Guiss Sa Yonne (Trouver Sa Voie)
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abou_zaynab
abou_zaynab
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Date d'inscription : 09/01/2007

Les paroles permises Empty Les paroles permises

Ven 12 Jan 2007 - 11:23
Les paroles permises et qui pourraient être prise
pour une interdiction

Les six formes de médisance permises : An-Nawawi a dit: "Sache que la médisance est permise dans un but sûr et légal qu'on ne peut atteindre que par elle. Cela se présente dans les six cas suivants :

1. Pour dénoncer quelqu'un auprès du prince, du juge ou autre personnage ayant le pouvoir de lui donner justice de celui qui l'opprime, donc pour le dénoncer en disant : "Untel m'a fait subir telle injustice".

2. Quand cette médisance peut aider à faire cesser une action réprouvée ou à remettre sur le droit chemin quelqu'un qui désobéit à Dieu. On dit alors à celui qu'on présume capable de faire cesser cette action réprouvée : "Untel fait telle chose. Fais-lui cesser ce comportement ! " ou autre chose de ce genre. Il faut que son but réel en cela soit de mettre fin à une action réprouvée. Quand ce n'est pas cela son but réel, la médisance redevient interdite.

3. Quand on demande un avis de jurisprudence, on dit alors au jurisconsulte (Mufti) : "Mon père a été injuste avec moi, ou mon frère, ou mon épouse (ou mon époux) ou untel. A-t-il le droit de le faire? et par quel moyen puis-je avoir justice de lui afin de récupérer mon droit et de faire cesser son injustice?" ou quelque chose de semblable. Cela est alors permis pour les besoins de la cause. Mais il est plus sage et plus apprécié de dire : "Que dis-tu d'un homme, ou d'un individu, ou d'un mari qui a fait telle chose?" Ainsi on atteint le même but sans désigner une personne en particulier. Cependant il est permis de désigner cette personne comme nous le mentionnerons dans le Hadith de Hind, si Dieu le Très-Haut veut.

4. Quand il s'agit de prévenir les musulmans d'un mal et de leur donner le bon conseil. Cela peut avoir plusieurs aspects :

a) Le fait de dénoncer le peu de fiabilité de ceux qui rapportent de faux ahâdîth. Où le fait de dénoncer de faux témoins. Cela est permis par l'unanimité des musulmans. C'est même un devoir par nécessiter.

b)
Le fait de prendre l'avis de quelqu'un sur un futur gendre, ou un futur associé, ou quelqu'un à qui on doit confier un dépôt ou avec qui on va négocier des affaires etc... ou quelqu'un qu'on va avoir comme voisin. Celui à qui on demande son avis ne doit rien taire des défauts de la personne en question, mais il doit les dévoiler dans le seul but de donner le bon conseil.

c) Le fait de mettre en garde un étudiant qui va régulièrement chez un innovateur ou un dévoyé pour s'instruire auprès de lui, à cause du risque qu'il court auprès de lui. Mais il faut que le but visé soit uniquement le désir sincère de donner le bon conseil. Or il arrive souvent qu'on se trompe dans ce domaine et que c'est soit en réalité la jalousie qui pousse à dire du mal de tel enseignant. Le Diable aussi met de la confusion dans l'estimation des choses. Ainsi on croit donner le bon conseil alors qu'il n'en est rien, Aussi doit-on faire bien attention à ces choses.

d) Le fait d'attirer l'attention du chef d'Etat sur quelqu'un qu'il a chargé de l'administration d'une province sans qu'il en soit digne ou bien par incapacité, ou pour mauvaise conduite, ou par manque de perspicacité ou autre chose pareille. On doit attirer son attention pour qu'il le destituée ! Le remplace par quelqu'un de plus compétent ou pour qu'il sache ses défauts, le traite en conséquence et ne se laisse pas tromper par lui. Afin aussi qu'il le rappelle à l'ordre ou le remplace par quelqu'un d'autre.

5. Il est permis de médire de quelqu'un qui fait au grand jour des choses interdites, tels la consommation du vin, ou la spoliation des biens des autres, ou le prélèvement de taxes et l'institution d'impôts injustes (autres que la Zakât) ou enfin les divers abus de pouvoir. Il est, dans ce cas, permis de dénoncer ce qu'il a commis au grand jour sans pourtant parler des défauts qu'il cache, à moins qu'une autre raison ne permette d'en parler.

6. Quand quelqu'un a pour surnom un défaut tels le trachomateux, ou le boiteux, le sourd, l'aveugle etc... Il est permis dans ce cas de nommer cet homme par le défaut qui lui sert de surnom. Mais si on peut l'identifier par autre chose, c'est préférable.
Voilà donc six cas où il est permis de médire de quelqu'un selon ce que disent les savants et sur la plupart desquels ils sont unanimes. Ils se basent d'ailleurs sur des ahâdîth authentifiés et notoires". (Les jardins des vertueux)

Le mensonge permis : Oum Koulthoum (رضي اللهعنها) rapporte : "J'ai entendu le Messager de Dieu (صلى الله عليه و سلم) dire : "Le vrai menteur n'est pas celui qui ramène la paix entre les deux ennemis en disant à chacun d'eux : "Untel a dit du bien de toi"". (Al-Boukhâri, Mouslim)Mouslim ajout dans sa version : "Oum Koulthoum (رضي اللهعنها) a dit : "Je ne l'ai jamais vu autoriser le mensonge que dans ces trois cas : dans la guerre. Pour réconcilier les gens. Dans ce que dit l'homme à sa femme et la femme à son mari"".Sache que, si le mensonge est essentiellement interdit, il est toutefois permis dans certains cas et sous certaines conditions que nous avons bien exposé dans le livre "des invocations". Nous disons en résumé que la parole est un moyen d'atteindre certains buts visé. Dans tout but noble qu'on peut atteindre sans recouvrir au mensonge, il est interdit de mentir. Mais, quand on ne peut y parvenir que par le mensonge, il est alors permis de mentir. Selon que le but recherché soit simplement autorisé, le mensonge y est autorisé et selon que ce but soit obligatoire, le mensonge devient lui aussi obligatoire. Quand par exemple un musulman se cache pour fuir un injuste voulant le tuer ou lui prendre son argent, quand il a caché son argent et que quelqu'un est interrogé sur lui, il est de son devoir de mentir pour le cacher.
C'est aussi lorsque quelqu'un défent un dût qu'un injuste veut lui prendre, il doit lui mentir en lui disant qu'il ne l'a pas. Mais la solution la meilleure serait de donner une réponse équivoque, c'est-à dire de s'arranger pour dire une chose où il ne ment pas dans le fond quoique ce soit un mensonge dans la forme selon ce que comprend son vis-à-vis. Mais, même si on ne recourt pas à cette astuce, on ne commet aucun interdit en mentant. (Les jardins des vertueux)

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