Ce que le prophète récitait dans les differentes prières
Dim 7 Jan 2007 - 16:15
Ce que le Prophète saws récitait dans les différentes prières
Quand aux sourates ou aux versets que le Prophète récitait en prière, cela variait suivant les différentes prières. Le détail suivant commence par la première des cinq prières :
1- La prière d’al-Fajr (l’aube) :
Le Prophète saws récitait les longues[1] sourates parmi les Muffassal [2], d’où, « il récitait parfois {al-Waaqi’ah} (56 :96) ou des sourates semblables dans les deux rak’ah »[3] .
Pendant le pèlerinage d’adieu[4] 283, il y récita à partir de {at-Tuur} (56 :96).
Parfois « il récitait la sourate {Qaaf} (50 :45) ou un équivalente dans la première rak’ah »[5] .
Parfois il récitait les courtes sourates du Mufassal comme par exemple {Quand le soleil sera obscurci} (at-Takwiir 81 :15)[6] .
« Une fois, il récita dans les deux rak’ah {Quand la Terre tremblera d’un violent tremblement} (99 : de sorte que le narrateur dit : « je ne sais si le Messager d’Allah oublia ou récita cela délibérément »[7].
Une fois, lors d’un voyage il récita : {Dis : « Je cherche protection auprès d’Allah le Seigneur de l’aube naissante » } (113 :5) et { Dis : « Je cherche protection auprès d’Allah le Seigneur des hommes » } (114 :6) [8].
Il dit également à ‘Uqbah ibn ‘ Aamir :
« Récite dans ta prière les mu’awwidhatayn[9] (car personne en quête de refuge n’a cherché refuge par meilleur moyen qu’elles) »[10]
Parfois il récitait plus que cela : «il récitait soixante verstes ou plus »[11]-un des narrateurs dit, « je ne sais pas si c’était dans une des rak’ah ou dans les deux »
Il récitait la sourate {ar-Ruum} (30 :60) [12] et parfois la sourate Yaa Siin} (36 :83) [13].
Une fois, « il priait le Subh à la Mecque et commença par réciter la sourate {Al-Mu minuun} (23 :118) jusqu’au passage où est mentionné Muussaa et Haaruun, ou bien ‘Issaa[14] - l’un des narrateurs n’étant pas très sûr – il commença à tousser et s‘inclina ( rukuu’) »[15]
Parfois, « il les guidait dans celle-ci( c-à-d al-fajr) avec la sourate {as-Saffaat} (77 :182)[16]
« Il la priait, le jour du vendredi avec la sourate {as-Sajdah} (32 :30) dans la première rak’ah, et dans la deuxième avec la sourate {ad-Dahr} (76 :31)[17]
« Il rallongeait la première rak’ah et raccourcissait la deuxième »[18]
La récitation dans la prière sounnah de al-Fajr (l’aube)
Pour les deux rak’ah sunnah de al-Fajr, elle étaient très légères (c-à-d très courte)[19] à tel point que Aa isha se demandait : « y a-t-il récité Umm al-Kitaab ( al-Faatiha) ? »[20]
Parfois, après la sourate al-Faatiha il récitait le verste (2 :136) :
{Qoulou aamanna billah wa maa ounzila ilaynaa…}
« Dites : Nous croyons en Allah et en ce qu’on nous a révélé… », jusqu’à la fin du verset, dans la première rak’ah.
Dans la seconde, le verset (3 :64) :
{Qoul yaa ahlal kitaabi ta’aalaw ilaa kalimatin sawaa in baynana wa baynakoum…}
« Dis : Ô gens du Livre ! Venez à une parole commune entre vous et nous… », jusqu'à la fin du verset[21].
Occasionnellement il récitait à leurs place (3 :52)[22] :
{Falammaa ahs-sa ‘iisaa minhoum alkoufra…}
« Puis quand ‘Issaa ressentit de l’incrédulité de leur part… »
Quelque fois il récitait la sourate {al-Kaafiruun} (109 :6) dans la première rak’ah et la sourate {al-Ikhlaas} dans la seconde ; et il disait aussi :
« Quelles excellente paire elle font »[23]
« Il entendit un homme réciter la sourate al-Kaafiruun dans la première rak’ah, et il dit alors :
« Voici un esclave qui croit en son Maître ».
Ensuite l’homme récita al-Ikhlaas dans la seconde rak’ah et dit alors :
« Voici un esclave qui connaît son Maître [24] ».
La prière de Zhuhr (midi)
« Le Prophète récitait la sourate {al-Faatihah} et deux sourates dans les deux premières rak’ah faisant la première plus longue que la deuxième »[25].
Parfois il en rallongeait la longueur de sorte que « la prière du Zuhr avait commencé, et une personne pouvait aller jusqu'à al-Baqii’, accomplir ce qu’il avait à faire, (ensuite revenir à sa place), faire ses ablutions et ensuite venir ( à la mosquée) alors que le Messager d’Allah n’en était encore qu’à la première rak’ah, c’était aussi long »[26] . aussi, « Ils pensaient qu’il avait fait cela de façon à ce que les gens puissent rattraper la prière à la première rak’ah »[27]
« Il récitait dans chacune de ses deux rak’ah environ 30 versets, comme la sourate {al-Faatihah} suivit de la sourate {as-Sajdah} (32 :30)[28] ».
« Parfois il récitait {at-Taariq} (86 :17), { al-Buruuj} (85 :22), { al-Layl } (92 :21) ou d’autres sourates semblables [29] ».
« Parfois, il récitait {al-Inshiqaaq} ( 84 :25) ou d’autres semblables[30] ».
« Ils pouvaient dire qu’il récitait pour la prière du Zhur ou du ‘Asr de part le mouvement de sa barbe »[31]
La récitation d’un verset après la sourate {al-Faatihah} dans les deux dernières rak’ah
« Il faisait les deux dernières rak’ah deux fois moins longues que les deux premières, environ 15 versets[32] et parfois il ne faisait qu’y réciter la sourate {al-Faatihah}[33] ».
La prière du ‘Asr (après-midi)
Le prophète récitait la sourate {al-Faatihah} et deux autres sourates dans les deux premières rak’ah, rallongeant la première plus que la deuxième »[34], de sorte qu’ » ils pensaient qu’il faisait cela dans le but que l’on puisse se joindre à la première rak’ah[35] ».
« Il récitait environ 15 versets dans chacune des deux premières rak’ah, environ la moitié de ce qu ‘il récitait dans les deux premières rak’ah de Zhuhr ».
« Et il faisait les deux dernières rak’ah plus courtes que les deux premières, de moitié environ[36] ».
« Et il faisait parfois entendre un verset ou plus »[37] et récitait les sourates mentionnées plus haut pour la prière du Zhuhr ».
Re: Ce que le prophète récitait dans les differentes prières
Dim 7 Jan 2007 - 16:17
La prière du Maghrib (couché du soleil)
« Le prophète y récitait parfois les courtes sourates du Mufassal »[38], pour que « quand ils eurent fini de prier avec lui, ils puissent partir ( et qu’il soit possible de ) décocher une flèche et voir où elle a atterri »[39].
Et « pendant un voyage, il récita { par le figuier et l’olivier} (95 : dans la seconde rak’ah »[40].
Mais parfois il récitait les longues ou moyennes sourates du Mufassal comme { ceux qui ont mécru et obstrué le chemin d’Allah} (47 :48)[41] ; ou bien parfois la sourate {at-Tuur} (52 :49)[42], ou encore parfois {al-Mursalaat} (77 :50), qu’il récita dans la dernière prière qu’il pria[43].
Parfois, « il récitait la plus longue des deux grandes sourates[44] : {al-A’raaf} (7 :206) dans deux rak’ah[45].
Des fois il récitait la sourate {al-Anfaal (8 :75) dans deux rak’ah[46].
La récitation de la prière sunnah de maghrib
En ce qui concerne la prière sunnah d’après maghrib :
« Il y récitait {Dis : Ô vous les infidèles} (109 :6) et {Dis : Il est Allah, Unique} (112 :4)[47] ».
La prière du ‘Ishaa ( prière du soir)
Le Prophète saws récitait les sourates moyennes du mufassal dans les deux premières rak’ah[48]. En effet « il récitait parfois : { Par le soleil et par sa clarté } (91 :15) et des sourates semblables »[49]/
Mais parfois, « il récitait également : { Quand le ciel se déchirera } (84 :25) en y faisant une prosternation »[50].
Il « récitait également –une fois – en voyage : {par le figuier et l’olivier } (95 : dans la première rak’ah »[51].
Il interdit d’y prolonger la récitation ( c-à-d pendant la prière du ‘ishaa) et ce fut le cas lorsque :
« Mu’aadh Ibn Jabal guidait les gens dans la prières du ‘ishaa et la fit trop longue pour eux, alors un homme parmi les Ansaar quitta (la prière) et pria seul de son côté. Et Mu’aadh en fut informé, il dit « ce doit être un hypocrite ». quand l’homme eut vent de cela, il alla trouver le Messager d’Allah et l’informa de ce que Mu’aadh avait dit. Le prophète lui dit alors :
« Souhaites-tu être le responsable d’un désordre ( fattaan), ô Mu’aadh ?! Lorsque tu diriges les gens, récite {Par le soleil et par sa clarté} (91 :15) ou {Glorifie le nom de ton Seigneur, le très Haut } (87 :19) ou alors { Lis au nom de ton Seigneur } (96 :19) ou bien { par la nuit quand elle enveloppe tout } (92 :21) parce que la personne âgée, l’homme faible et celui qui a un besoin à satisfaire prient derrière toi[52].
La prière de la nuit (Salaatu al-Layl)
Le prophète la récitait parfois à voix haute et parfois à voix basse[53]. Il y raccourcissait parfois la récitation et l’allongeait parfois, et parfois la rallongeait tellement qu’une fois, Abdullah Ibn Mas’uud ‘ra) dit :
« Une nuit, je priai avec le prophète et il resta debout tellement longtemps que je fus frappé d’une mauvaise pensée. On lui demanda « quelle était cette pensée ? », il répondit : « Je pensais m’asseoir et laisser le prophète »[54] !
hudhayfa Ibn al-Yamaan dit aussi :
“Je priais avec le prophète cette nuit lorsqu’il commença la sourate {al-Baqarah }. Je me dis alors ( à moi même), « il ne va se prosterner qu’après 100 versets ». Ensuite il continua et je me dis : « il la priera avec (la sourate) en deux rak’ah ». Mais il continua après cela, et je me dis, « il va s’incliner quand il l’aura ». Ensuite il commença la sourate {an-Nissaa } qu’il récita en entier, ensuite il commença la sourate {Ali ‘Imraan}[55] et la récita en entier. Il récitait lentement ; et lorsqu’il rencontrait un verset glorifiant Allah , il glorifiait Allah ; et lorsqu’il rencontrait un verset de demande, il demandait ; ou lorsqu’il rencontrait un verset de protection, il cherchait protection auprès d’Allah . Alors il s’inclina… », jusqu’à la fin du hadiith[56].
insi « une nuit lorsqu’il était malade, il récita les sept plus longues sourates (at-Tiwaal) »[57].
« Il récitait – parfois – aussi une de ces sourates dans chaque rak’ah »[58].
« Il n’est pas du tout connu qu’il récitait le coran dans son entièreté en une nuit »[59]. En fait, il ne l’a pas agréé de ‘Abdullaah Ibn ‘Amr (ra) lorsqu’il lui dit :
« Récite le Coran, (en entier) chaque mois ». Je répondis : « j’ai la force de faire plus que cela » Il dit : « Récites-le en vingt nuits ». Je dis : « j’ai la force de faire plus que cela ». Il dit : » alors récites-le en sept jours et ne va pas en dessous de cela »[60]
« Il l’autorisa alors à le réciter en cinq jours »[61].
« Ensuite il l’autorisa à le réciter en trois jours »[62].
Il lui interdit de le réciter en moins de temps que cela[63] et lui en donna la raison en disant :
« Quiconque récite le Coran en moins de trois jours ne le comprend pas[64] ».
Dans une autre version :
« Celui qui lit le Coran en moins de trois jours ne peut le comprendre »[65]
Lorsqu’il lui dit ensuite :
« Pour chaque adorateur existe une période d’enthousiasme (shirrah)[66] et à chaque période d’enthousiasme sa pause (fatrah) [67], soit vers la sunnah, voilà celui qui est guidé, et celui dont la période de pause est vers autre chose, voilà celui qui a péri »[68].
C’est pour cela qu’il ne récitait pas le coran en entier en moins de trois jours »[69].
Il disait :
« Celui qui prie la nuit en récitant 200 versets sera inscrit parmi les fervents sincères »[70].
« Il récitait la sourate {Bani Israiil } (17 :111) te la sourate { az-Zumar } (39 :75) chaque nuit »[71].
Il disait aussi :
« Celui qui prie la nuit en récitant 100 versets ne sera pas inscrit parmi les insouciants »[72].
Parfois, « il récitait jusqu’à 50 versets et voir plus, dans chaque rak’ah »[73],ou alors « il récitait une sourate aussi longue que la sourate {al-Muzzammil} (73 :20) »[74].
« Il ne priait pas toutes la nuit »[75] sauf rare exception, et une fois :
« ‘Abdullah Ibn Khabbaab ibn al-Arat – qui était présent à la bataille de Badr avec le Messager d’Allah – resta éveillé ( en prière) toute la nuit avec le Messager d’Allah (dans une autre version : une nuit durant toute laquelle il pria ) jusqu’à l’aube. Lorsqu’il eut fini sa prière Khabbaab lui dit : Ô Messager d’Allah, que mon père et ma mère soient sacrifiés pour toi ! Cette nuit je t’ai vu prier comme je ne t’ai jamais vu prier de cette façon ». Il répondit : « c’est exact, c’était une prière d’espoir et de crainte : en effet, j’ai demandé trois choses à mon Seigneur, le Puissant, le Sublime ; il m’en a accordé deux et refusé une : j’ai demandé à mon Seigneur de ne pas nous faire périr par ce qu’il a fait périr les précédentes générations ( et dans une autre version : de ne pas décimer ma communauté par la famine), et Il me la accordé ; j’ai demandé à mon Seigneur, le Puissant, le Sublime de ne pas nous imposer un ennemi extérieur à nous et Il me l’a accordé ; et j’ai demandé ensuite à mon Seigneur de ne pas nous embrouiller dans des conflits sectaires ; mais Il me refusa cela »[76].
Une nuit, il resta debout à prier en répétant un verset jusqu’à l’aube :
« Si tu les châties, ils sont Tes serviteurs et si Tu leur pardonnes, c’est Toi Le Tout Puissant, Le Sage » {Al-Maa’idah 5 :118 }
Avec celui-ci il s’inclinait, se prosternait et invoquait, ainsi le matin, Abu Dharr (ra) lui dit : « Ô Messager d’Allah , tu ne t’es pas arrêté de réciter ce verset jusqu’à l’aube ; tu t’inclinais, te prosternais avec, tu invoquais avec, alors qu’Allah t’a enseigné le Coran au complet ; si quelqu’un de nous avait fait pareil, nous aurions été sévères avec lui .
Il dit :
« J’ai demandé à mon Seigneur, le Puissant, le sublime, d’intercéder envers ma Umma : Il me l(accorda et elle atteindra par la volonté d’Allah tous ceux qui n’associent rien à Allah »[77]
« Le prophète y récitait parfois les courtes sourates du Mufassal »[38], pour que « quand ils eurent fini de prier avec lui, ils puissent partir ( et qu’il soit possible de ) décocher une flèche et voir où elle a atterri »[39].
Et « pendant un voyage, il récita { par le figuier et l’olivier} (95 : dans la seconde rak’ah »[40].
Mais parfois il récitait les longues ou moyennes sourates du Mufassal comme { ceux qui ont mécru et obstrué le chemin d’Allah} (47 :48)[41] ; ou bien parfois la sourate {at-Tuur} (52 :49)[42], ou encore parfois {al-Mursalaat} (77 :50), qu’il récita dans la dernière prière qu’il pria[43].
Parfois, « il récitait la plus longue des deux grandes sourates[44] : {al-A’raaf} (7 :206) dans deux rak’ah[45].
Des fois il récitait la sourate {al-Anfaal (8 :75) dans deux rak’ah[46].
La récitation de la prière sunnah de maghrib
En ce qui concerne la prière sunnah d’après maghrib :
« Il y récitait {Dis : Ô vous les infidèles} (109 :6) et {Dis : Il est Allah, Unique} (112 :4)[47] ».
La prière du ‘Ishaa ( prière du soir)
Le Prophète saws récitait les sourates moyennes du mufassal dans les deux premières rak’ah[48]. En effet « il récitait parfois : { Par le soleil et par sa clarté } (91 :15) et des sourates semblables »[49]/
Mais parfois, « il récitait également : { Quand le ciel se déchirera } (84 :25) en y faisant une prosternation »[50].
Il « récitait également –une fois – en voyage : {par le figuier et l’olivier } (95 : dans la première rak’ah »[51].
Il interdit d’y prolonger la récitation ( c-à-d pendant la prière du ‘ishaa) et ce fut le cas lorsque :
« Mu’aadh Ibn Jabal guidait les gens dans la prières du ‘ishaa et la fit trop longue pour eux, alors un homme parmi les Ansaar quitta (la prière) et pria seul de son côté. Et Mu’aadh en fut informé, il dit « ce doit être un hypocrite ». quand l’homme eut vent de cela, il alla trouver le Messager d’Allah et l’informa de ce que Mu’aadh avait dit. Le prophète lui dit alors :
« Souhaites-tu être le responsable d’un désordre ( fattaan), ô Mu’aadh ?! Lorsque tu diriges les gens, récite {Par le soleil et par sa clarté} (91 :15) ou {Glorifie le nom de ton Seigneur, le très Haut } (87 :19) ou alors { Lis au nom de ton Seigneur } (96 :19) ou bien { par la nuit quand elle enveloppe tout } (92 :21) parce que la personne âgée, l’homme faible et celui qui a un besoin à satisfaire prient derrière toi[52].
La prière de la nuit (Salaatu al-Layl)
Le prophète la récitait parfois à voix haute et parfois à voix basse[53]. Il y raccourcissait parfois la récitation et l’allongeait parfois, et parfois la rallongeait tellement qu’une fois, Abdullah Ibn Mas’uud ‘ra) dit :
« Une nuit, je priai avec le prophète et il resta debout tellement longtemps que je fus frappé d’une mauvaise pensée. On lui demanda « quelle était cette pensée ? », il répondit : « Je pensais m’asseoir et laisser le prophète »[54] !
hudhayfa Ibn al-Yamaan dit aussi :
“Je priais avec le prophète cette nuit lorsqu’il commença la sourate {al-Baqarah }. Je me dis alors ( à moi même), « il ne va se prosterner qu’après 100 versets ». Ensuite il continua et je me dis : « il la priera avec (la sourate) en deux rak’ah ». Mais il continua après cela, et je me dis, « il va s’incliner quand il l’aura ». Ensuite il commença la sourate {an-Nissaa } qu’il récita en entier, ensuite il commença la sourate {Ali ‘Imraan}[55] et la récita en entier. Il récitait lentement ; et lorsqu’il rencontrait un verset glorifiant Allah , il glorifiait Allah ; et lorsqu’il rencontrait un verset de demande, il demandait ; ou lorsqu’il rencontrait un verset de protection, il cherchait protection auprès d’Allah . Alors il s’inclina… », jusqu’à la fin du hadiith[56].
insi « une nuit lorsqu’il était malade, il récita les sept plus longues sourates (at-Tiwaal) »[57].
« Il récitait – parfois – aussi une de ces sourates dans chaque rak’ah »[58].
« Il n’est pas du tout connu qu’il récitait le coran dans son entièreté en une nuit »[59]. En fait, il ne l’a pas agréé de ‘Abdullaah Ibn ‘Amr (ra) lorsqu’il lui dit :
« Récite le Coran, (en entier) chaque mois ». Je répondis : « j’ai la force de faire plus que cela » Il dit : « Récites-le en vingt nuits ». Je dis : « j’ai la force de faire plus que cela ». Il dit : » alors récites-le en sept jours et ne va pas en dessous de cela »[60]
« Il l’autorisa alors à le réciter en cinq jours »[61].
« Ensuite il l’autorisa à le réciter en trois jours »[62].
Il lui interdit de le réciter en moins de temps que cela[63] et lui en donna la raison en disant :
« Quiconque récite le Coran en moins de trois jours ne le comprend pas[64] ».
Dans une autre version :
« Celui qui lit le Coran en moins de trois jours ne peut le comprendre »[65]
Lorsqu’il lui dit ensuite :
« Pour chaque adorateur existe une période d’enthousiasme (shirrah)[66] et à chaque période d’enthousiasme sa pause (fatrah) [67], soit vers la sunnah, voilà celui qui est guidé, et celui dont la période de pause est vers autre chose, voilà celui qui a péri »[68].
C’est pour cela qu’il ne récitait pas le coran en entier en moins de trois jours »[69].
Il disait :
« Celui qui prie la nuit en récitant 200 versets sera inscrit parmi les fervents sincères »[70].
« Il récitait la sourate {Bani Israiil } (17 :111) te la sourate { az-Zumar } (39 :75) chaque nuit »[71].
Il disait aussi :
« Celui qui prie la nuit en récitant 100 versets ne sera pas inscrit parmi les insouciants »[72].
Parfois, « il récitait jusqu’à 50 versets et voir plus, dans chaque rak’ah »[73],ou alors « il récitait une sourate aussi longue que la sourate {al-Muzzammil} (73 :20) »[74].
« Il ne priait pas toutes la nuit »[75] sauf rare exception, et une fois :
« ‘Abdullah Ibn Khabbaab ibn al-Arat – qui était présent à la bataille de Badr avec le Messager d’Allah – resta éveillé ( en prière) toute la nuit avec le Messager d’Allah (dans une autre version : une nuit durant toute laquelle il pria ) jusqu’à l’aube. Lorsqu’il eut fini sa prière Khabbaab lui dit : Ô Messager d’Allah, que mon père et ma mère soient sacrifiés pour toi ! Cette nuit je t’ai vu prier comme je ne t’ai jamais vu prier de cette façon ». Il répondit : « c’est exact, c’était une prière d’espoir et de crainte : en effet, j’ai demandé trois choses à mon Seigneur, le Puissant, le Sublime ; il m’en a accordé deux et refusé une : j’ai demandé à mon Seigneur de ne pas nous faire périr par ce qu’il a fait périr les précédentes générations ( et dans une autre version : de ne pas décimer ma communauté par la famine), et Il me la accordé ; j’ai demandé à mon Seigneur, le Puissant, le Sublime de ne pas nous imposer un ennemi extérieur à nous et Il me l’a accordé ; et j’ai demandé ensuite à mon Seigneur de ne pas nous embrouiller dans des conflits sectaires ; mais Il me refusa cela »[76].
Une nuit, il resta debout à prier en répétant un verset jusqu’à l’aube :
« Si tu les châties, ils sont Tes serviteurs et si Tu leur pardonnes, c’est Toi Le Tout Puissant, Le Sage » {Al-Maa’idah 5 :118 }
Avec celui-ci il s’inclinait, se prosternait et invoquait, ainsi le matin, Abu Dharr (ra) lui dit : « Ô Messager d’Allah , tu ne t’es pas arrêté de réciter ce verset jusqu’à l’aube ; tu t’inclinais, te prosternais avec, tu invoquais avec, alors qu’Allah t’a enseigné le Coran au complet ; si quelqu’un de nous avait fait pareil, nous aurions été sévères avec lui .
Il dit :
« J’ai demandé à mon Seigneur, le Puissant, le sublime, d’intercéder envers ma Umma : Il me l(accorda et elle atteindra par la volonté d’Allah tous ceux qui n’associent rien à Allah »[77]
Re: Ce que le prophète récitait dans les differentes prières
Dim 7 Jan 2007 - 16:19
La prière de al-Witr
Le prophète récitait { Glorifie le nom de ton Seigneur, le Très Haut } (87 :19) dans la première rak’ah, dans la seconde : { Dis : Ô vous qui avez mécru }(109 :6) et dans la troisième : {Dis : Il est Allah ,Unique } (112 :4)[78].
Parfois il y ajoutait dans la dernière rak’ah : {Dis : je cherche protection auprès du Seigneur de l’aube naissante } et { Dis : je cherche protection auprès du Seigneur des hommes }[79]
Et une fois « il récita 100 verset de la sourate {an-Nissa } (4 :176) dans la troisième rak’ah. »[80].
En ce qui concerne les deux rak’ah après le witr[81], il y récitait :
{Quand la terre tremblera d’un violent tremblement } (99 : et { Dis : Ô vous qui avez mécru } (109 :6)[82].
La prière du vendredi (al-Jumu’ah)
Il récitait – parfois – dans la première rak’ah, la sourate {al-Jumu’ah } ( 62 :11 ) et dans la deuxième { Quand les Hypocrites viendront à toi } (63 :11) ou en récitait parfois à la place de celle-ci : { T’es-il parvenu l’histoire de l’enveloppante ? }.
Et parfois « il récitait {Glorifie le nom de ton Seigneur, le Très Haut } (87 :19) dans la première rak’ah et dans la deuxième { T’es-il parvenu l’histoire de l’enveloppante ? }(88 :26)
La prière des deux fêtes
Il arrivait au prophète de réciter – parfois - {Glorifie le nom de ton Seigneur, le Très Haut } (87 :19) ) dans la première rak’ah et dans la deuxième { T’es-il parvenu l’histoire de l’enveloppante ? }(88 :26)
Et – parfois – « il y récitait : { Qaaf. Par le Glorieux Coran } (501 :45) et { l’Heure approche } ( al-Qamar 54 :55).
La prière funéraire ( Salaatu al-Janaazah )
La suunnah est d’y réciter {al-Faatihah } et une autre sourate »[83]. Et « il marquait un silence durant un moment, après le premier Takbiir »[84]
Extrait tiré de La Prière du Prophète sallallaâhu ‘alayhi wa sallam
Décrite du commencement à la fin comme si vous la voyiez
de Al-Imâm Muhammad Nâsir Ad-Dîn Al-Albânî
Traduit par Abû Sulaymân al-Albânî
Editions : Dar al-Athar
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[1] Les sept dernières sourates du Coran commençant à partir de la sourate Qaaf (n°50) en accord avec l’opinion générale.
[2] Nasaa’i et Ahmad avec un sanad sahiih
[3] Ahmad, Ibn Khuzaimah (1/69/1) et Hakim qui le déclarent sahiih, et Dhahabi a agréé
[4] Bukhari et Muslim
[5] Muslim et Tirmidhi. Il a été cité avec le suivant dans al-Irwaa ‘ (345)
[6] Muslim et Abu Daawuud
[7] Abu Daawuud et Baihaqi avec un sanad sahiih. Et ce qui est apparent et que le Prophète fit cela délibérément pour prouver sa validité
[8] Abu Daawuud, Ibn Khuzaimah (1/76/1), Ibn Bushraan dans al- Amaali et Ibn Abi Shaibah (12/176/1) ; Hakim le déclara sahiih et Dhahabi agréa
[9] Littéralement : « les deux par lesquels on cherche refuge », c’est à dire les dernières sourates du Coran qui commencent toutes les deux par : « Dis : je cherche protection… »
[10] Abu Daawuud et Ahmad avec un sanad sahiih
[11] Bukhaari et Muslim
[12] Nassa’i, Ahmad et Bazzar avec un bon isnaad.
[13] Ahmad avec un sanad sahiih.
[14] Muussa est mentionné dans le verset 45 : « ensuite, nous envoyâmes Muussa et son frère Haroun, avec nos signe (Ayaat) et une preuve évidente ». ‘Issa est mentionné plus loin au verset 50 : « et nous fîmes du fils de Maryam ainsi que de sa mère, un prodige ; et nous leur donnâmes asile sur une colline bien stable et dotée d’une source ».
[15] Muslim et Bukhari sous forme « ta’lîq ». Il est donné dans al-Irwaa’ (397)
[16] Ahmad et Abu Ya’laa dans leur musnad et Maqdisi dans al-Mukhtaarah.
[17] Bukhari et Muslim
[18] Ibid.
[19] Ahmad avec un sanad sahiih.
[20] Bukhari et Muslim.
[21] Muslim, Ibn Khuzaimah et Hakim.
[22] Muslim et Abu Daawuud.
[23] Ibn Maajah et Ibn Khuzaimah.
[24] Tahaawa, Ibn Hibbaan dans son sahiih et Ibn Bushraan ; Ibn Haajar l’a déclaré hasan dans Al-Ahaadiith al-‘aaliyaat (n°16).
[25] Bukhaari et Muslim.
[26] Muslim et bukhaari dans Juz’ al-Qiraa ah ( l’article sur la récitation).
[27] Abu Dawuud avec un sanad sahiih et ibn Khuaimah (1/165/1).
[28] Ahmad et Muslim.
[29] Abu Dawuud, Tirmidhi et Ibn Khuzaimah (1/67/2) ; les deux derniers l’ont déclaré sahiih.
[30] Ibn Khuzaimah dasn son sahiih (1/67/2).
[31] Bukhaari et abu Dawuud.
[32] Ahmad et Muslim. Le hadiith contient l’évidence que de réciter d’autres sourates en plus de la sourate al-Faatihah est une sunnah, et un groupe de compagnons ont fait ainsi, parmi eux Abu Bakr as-siddiiq(ra). C’est également le ^point de vue de l’imam Shaadi’i, que cela soit pour la prière du zhuhr ou pour les autres. Ont aussi adopté cet avis, parmi nos érudits contemporains, abu al-Hassanat al-Laknawi, dans « at-Ta’liiq al-Mumajjid ‘alaa Muwatta’ Muhammad » (page 102) et dit :
« quelques uns de nos compagnons adoptent un étrange point de vue en obligeant la prosternation de la distraction pour la récitation d’une sourate dans les deux dernières rak’aat, mais les commentateurs de al-Maniyyah, Ibrahim al-Halabi, ibn amiir Hajj et d’autres ont complètement réfuté ce point de vue. Il n’y a aucun doute sur le fait que ceux qui ont dit cela ne connaissaient pas le hadiith, et que s’il leur était parvenu, ils n’auraient pas prononcé cela ».
[33] Bukhaari et Muslim.
[34] Bukhaari et Muslim
[35] Abu Dawuud avce un sanad sahiih et Ibn Khuzaimah.
[36] Ahmad et muslim.
[37] Bukhaari et Muslim.
[38] Bukhaari et Muslim
[39] Nassaa’i et ahmad avec un sanad sahiih.
[40] Tayaalisi et Ahmad avec un sanad sahiih.
[41] Ibn Khuzaimah (1/166/2), Tabaraani et maqdisi avec un sanad sahiih.
[42] Bukhaari et Muslim
[43] Ibid.
[44] Appellées « at-Tuulayayn » : A’raaf (7) est la première et An’aam (6) la deuxième en accord avec la plupart des avis dans Fath al-Baari.
[45] Bukhaari, Abu Dawuud, Ibn Khuzayah (1/68/1), Ahmad, Siraj et Mukhlis.
[46] Tabaraani dans Mu’jam al-Kabiir avec un sanad sahiih.
[47] Ahmad, Maqdisi, Nassaa’i, Ibn Nasr et Tabaraani.
[48] Nassaa’i et ahmad avec un sanad sahiih.
[49] Ahmad et Bukhaari qui l’ont déclaré sahiih.
[50] Bukhaari, Muslim et Nassaa’i
[51] Bukhaari, Muslim et Nassaa’i
[52] Ibid. Et également dans Irwaa’ (295)
[53] Nassa’i avec un sanad sahiih.
[54] Bukhaari et muslim
[55] La narration est ainsi, avec {an-Nissaa } (4 ) avant {Aal ‘Imraan } (3 ), et ceci est une évidence sur la permission de délaisser l’ordre des sourates trouvés dans « la copie de la récitation du Coran de ‘Uthmaan » (Mus haf al-‘Uthmaan). L’on a déjà vu un exemple de cela précédemment.
[56] Muslim et Nassaa’i.
[57] Abu Ya’laa et hakim, qui le déclarent sahiih en accord avec Dhahabi.
[58] Abu Dawuud et Nassaa’i avec un sanad sahiih.
[59] Muslim et Abu Dawuud.
[60] Bukhaari et Muslim.
[61] Nassaa’i et Tirmidi qui le déclarent sahiih.
[62] Bukhaari et ahmad.
[63] Daarimi et Sa’iid Ibn Mansuur dans son « sunan » avec un sanad sahiih.
[64] Ahmad avec un sanad sahiih.
[65] Daarimi et Tirmidhi qui le déclarent sahiih.
[66] Shirrah = l’énergie, l’enthousiasme. L’enthousiasme su jeune à son début, et ainsi que son zèle. L’imaam Tahaawi dit :
“Il s’agit de la ferveur des musulmans dans leurs actions par lesquelles ils se rapprochent de leur Seigneur. Mais les actions les plus aimées du messager d’Allah sont celles faites en dehors de ce zèle dont il est inévitable qu’ils délaissent quelques actions ( qu’ils avaient commencé du fait de leur ferveur), alors il leur ordonna de s’acquitter des actions vertueuses qu’ils sont capables de pratiquer continuellement et s’en tenir jusqu’à ce qu’ils rencontrent leur Seigneur, le Puissant, le Majestueux.
Comme éclaircissement de ce sens, il a aussi été rapporté du prophète ceci :
« Les meilleures actions auprès d’Allah sont celles qui sont régulières, même si elles sont peu ».
J’ajoute : ce hadiith qui commence par ces mots : « il a été rapporté » est sahiih et en accord avec Bukhaari et muslim d’après le récit de ‘Ai isha (ra).
[67] Fatrah : pause, cesser de pratiquer ; se référant ici à une période où l’enthousiasme est réduit. (n.d.t).
[68] Ahmad et Ibn Hibbaan dans son sahiih.
[69] Ibn Sa’ad (1/376) et Abu ash-Shaikh dans « Akhlaaq an-Nabi » (281).
[70] Daarimi et Haakim qui le déclare sahiih avec l’accord de Dhahabi.
[71] Ahmad et Haakim qui le déclare sahiih avec l’accord de Dhahabi.
[72] Daarimi et Haakim qui le déclare sahiih avec l’accord de Dhahabi.
[73] Bukhaari et Abu Dawuud.
[74] Ahmad et Abu Dawuud avec un sanad sahiih.
[75] Muslim et Abu Dawuud.
[76] Nassaa’i, Ahmad et Tabarani (1/187/2) et Tirmidhi l’a authentifié( sahiih).
[77] Nassa’i, Ibn Khuzaimah (1/70/1), Ahmad, Ibn Nasr et Haakim qui le déclare sahiih avec l’accord de Dhahabi.
[78] Nassa’i et Haakim qui le déclare sahiih.
[79] Tirmidhi, Abdul ‘Abbaas al-Asamm dans son shiih « al-Hadiith » ( vol 2 n°117 )et Haakim qui le déclare sahiih avec l’accord de Dhahabi.
[80] Nassa’i et ahmad avec un sanad sahiih.
[81] Ses deux rak’ah sont confirmées dans le sahiih de Muslim et d’autres ouvrages ; mais cela s’oppose à la parole du Prophète :
« Terminez vos prières nocturnes par une prière impaire (witr) ». Rapporté par Bukhaari et Muslim. Les savants ont divergé de plusieurs façons quant à la manière de concilier ces deux hadiith, aucune ne m’ayant convaincu. Donc le plus prudent était de laisser les deux rak’ah en conformité avec le commandement du Prophète. Et Allah sait mieux.
Plus tard, j’ai retrouvé un hadiith authentique qui commande de faire deux rak’ah après le witr, ainsi l’ordre du Prophète fut en accord avec son action, et la légalité ( mashruu’iyyah ) de ces deux rak’ah est donc prouvée pour tout le monde ; le premier commandement est donc une recommandation qui n’annule pas la possibilité des deux rak’ah. J’ai analysé (takhriij) le dernier hadiith dans « silsilat al-Ahaadith as-Sahiihah » (1993) Wa al-Hamdoulillzhi ‘alaa tawfiiqihi.
[82] Ahmad, Ibn Nasr, Tahaawi (1/202), Ibn Khuzaymah ainsi que Ibn Hibban avec un isnaad hasan sahiih.
[83] Bukhaari, abu Dawuud, Nassaa’i et Ibn al-Jaruud. Cet ajout n’est pas Shaadh comme le prétend Tuwayjiri.
[84] Nassa’i et Tahaawi avec un sanad sahiih.
Le prophète récitait { Glorifie le nom de ton Seigneur, le Très Haut } (87 :19) dans la première rak’ah, dans la seconde : { Dis : Ô vous qui avez mécru }(109 :6) et dans la troisième : {Dis : Il est Allah ,Unique } (112 :4)[78].
Parfois il y ajoutait dans la dernière rak’ah : {Dis : je cherche protection auprès du Seigneur de l’aube naissante } et { Dis : je cherche protection auprès du Seigneur des hommes }[79]
Et une fois « il récita 100 verset de la sourate {an-Nissa } (4 :176) dans la troisième rak’ah. »[80].
En ce qui concerne les deux rak’ah après le witr[81], il y récitait :
{Quand la terre tremblera d’un violent tremblement } (99 : et { Dis : Ô vous qui avez mécru } (109 :6)[82].
La prière du vendredi (al-Jumu’ah)
Il récitait – parfois – dans la première rak’ah, la sourate {al-Jumu’ah } ( 62 :11 ) et dans la deuxième { Quand les Hypocrites viendront à toi } (63 :11) ou en récitait parfois à la place de celle-ci : { T’es-il parvenu l’histoire de l’enveloppante ? }.
Et parfois « il récitait {Glorifie le nom de ton Seigneur, le Très Haut } (87 :19) dans la première rak’ah et dans la deuxième { T’es-il parvenu l’histoire de l’enveloppante ? }(88 :26)
La prière des deux fêtes
Il arrivait au prophète de réciter – parfois - {Glorifie le nom de ton Seigneur, le Très Haut } (87 :19) ) dans la première rak’ah et dans la deuxième { T’es-il parvenu l’histoire de l’enveloppante ? }(88 :26)
Et – parfois – « il y récitait : { Qaaf. Par le Glorieux Coran } (501 :45) et { l’Heure approche } ( al-Qamar 54 :55).
La prière funéraire ( Salaatu al-Janaazah )
La suunnah est d’y réciter {al-Faatihah } et une autre sourate »[83]. Et « il marquait un silence durant un moment, après le premier Takbiir »[84]
Extrait tiré de La Prière du Prophète sallallaâhu ‘alayhi wa sallam
Décrite du commencement à la fin comme si vous la voyiez
de Al-Imâm Muhammad Nâsir Ad-Dîn Al-Albânî
Traduit par Abû Sulaymân al-Albânî
Editions : Dar al-Athar
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[1] Les sept dernières sourates du Coran commençant à partir de la sourate Qaaf (n°50) en accord avec l’opinion générale.
[2] Nasaa’i et Ahmad avec un sanad sahiih
[3] Ahmad, Ibn Khuzaimah (1/69/1) et Hakim qui le déclarent sahiih, et Dhahabi a agréé
[4] Bukhari et Muslim
[5] Muslim et Tirmidhi. Il a été cité avec le suivant dans al-Irwaa ‘ (345)
[6] Muslim et Abu Daawuud
[7] Abu Daawuud et Baihaqi avec un sanad sahiih. Et ce qui est apparent et que le Prophète fit cela délibérément pour prouver sa validité
[8] Abu Daawuud, Ibn Khuzaimah (1/76/1), Ibn Bushraan dans al- Amaali et Ibn Abi Shaibah (12/176/1) ; Hakim le déclara sahiih et Dhahabi agréa
[9] Littéralement : « les deux par lesquels on cherche refuge », c’est à dire les dernières sourates du Coran qui commencent toutes les deux par : « Dis : je cherche protection… »
[10] Abu Daawuud et Ahmad avec un sanad sahiih
[11] Bukhaari et Muslim
[12] Nassa’i, Ahmad et Bazzar avec un bon isnaad.
[13] Ahmad avec un sanad sahiih.
[14] Muussa est mentionné dans le verset 45 : « ensuite, nous envoyâmes Muussa et son frère Haroun, avec nos signe (Ayaat) et une preuve évidente ». ‘Issa est mentionné plus loin au verset 50 : « et nous fîmes du fils de Maryam ainsi que de sa mère, un prodige ; et nous leur donnâmes asile sur une colline bien stable et dotée d’une source ».
[15] Muslim et Bukhari sous forme « ta’lîq ». Il est donné dans al-Irwaa’ (397)
[16] Ahmad et Abu Ya’laa dans leur musnad et Maqdisi dans al-Mukhtaarah.
[17] Bukhari et Muslim
[18] Ibid.
[19] Ahmad avec un sanad sahiih.
[20] Bukhari et Muslim.
[21] Muslim, Ibn Khuzaimah et Hakim.
[22] Muslim et Abu Daawuud.
[23] Ibn Maajah et Ibn Khuzaimah.
[24] Tahaawa, Ibn Hibbaan dans son sahiih et Ibn Bushraan ; Ibn Haajar l’a déclaré hasan dans Al-Ahaadiith al-‘aaliyaat (n°16).
[25] Bukhaari et Muslim.
[26] Muslim et bukhaari dans Juz’ al-Qiraa ah ( l’article sur la récitation).
[27] Abu Dawuud avec un sanad sahiih et ibn Khuaimah (1/165/1).
[28] Ahmad et Muslim.
[29] Abu Dawuud, Tirmidhi et Ibn Khuzaimah (1/67/2) ; les deux derniers l’ont déclaré sahiih.
[30] Ibn Khuzaimah dasn son sahiih (1/67/2).
[31] Bukhaari et abu Dawuud.
[32] Ahmad et Muslim. Le hadiith contient l’évidence que de réciter d’autres sourates en plus de la sourate al-Faatihah est une sunnah, et un groupe de compagnons ont fait ainsi, parmi eux Abu Bakr as-siddiiq(ra). C’est également le ^point de vue de l’imam Shaadi’i, que cela soit pour la prière du zhuhr ou pour les autres. Ont aussi adopté cet avis, parmi nos érudits contemporains, abu al-Hassanat al-Laknawi, dans « at-Ta’liiq al-Mumajjid ‘alaa Muwatta’ Muhammad » (page 102) et dit :
« quelques uns de nos compagnons adoptent un étrange point de vue en obligeant la prosternation de la distraction pour la récitation d’une sourate dans les deux dernières rak’aat, mais les commentateurs de al-Maniyyah, Ibrahim al-Halabi, ibn amiir Hajj et d’autres ont complètement réfuté ce point de vue. Il n’y a aucun doute sur le fait que ceux qui ont dit cela ne connaissaient pas le hadiith, et que s’il leur était parvenu, ils n’auraient pas prononcé cela ».
[33] Bukhaari et Muslim.
[34] Bukhaari et Muslim
[35] Abu Dawuud avce un sanad sahiih et Ibn Khuzaimah.
[36] Ahmad et muslim.
[37] Bukhaari et Muslim.
[38] Bukhaari et Muslim
[39] Nassaa’i et ahmad avec un sanad sahiih.
[40] Tayaalisi et Ahmad avec un sanad sahiih.
[41] Ibn Khuzaimah (1/166/2), Tabaraani et maqdisi avec un sanad sahiih.
[42] Bukhaari et Muslim
[43] Ibid.
[44] Appellées « at-Tuulayayn » : A’raaf (7) est la première et An’aam (6) la deuxième en accord avec la plupart des avis dans Fath al-Baari.
[45] Bukhaari, Abu Dawuud, Ibn Khuzayah (1/68/1), Ahmad, Siraj et Mukhlis.
[46] Tabaraani dans Mu’jam al-Kabiir avec un sanad sahiih.
[47] Ahmad, Maqdisi, Nassaa’i, Ibn Nasr et Tabaraani.
[48] Nassaa’i et ahmad avec un sanad sahiih.
[49] Ahmad et Bukhaari qui l’ont déclaré sahiih.
[50] Bukhaari, Muslim et Nassaa’i
[51] Bukhaari, Muslim et Nassaa’i
[52] Ibid. Et également dans Irwaa’ (295)
[53] Nassa’i avec un sanad sahiih.
[54] Bukhaari et muslim
[55] La narration est ainsi, avec {an-Nissaa } (4 ) avant {Aal ‘Imraan } (3 ), et ceci est une évidence sur la permission de délaisser l’ordre des sourates trouvés dans « la copie de la récitation du Coran de ‘Uthmaan » (Mus haf al-‘Uthmaan). L’on a déjà vu un exemple de cela précédemment.
[56] Muslim et Nassaa’i.
[57] Abu Ya’laa et hakim, qui le déclarent sahiih en accord avec Dhahabi.
[58] Abu Dawuud et Nassaa’i avec un sanad sahiih.
[59] Muslim et Abu Dawuud.
[60] Bukhaari et Muslim.
[61] Nassaa’i et Tirmidi qui le déclarent sahiih.
[62] Bukhaari et ahmad.
[63] Daarimi et Sa’iid Ibn Mansuur dans son « sunan » avec un sanad sahiih.
[64] Ahmad avec un sanad sahiih.
[65] Daarimi et Tirmidhi qui le déclarent sahiih.
[66] Shirrah = l’énergie, l’enthousiasme. L’enthousiasme su jeune à son début, et ainsi que son zèle. L’imaam Tahaawi dit :
“Il s’agit de la ferveur des musulmans dans leurs actions par lesquelles ils se rapprochent de leur Seigneur. Mais les actions les plus aimées du messager d’Allah sont celles faites en dehors de ce zèle dont il est inévitable qu’ils délaissent quelques actions ( qu’ils avaient commencé du fait de leur ferveur), alors il leur ordonna de s’acquitter des actions vertueuses qu’ils sont capables de pratiquer continuellement et s’en tenir jusqu’à ce qu’ils rencontrent leur Seigneur, le Puissant, le Majestueux.
Comme éclaircissement de ce sens, il a aussi été rapporté du prophète ceci :
« Les meilleures actions auprès d’Allah sont celles qui sont régulières, même si elles sont peu ».
J’ajoute : ce hadiith qui commence par ces mots : « il a été rapporté » est sahiih et en accord avec Bukhaari et muslim d’après le récit de ‘Ai isha (ra).
[67] Fatrah : pause, cesser de pratiquer ; se référant ici à une période où l’enthousiasme est réduit. (n.d.t).
[68] Ahmad et Ibn Hibbaan dans son sahiih.
[69] Ibn Sa’ad (1/376) et Abu ash-Shaikh dans « Akhlaaq an-Nabi » (281).
[70] Daarimi et Haakim qui le déclare sahiih avec l’accord de Dhahabi.
[71] Ahmad et Haakim qui le déclare sahiih avec l’accord de Dhahabi.
[72] Daarimi et Haakim qui le déclare sahiih avec l’accord de Dhahabi.
[73] Bukhaari et Abu Dawuud.
[74] Ahmad et Abu Dawuud avec un sanad sahiih.
[75] Muslim et Abu Dawuud.
[76] Nassaa’i, Ahmad et Tabarani (1/187/2) et Tirmidhi l’a authentifié( sahiih).
[77] Nassa’i, Ibn Khuzaimah (1/70/1), Ahmad, Ibn Nasr et Haakim qui le déclare sahiih avec l’accord de Dhahabi.
[78] Nassa’i et Haakim qui le déclare sahiih.
[79] Tirmidhi, Abdul ‘Abbaas al-Asamm dans son shiih « al-Hadiith » ( vol 2 n°117 )et Haakim qui le déclare sahiih avec l’accord de Dhahabi.
[80] Nassa’i et ahmad avec un sanad sahiih.
[81] Ses deux rak’ah sont confirmées dans le sahiih de Muslim et d’autres ouvrages ; mais cela s’oppose à la parole du Prophète :
« Terminez vos prières nocturnes par une prière impaire (witr) ». Rapporté par Bukhaari et Muslim. Les savants ont divergé de plusieurs façons quant à la manière de concilier ces deux hadiith, aucune ne m’ayant convaincu. Donc le plus prudent était de laisser les deux rak’ah en conformité avec le commandement du Prophète. Et Allah sait mieux.
Plus tard, j’ai retrouvé un hadiith authentique qui commande de faire deux rak’ah après le witr, ainsi l’ordre du Prophète fut en accord avec son action, et la légalité ( mashruu’iyyah ) de ces deux rak’ah est donc prouvée pour tout le monde ; le premier commandement est donc une recommandation qui n’annule pas la possibilité des deux rak’ah. J’ai analysé (takhriij) le dernier hadiith dans « silsilat al-Ahaadith as-Sahiihah » (1993) Wa al-Hamdoulillzhi ‘alaa tawfiiqihi.
[82] Ahmad, Ibn Nasr, Tahaawi (1/202), Ibn Khuzaymah ainsi que Ibn Hibban avec un isnaad hasan sahiih.
[83] Bukhaari, abu Dawuud, Nassaa’i et Ibn al-Jaruud. Cet ajout n’est pas Shaadh comme le prétend Tuwayjiri.
[84] Nassa’i et Tahaawi avec un sanad sahiih.
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