.org


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Ven 13 Avr 2007 - 11:45
Faîza a écrit:question

Des parents donnent leur fille en mariage à un homme qui n'est pas de leur pays. Quelques années plus tard ils apprennent que l'homme ne rpie pas et que sa femme ne prie plus depuis qu'elle fréquente cette famille.
Quels sont les droits des parents de la fille vis-à-vis de leur fille ?
Ont-ils le droit de la contraindre au divorce sachant qu'il 'nya aucun espoir que son mari prie ?
Que peuvent-ils faire ?

Modou a écrit:Assalamou Aleikoum,

J'aimerais savoir s'il est permis pour un musulman de travailler dans la Finance (domaine dans lequel la notion de taux d'intérêt a un sens) pour un musulman.
Travailler dans la Finance signifiant exécuter les ordres de quelqu'un qui prend les décisions, genre faire les calculs,....

salam cher frere Faiza votre question a été soumis a notre cheikh ABU Ibrahima dont voici la réponse sur cet audio , mais la tienne n'étais pas la seule question posée mais c'est un compil de questions

salam
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Mar 17 Avr 2007 - 19:54
"Les anses de l'Islam sont de trois sortes. Quiconque néglige l'un d'eux est un mécréant manifeste et mérite la mort. Ce sont : L'attestation qu'il n'y a de divinité qu'Allah, l'accomplissement de la prière rituelle et le jeûne du mois de Ramadan" (Rapporté par Abou Ya'la).


Bien sûr, les savants ont expliquer que ce n'est qu'après avoir persisté dans ce kufr (après avoir rappeler au moins 3 fois), que l'on (le tribunal légale) peut trancher la tête de celui qui est négligeant.

Yahya rapporte le récit suivant de l'Imam Malek : d'après Hichaam ibn 'Ourwata, d'après son père que Al Miswar ibn Makhrama a rapporté que la nuit où l'on poignarda 'Omar ibn Al Khattab , il entra chez lui pour le réveiller afin de faire la prière de Sobh. Omar lui dit alors:
"Certes, Oui, car n'est plus concidérer comme musulman celui qui délaisse la prière". Omar fit alors la prière et le sang continuait à couler de sa blessure. (Al Mouwata 12/54 - 84)
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Mar 17 Avr 2007 - 19:56
Demeure-t-il musulman tout en commettant le meurtre et en abandonnant la prière.


Question :

Puisse Allah accroître vos connaissances. Le jugement de celui qui abandonne la prière fait l’objet de diverses opinions au sein des ulémas. Après avoir lu les opinions des imams anciens bien connus tel que l’imam Ahmad, ce qui semble le plus juste, compte tenu de l’argument qui le sous-tend , est que l’abandon de la prière est une attitude d’impiété qui exclut son auteur de l’Islam. Cependant, il existe une opinion contraire que je ne comprend pas. En effet, l’imam Shaf’i et l’imam Malick et les autres disent : « On l’exécute mais il n’est pas un mécréant » De ce fait, il sera enterré dans le cimetière des musulmans. Mais si une personne est exécutée pour l’abandon de la prière après avoir eu l’occasion de se repentir, comment peut-on la considérer comme musulmane? Elle aurait préféré la mort à la prière et serait donc nécessairement morte mécréante. J’espère un éclaircissement.

Réponse :

Louange à Allah

La problématique évoquée par l’auteur de la question est réelle. Mais elle ne repose pas sur une argumentation acceptable pour celui qui soutient que la personne en question n’est pas mécréante. C’est pourquoi Cheikh al-islam (Ibn Taymiyya) considère que cette problématique repose sur une fausse déduction des juristes des dernières générations. Les Compagnons (P.A.a) ne la connaissaient pas. En effet, comme le dit l’auteur de la question, il est inconcevable que celui qui abandonne la prière et lui préfère la mort possède un cœur contenant un atome de la foi. La problématique n’est pas opposable à celui qui soutient l’impiété de celui qui abandonne la prière. Lisons ces propos de Cheikh al-islam à cet égard pour clarifier la question et élucider l’incompréhension. Il a dit (Puisse Allah lui accorder Sa miséricorde) :

« Quant à celui qui croit la prière obligatoire tout en persistant dans son abandon, les juristes se sont posé plusieurs interrogations le concernant. Parmi ces interrogations celle émise, dit-on, par la majorité : Malick , Shafi’i et Ahmad.., à savoir si le coupable de l’abandon de la prière reste ferme dans son refus jusqu’à son exécution, sera-t-il exécuté en tant que renégat ou en tant que dévoyé comme les autres mauvais musulmans qui se trouvent dans ce cas ? Ils ont formulé deux avis biens connus à ce sujet. Tous les deux sont rapportés d’Ahmad. Cette explication détaillée n’a pas été rapportée des Compagnons et elle est invalide. En effet, si l’intéressé croit fermement et reconnaît le caractère obligatoire de la prière, il est inconcevable qu’il persiste dans son abandon au point d’être exécutée dans cet état. Une telle attitude n’est pas connue dans les habitudes humaines et n’a jamais été constatée en Islam. Il n’est pas courant qu’une personne qui croit la prière obligatoire s’entend dire : si tu ne pries pas on va t’exécuter et persiste (malgré tout) dans son refus en dépit de sa reconnaissance du caractère obligatoire de la prière. Un tel cas ne s’est pas produit dans [l’histoire de ] l’Islam. Si une personne s’abstient de la prière au point d’être prête à faire face à l’exécution c’est qu’elle n’en reconnaît pas le caractère obligatoire et ne s’est jamais engagée à la faire. C’est parce qu’elle est mécréante de l’avis unanime des musulmans. Des traditions innombrables prouvent l’impiété de l’auteur d’une telle attitude et des textes authentiques le soutiennent. C’est le cas de ces propos du Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) : « Seul l’abandon de la prière sépare le fidèle de l’impiété » (rapporté par Mouslim) et «l’engagement qui nous lie à eux (repose sur la prière ; quiconque l’abandonne est devenu mécréant. » Dans le même ordre d’idée, Abd Allah iIbn Shaqiq dit : « Les Compagnons de Muhammad ne pensaient pas que l’abandon d’une action pouvait entraîner l’impiété, hormis la prière ». Quiconque s’entête dans son abandon et refuse jusqu’à sa mort de se prosterner une seule fois pour Allah, celui-là ne peut pas être considéré comme un musulman reconnaissant le caractère obligatoire de la prière. Car la croyance en son caractère obligatoire et la justesse de la peine de mort appliquée à celui qui l’abandonne constituent des facteurs d’incitation qui, ajoutés à la capacité de faire, favorisent l’accomplissement de l’acte. Quand on est capable de faire et qu’on s’abstient de faire, c’est que le facteur déterminant fait défaut »

Nous espérons que l’auteur de la question se référera à la question n° 2182.

Allah le sait mieux.



Extrait de Madjmou’al-Fathawa (22/47-49) (www.islam-qa.com)
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