accorchez des verset du coran sur 1 mur
Jeu 17 Mai 2007 - 19:41
Accrocher des versets du Qur’ân
Shaykh Muhammad ibn Sâlih Al-‘Uthaymîn
Question : Shaykh, quel est le jugement sur le fait d’accrocher des versets du Qur’ân ou des hadiths du Prophète (salallahu’ alayhi wasalam) dans une pièce, une voiture ou ailleurs ?
Réponse :
Accrocher des versets du Qur’ân est une chose inventée par les gens, et
cela n’était pas connu à l’époque des pieux prédécesseurs. Car le
Qur’ân n’est pas une chose par laquelle on orne et embellit les murs.
Nous avons vu des gens accrocher un tableau dans lequel étaient
inscrits des versets du Qur’ân sous la forme d’un château, pour montrer
qu’il est comme la construction noble, d’autres ont fait de même pour
sourate al-ikhlâs. En voyant cela, tu dis : c’est un château, et le Qur’ân est au-dessus d’être un ornement et un embellissement pour les murs.
S’il
cherche par cela la bénédiction, alors la bénédiction ne vient pas par
le fait d’accrocher le Livre d’Allah aux murs. La véritable bénédiction
du Qur’ân est de le mettre en application et de le réciter. Chaque
lettre vaut dix bonnes actions.
S’il
vise par cela l’exhortation et le rappel, alors nous ne voyons pas dans
les lieux où cela est accroché plus de piété et de rappel parmi les
gens. Au contraire on voit dans certains de ces endroits des choses
blâmables : fumer des cigarettes, calomnier les gens, manger de leur
chair… Le Livre d’Allah est au-dessus de lui et lui est assis dans la
désobéissance à Allah.
S’il
cherche par cela à se protéger, comme lorsqu’on accroche les versets
sur la poitrine, cela est également une innovation, les pieux
prédécesseurs ne se protégeaient pas ainsi, en écrivant le Qur’ân sur
leurs murs. C’est la dernière chose par laquelle on peut chercher
protection, cela implique que la personne va se reposer sur cela et ne
pas lire elle-même les versets qui contiennent une protection, comme Ayatul-Kursî
qui lorsqu’il est lu le soir protège jusqu’au matin et le diable ne
peut l’approcher. Ou encore les deux derniers versets de sourate Al-Baqarah, qui s’ils sont lus, suffisent comme protection.
En
accrochant les versets dans la pièce ou l’entrée de la maison il se
dit : désormais la maison est protégée grâce à ces versets, il s’écarte
ainsi de la véritable protection qui réside dans la récitation, la
méditation et la mise en pratique du Livre d’Allah. C’est pour cela que
nous voyons qu’il ne faut pas accrocher ces versets aux murs.
Quant
aux hadiths, s’il accroche ce qui convient au lieu, par exemple
l’invocation lors d’une fin d’assemblée, cela est permis, car c’est un
rappel dont les gens profitent. Ainsi en voyant l’invocation écrite, il
s’en souviendra et la prononcera.
Quant
au fait d’accrocher des choses dans la voiture, si cela est un rappel
rapporté et convenant à la situation, comme l’invocation lorsqu’on
enfourche sa monture, cela est bon et n’est pas interdit. Et chacun
voit qu’il peut en profiter, mais si seulement cela était écrit en gros
caractères de façon à ce que ceux qui sont assis à l’arrière puissent
le lire. Car cela est écrit en petit et ne peut le lire que celui qui
est proche.Source : Liqâ’ât Al-Bâb Al-Maftûh (1/54-55)
Traduit par les Salafis de l'Est
Shaykh Muhammad ibn Sâlih Al-‘Uthaymîn
Question : Shaykh, quel est le jugement sur le fait d’accrocher des versets du Qur’ân ou des hadiths du Prophète (salallahu’ alayhi wasalam) dans une pièce, une voiture ou ailleurs ?
Réponse :
Accrocher des versets du Qur’ân est une chose inventée par les gens, et
cela n’était pas connu à l’époque des pieux prédécesseurs. Car le
Qur’ân n’est pas une chose par laquelle on orne et embellit les murs.
Nous avons vu des gens accrocher un tableau dans lequel étaient
inscrits des versets du Qur’ân sous la forme d’un château, pour montrer
qu’il est comme la construction noble, d’autres ont fait de même pour
sourate al-ikhlâs. En voyant cela, tu dis : c’est un château, et le Qur’ân est au-dessus d’être un ornement et un embellissement pour les murs.
S’il
cherche par cela la bénédiction, alors la bénédiction ne vient pas par
le fait d’accrocher le Livre d’Allah aux murs. La véritable bénédiction
du Qur’ân est de le mettre en application et de le réciter. Chaque
lettre vaut dix bonnes actions.
S’il
vise par cela l’exhortation et le rappel, alors nous ne voyons pas dans
les lieux où cela est accroché plus de piété et de rappel parmi les
gens. Au contraire on voit dans certains de ces endroits des choses
blâmables : fumer des cigarettes, calomnier les gens, manger de leur
chair… Le Livre d’Allah est au-dessus de lui et lui est assis dans la
désobéissance à Allah.
S’il
cherche par cela à se protéger, comme lorsqu’on accroche les versets
sur la poitrine, cela est également une innovation, les pieux
prédécesseurs ne se protégeaient pas ainsi, en écrivant le Qur’ân sur
leurs murs. C’est la dernière chose par laquelle on peut chercher
protection, cela implique que la personne va se reposer sur cela et ne
pas lire elle-même les versets qui contiennent une protection, comme Ayatul-Kursî
qui lorsqu’il est lu le soir protège jusqu’au matin et le diable ne
peut l’approcher. Ou encore les deux derniers versets de sourate Al-Baqarah, qui s’ils sont lus, suffisent comme protection.
En
accrochant les versets dans la pièce ou l’entrée de la maison il se
dit : désormais la maison est protégée grâce à ces versets, il s’écarte
ainsi de la véritable protection qui réside dans la récitation, la
méditation et la mise en pratique du Livre d’Allah. C’est pour cela que
nous voyons qu’il ne faut pas accrocher ces versets aux murs.
Quant
aux hadiths, s’il accroche ce qui convient au lieu, par exemple
l’invocation lors d’une fin d’assemblée, cela est permis, car c’est un
rappel dont les gens profitent. Ainsi en voyant l’invocation écrite, il
s’en souviendra et la prononcera.
Quant
au fait d’accrocher des choses dans la voiture, si cela est un rappel
rapporté et convenant à la situation, comme l’invocation lorsqu’on
enfourche sa monture, cela est bon et n’est pas interdit. Et chacun
voit qu’il peut en profiter, mais si seulement cela était écrit en gros
caractères de façon à ce que ceux qui sont assis à l’arrière puissent
le lire. Car cela est écrit en petit et ne peut le lire que celui qui
est proche.Source : Liqâ’ât Al-Bâb Al-Maftûh (1/54-55)
Traduit par les Salafis de l'Est
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