- abou souleymane
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Date d'inscription : 27/12/2006
La prière des 2 fêtes (al idayne) pour la femme
Jeu 28 Déc 2006 - 13:19
Salam alaykoum wa rahmatoullah wa barakatou
Le jugement juridique concernant la prière des deux fêtes
Oum ‘Atiyya dit :
« On nous donna l’ordre de faire sortir le jour des deux l’Aïd, les femmes qui avaient leurs menstrues et celles qu’on gardait loin des regards, afin qu’elles assistent à la prière en groupe faites par les musulmans ainsi qu’aux invocations. Cependant on ordonna à celle qui avait leur règle de rester à l’écart de la mouçalla des autres femmes.
Et une femme de dire :
« Ô Messager d’Allah et si l’une de nous n’a pas de voile ….
Le prophète répondit :
« Que sa compagne la recouvre de son voile! » »
Hadith n° : 351 du Sahih Boukhari
Hafsa dit :
« Nous avions l’habitude d’empêcher nos jeunes filles nubiles (Qui sont en âge d'être marié) de se rendre à la prière des deux Aïd, lorsqu’un jour arriva une femme qui se rendit au palais des Bani Khalaf. Rapporta que de l’époux de sa sœur avait participé avec le prophète à douze expéditions–. « Quand à ma sœur, dit la femme, elle était avec lui dans six de ces expéditions elle dit :
« Nous soignions les blessés et nous occupions des malades »
Elle ajouta :
« Ma sœur avait interroger le prophète en disant : « Y a-t-il un inconvénient que l’une de nous ne sorte pas au lieu de prière lorsqu’elle n’a pas de voile ?
Le prophète répondit :
« Que sa compagne la recouvre de son voile et qu’elle assiste aux œuvres de bienfaisance et aux invocations des musulmans »
« A l’arrivée d’Oum ‘Atiyya, je l’interrogeai : « As-tu entendu le prophète dire cela ? »
Elle répondit :
« Que mon père puisse être sacrifié pour lui (pour le prophète), je l’ai entendu dire : « Que les jeunes filles nubiles (Qui sont en âge d'être marié) gardées loin des regards et celles qui ont leurs menstrues sortent. Qu’elles assistent aux œuvres de bienfaisance et aux invocations des croyants. Mais pour celles qui ont leurs menstrues, elles doivent se mettre à l’écart de la moussalla »
Hadith n° : 324 du Sahih Boukhari
Cheikh Salim Al Hilali rapporte dans son livre intitulé : « Les règles des deux fêtes » chapitre 11, les Paroles des Savants suivants :
1°) Cheikh Al Islam Ibn Taymiyya a dit :
« Pour cette raison, je dis que la prière de la fête est obligatoire pour toute personne, comme le dis Abou Hanifa (Voir Hashiya b. ‘Âbidin 2/166) et bien d’autres. Et c’est une des paroles de l’Imam Shafi’î et aussi une des deux paroles de l’école de Ahmad Ibn Hanbal.
Quand a ceux qui disent quelle n’est pas obligatoire, si la personne habite trop loin comment peuvent ils dirent cela or, c’est l’un des plus grands rites de l’islam où le nombre de gens est beaucoup plus grand que lors du joumou’a.
Et certain on dit que c’était une obligation kifaya, c'est-à-dire que si une partie de la communauté y est présente, le reste en est acquitté. Cette parole n’est pas juste. »
Voir Majmou’ Al Fatawi 23 /161
2°) L’Imam Shawkâni a dit :
« Saches, que le prophète a toujours observé cette prière lors des deux fêtes, il ne l’a jamais délaissé. Il a ordonné aux gens de s’y rendre et cela même aux servantes, celles qui sont cachées aux regards (les nubiles) et celles qui ont leurs menstrues.
Mais il ordonna à celles qui avaient leurs menstrues de s’éloigner de la prière, mais elles pouvaient assister à ce bienfait et aux invocations des musulmans. »
Il dit à ce sujet :
« Même si une femme n’a pas de jilbab, que l’une de ses compagnes le revête de son jilbab »
Ceci est une preuve que la prière de la fête est obligatoire pour toute personne, comme, il nous a ordonné de nous y rendre, cela est une preuve que la prière est une obligation pour toute personne qui n’a pas d’excuse valable, homme ou femme.
Voir Nayl Al Awtar 3 / 382,383
L’Imam Shawkani dit ensuite :
« La preuve de son obligation, c’est que si la fête tombe le jour du vendredi, la prière du vendredi n’est pas obligatoire, et ce qui n’est pas obligatoire, ne peut annuler ce qui l’est.
Il est rapporté que le Messager d’Allah l’a observé jusqu’à sa mort, de plus il a ordonné aux gens de participer à la prière. »
Voir Rawdatu Al Nadiya 1 / 142
3°) Cheikh Al Albani a dit :
« Son ordre prouve l’obligation de s’y rendre, donc, il va de soit que la prière aussi est obligatoire. Elle est donc obligatoire »
Voir Tamâm Al Minna (344)
4°) Cheikh Mohammed ibn Salih Al Utheimine a dit :
« La prière de « al-'Aîd ». Les Musulmans se sont unanimement consentis sur le fait que la prière de « al-'Aîd » est légiférée.
Certains parmi eux disent :
C’est une Sounnah.
D'autres disent :
C’est une obligation communautaire [Fardh al-Kifâyah].
Et d'autres encore parmi eux disent :
C’est une obligation individuelle [Fardh al-'Ayn], et que celui qui l'a délaisse est un pécheur.
Ils ont cité comme principe le fait que le Prophète (sallallahu 'alayhi wa sallam) a ordonné aux femmes vierges et [les femmes] célibataires, ce qui veut dire, celles qui ordinairement ne sortait pas, d'assister à la prière de « al-'Aîd », mais que celles qui avaient leurs règles [al-Haydh] devaient rester loin du lieu de prière, car il n'est pas permis [à une femme] ayant ses règles de rester dans la mosquée ; il lui est certes permis de traverser [la mosquée] mais pas de s'y installer.
« Ce qui me semble le plus évident sur la base de preuve [ad-Dalîl], c'est que la prière de « Aîd » est une obligation individuelle [Fardh al-'Ayn], et qu'il est obligatoire à chaque personnes d'assister à la prière de « al-'Aîd » à l'exception de ceux qui ont une excuse valable. Et cela est aussi la position de Cheikh Al-Islâm Ibn Taymiyyah. »
Madjmu' Fatâwa de Sheikh Ibn 'Uthaymîne, vol-16 p.216-222
tiré de http://albayan.over-blog.com/article-5047924.html
Le jugement juridique concernant la prière des deux fêtes
Oum ‘Atiyya dit :
« On nous donna l’ordre de faire sortir le jour des deux l’Aïd, les femmes qui avaient leurs menstrues et celles qu’on gardait loin des regards, afin qu’elles assistent à la prière en groupe faites par les musulmans ainsi qu’aux invocations. Cependant on ordonna à celle qui avait leur règle de rester à l’écart de la mouçalla des autres femmes.
Et une femme de dire :
« Ô Messager d’Allah et si l’une de nous n’a pas de voile ….
Le prophète répondit :
« Que sa compagne la recouvre de son voile! » »
Hadith n° : 351 du Sahih Boukhari
Hafsa dit :
« Nous avions l’habitude d’empêcher nos jeunes filles nubiles (Qui sont en âge d'être marié) de se rendre à la prière des deux Aïd, lorsqu’un jour arriva une femme qui se rendit au palais des Bani Khalaf. Rapporta que de l’époux de sa sœur avait participé avec le prophète à douze expéditions–. « Quand à ma sœur, dit la femme, elle était avec lui dans six de ces expéditions elle dit :
« Nous soignions les blessés et nous occupions des malades »
Elle ajouta :
« Ma sœur avait interroger le prophète en disant : « Y a-t-il un inconvénient que l’une de nous ne sorte pas au lieu de prière lorsqu’elle n’a pas de voile ?
Le prophète répondit :
« Que sa compagne la recouvre de son voile et qu’elle assiste aux œuvres de bienfaisance et aux invocations des musulmans »
« A l’arrivée d’Oum ‘Atiyya, je l’interrogeai : « As-tu entendu le prophète dire cela ? »
Elle répondit :
« Que mon père puisse être sacrifié pour lui (pour le prophète), je l’ai entendu dire : « Que les jeunes filles nubiles (Qui sont en âge d'être marié) gardées loin des regards et celles qui ont leurs menstrues sortent. Qu’elles assistent aux œuvres de bienfaisance et aux invocations des croyants. Mais pour celles qui ont leurs menstrues, elles doivent se mettre à l’écart de la moussalla »
Hadith n° : 324 du Sahih Boukhari
Cheikh Salim Al Hilali rapporte dans son livre intitulé : « Les règles des deux fêtes » chapitre 11, les Paroles des Savants suivants :
1°) Cheikh Al Islam Ibn Taymiyya a dit :
« Pour cette raison, je dis que la prière de la fête est obligatoire pour toute personne, comme le dis Abou Hanifa (Voir Hashiya b. ‘Âbidin 2/166) et bien d’autres. Et c’est une des paroles de l’Imam Shafi’î et aussi une des deux paroles de l’école de Ahmad Ibn Hanbal.
Quand a ceux qui disent quelle n’est pas obligatoire, si la personne habite trop loin comment peuvent ils dirent cela or, c’est l’un des plus grands rites de l’islam où le nombre de gens est beaucoup plus grand que lors du joumou’a.
Et certain on dit que c’était une obligation kifaya, c'est-à-dire que si une partie de la communauté y est présente, le reste en est acquitté. Cette parole n’est pas juste. »
Voir Majmou’ Al Fatawi 23 /161
2°) L’Imam Shawkâni a dit :
« Saches, que le prophète a toujours observé cette prière lors des deux fêtes, il ne l’a jamais délaissé. Il a ordonné aux gens de s’y rendre et cela même aux servantes, celles qui sont cachées aux regards (les nubiles) et celles qui ont leurs menstrues.
Mais il ordonna à celles qui avaient leurs menstrues de s’éloigner de la prière, mais elles pouvaient assister à ce bienfait et aux invocations des musulmans. »
Il dit à ce sujet :
« Même si une femme n’a pas de jilbab, que l’une de ses compagnes le revête de son jilbab »
Ceci est une preuve que la prière de la fête est obligatoire pour toute personne, comme, il nous a ordonné de nous y rendre, cela est une preuve que la prière est une obligation pour toute personne qui n’a pas d’excuse valable, homme ou femme.
Voir Nayl Al Awtar 3 / 382,383
L’Imam Shawkani dit ensuite :
« La preuve de son obligation, c’est que si la fête tombe le jour du vendredi, la prière du vendredi n’est pas obligatoire, et ce qui n’est pas obligatoire, ne peut annuler ce qui l’est.
Il est rapporté que le Messager d’Allah l’a observé jusqu’à sa mort, de plus il a ordonné aux gens de participer à la prière. »
Voir Rawdatu Al Nadiya 1 / 142
3°) Cheikh Al Albani a dit :
« Son ordre prouve l’obligation de s’y rendre, donc, il va de soit que la prière aussi est obligatoire. Elle est donc obligatoire »
Voir Tamâm Al Minna (344)
4°) Cheikh Mohammed ibn Salih Al Utheimine a dit :
« La prière de « al-'Aîd ». Les Musulmans se sont unanimement consentis sur le fait que la prière de « al-'Aîd » est légiférée.
Certains parmi eux disent :
C’est une Sounnah.
D'autres disent :
C’est une obligation communautaire [Fardh al-Kifâyah].
Et d'autres encore parmi eux disent :
C’est une obligation individuelle [Fardh al-'Ayn], et que celui qui l'a délaisse est un pécheur.
Ils ont cité comme principe le fait que le Prophète (sallallahu 'alayhi wa sallam) a ordonné aux femmes vierges et [les femmes] célibataires, ce qui veut dire, celles qui ordinairement ne sortait pas, d'assister à la prière de « al-'Aîd », mais que celles qui avaient leurs règles [al-Haydh] devaient rester loin du lieu de prière, car il n'est pas permis [à une femme] ayant ses règles de rester dans la mosquée ; il lui est certes permis de traverser [la mosquée] mais pas de s'y installer.
« Ce qui me semble le plus évident sur la base de preuve [ad-Dalîl], c'est que la prière de « Aîd » est une obligation individuelle [Fardh al-'Ayn], et qu'il est obligatoire à chaque personnes d'assister à la prière de « al-'Aîd » à l'exception de ceux qui ont une excuse valable. Et cela est aussi la position de Cheikh Al-Islâm Ibn Taymiyyah. »
Madjmu' Fatâwa de Sheikh Ibn 'Uthaymîne, vol-16 p.216-222
tiré de http://albayan.over-blog.com/article-5047924.html
- anissa
- Nombre de messages : 148
Date d'inscription : 27/12/2006
Re: La prière des 2 fêtes (al idayne) pour la femme
Jeu 28 Déc 2006 - 16:23
Barakallahou Fik abou souleymane pour ces éclaircissements.
Re: La prière des 2 fêtes (al idayne) pour la femme
Ven 29 Déc 2006 - 10:40
L'importance et l'explication du sacrifice
Salam'aleykoum wa rahmatullahi wa barakatuh
Abraham, Ibrahim , dit : « Hasbya Allahou wa n’imal wakil » «Allah me suffit, il est mon meilleur garant». C'est une formule que toute personne prononce quand elle a un problème et il est important d'en comprendre le sens.
Ibrahim a dit cette phrase quand on l'a jeté dans le feu, quand il a eu des problèmes avec sa communauté.
Quand il a dit ça, Allah dans le verset 69 de la sourate 62 Les Prophètes, dit : « Nous dîmes alors : ’’ Ô feu ! Sois pour Ibrahim d’une fraîcheur salutaire ! ’’»
Regardez mes frères, avant que je n’entre dans le sujet précis du dars, la capacité, ou on peut dire la force, d'Allah . Ibrahim était contre sa communauté, il a cassé leurs statues. Quand on a voulu le tuer, Allah pouvait faire en sorte qu’il se sauve, comme Moïse, Mussa .
Ici, Allah aurait pu faire en sorte qu’Ibrahim s'échappe. Mais non ! Il a laissé les ennemis, les mécréants, attraper Ibrahim . Ils ont attrapé Ibrahim, ils ont allumé le feu, Dieu aurait pu faire descendre la pluie et éteindre le feu et c’était fini, non, simplement, Allah est en train de dire à ce petit homme dans ce globe, que sa seule capacité ne pourra rien.
Si Ibrahim s’était échappé, qu’auraient dit les mécréants ? « Si on l’avait attrapé, on aurait fait ceci, on aurait fait cela » ... Mais ils ont attrapé Abraham et « Allumez le feu », Allah n’éteint pas le feu, il laisse le feu allumé. Et vous savez quel genre de feu ? Ils ont ramassé d’immenses bois ; d’ailleurs, ils ont jeté Abraham avec une catapulte. Les flammes étaient tellement immenses qu’on ne pouvait pas s’en approcher.
Le feu ne s’éteint pas. Il n’y a ni pluie, ni eau, rien. On l’a jeté dans le feu pour dire à ce peuple : « Même si vous le prenez, même si vous allumez le feu, même s’il est à l’intérieur du feu, Allah est capable de dire à ce feu-là : ne fais rien ». C’est Allah qui a créé le feu, c’est Allah qui dit au feu d’être froid ou chaud. Voilà la puissance que nous oublions tout le temps quand on a des petits problèmes, nous oublions que Allah est capable de tout. Simplement en se dirigant vers Allah et dire « Hasbya Allahou wa n’imal wakil » - « Allah me suffit, il est mon meilleur garant ».
Maintenant, revenons à Abraham sur lui la paix, Ibrahim , quand il a eu des problèmes avec sa famille, Ibrahim dit dans la sourate As-Saffat, verset 99 : « Et il dit : « Moi, je pars vers mon Seigneur et Il me guidera .». Sa famille, ses parents et toute sa tribu adorent les statues et veulent lui faire du mal. Il décide donc de partir. On appelle cela la première hijra, c'est-à-dire se séparer d’une communauté qui n’est pas bien. Quand tu es dans un lieu et que tu ne t'y sens pas bien, tu n'arrives pas à pratiquer ta religion comme il faut, tu dois chercher un lieu où l’ on adore Allah, comme Il l'a ordonné.
Écoutez bien dans le verset qui suit ce que Ibrahim va dire. « Rabbi hab li mina as-salihin » Il demande : « Seigneur, fais-moi don d'une [progéniture] d'entre les vertueux ». Regardez la demande qu’il fait. Nous, on demanderait : « Ô Allah, donne-moi un enfant, ô Allah, donne-moi un héritier». Ici, on voit bien que Ibrahim ne demande pas un enfant simple mais un enfant vertueux, un enfant pieux.
Ibrahim est arrivé à un certain âge et il n’a pas encore d’enfant, il demande à Allah de lui donner un enfant vertueux. Allah dit :
«Nous lui fîmes donc la bonne annonce d’un garçon (Ismaël) longanime. Puis quand celui-ci fut en âge de l'accompagner, [Abraham] dit : « Ô mon fils, je me vois en songe en train de t’immoler. Vois donc ce que tu en penses». (Ismaël) dit : « Ô mon cher père, fais ce qui t’es commandé: tu me trouveras, s’il plaît à Allah, du nombre des endurants». (sourate 37 - verset 101)
Allah a donné à Ibrahim un enfant et cet enfant est Ismaïl sur lui la paix. Quand Ismaïl est devenu un jeune homme, quand il est devenu pubère, Ibrahim va avoir un compagnon. Comme tout parent, je ne sais pas si vous avez senti cela, quand vous avez le premier enfant, vous lui faites pleins de cadeaux, vous le chouchoutez, vous vous promenez avec lui, vous êtes fiers, vous le prenez partout où vous allez. Quand son fils est devenu pubère, Ibrahim n’était plus tout seul.
Mais voilà l’épreuve de Allah : quand Ismail est devenu plus grand, Dieu révèle à Abraham dans un songe qu’il doit immoler son fils, retenez bien, car vous devrez faire le lien avec ce mot-là et ce qu’on va faire le jour de l'Aid el Adha.
Écoutez bien le dialogue du musulman :
Ibrahim, quand il a parlé à son père, lui a dit : « Ya abati ». En français, ce n’est pas comme Abi « mon père », il dit « abati », o mon cher père. Écoutez la réponse du père : « Ya Ibrahim », o Abraham. Vous avez vu le dialogue entre un mécréant et un musulman ? Le musulman, Abraham parle à son père et dit « Ya abati » ; le père, le mécréant, répond à son fils « Ya Ibrahim ».
Écoutez maintenant le dialogue entre le père et le fils musulman :
Le père dit : « Ya bouneya», o mon cher fils. L’enfant va répondre : « Ya abati », o mon cher père.
Vous avez vu le dialogue entre deux musulmans ? Nous devons prendre un dars (rappel) de la discussion entre Ibrahim et son fils. C’est une leçon inimaginable et on passe dessus comme ça, on lit simplement. Le Coran est un mode d’emploi pour l’humanité, pour savoir comment parler, comment discuter, comment fonctionner.
Alors regardez ça : ô mon fils, mon cher fils, je vois dans le songe que je vais t’immoler. Ibrahim a eu cette Révélation comme il est dit dans certains tafsir à trois reprises. La première fois, il a eu un doute ; la deuxième fois, cela commence à devenir plus clair et la troisième fois, il a compris que c’était une Révélation. Et malgré cela, il met son fils, dans la confidence.
Beaucoup de parents, quand ils discutent avec leurs enfants, parlent comme ceci : « Toi, suis-moi, maintenant on va aller chercher le mouton ». S’il prend son fils avec lui et que son fils lui dit : « Mon père, ce mouton il est… » « ...qu'est-ce que tu y connais toi, tais-toi ! ». Par contre, dans cette histoire, Ibrahim dit à son fils : « Qu’en penses-tu ? ». Comment cela, qu’est-ce qu’il en pense ... c’est un ordre d’Allah ... Simplement, Ibrahim veut que son fils soit dans l’adoration.
Les enfants, quand ils sont adultes et pubères, il faut les prendre comme des amis. Simplement, il faut apprendre aux enfants qu’il y a une différence entre "amis et amis". Il faut l’emmener avec soi lorsqu’on sort. Tu veux acheter quelque chose ? Mets-le dans l’affaire : qu’en penses-tu mon fils, il est bien ce mouton, tu préfères qu’on en choisisse un autre ? Le dialogue avec son enfant doit être comme cela, il faut donner à l’enfant une certaine responsabilité.
Ici, on voit bien que Ibrahim dit à son fils : Vois ce qu’il y a lieu de faire ! Écoutez la réponse de Ismaïl, un autre musulman : « Ô mon cher père, fais ce qui t’es commandé ». Imaginez-vous ça … Un père qui dit à son fils « je me vois en songe en train de t’immoler » et le fils qui répond « Ô mon cher père, fais ce qui t’es commandé ». Pourquoi ? Parce que Ismaïl connaît son père, il sait comment il réagit.
Ce n’est pas un père comme les autres, c'est un prophète, c’est un père qui a de la connaissance, un père qui a de la science, un père qui craint Allah, un père qui sait ce qu’il fait, non pas un père ignorant.
Re: La prière des 2 fêtes (al idayne) pour la femme
Ven 29 Déc 2006 - 10:42
D’ailleurs, j’ouvre une petite parenthèse pour parler d'une situation similaire : quand Ibrahim a emmené Hajar son épouse et Ismaïl dans le désert, Hajar a demandé : « Que fais-tu Ibrahim, tu vas nous laisser ici tous seuls ? » Elle a répété deux, trois fois cette question mais Abraham ne répondit pas. Plus tard seulement Hajar réalisa qu'Abraham est quelqu'un de sage.
Il ne fait pas des actions au hasard, il y a une raison. C’est pour cela qu'elle lui posa l'autre question. Elle ne lui dit pas « Ibrahim, que fais-tu ? », mais elle lui demande « [color=green]Ya Ibrahim, est-ce que c’est Dieu qui t’a ordonné de faire cela ? » Ibrahim lui répond que oui. Écoutez la réponse de Hajar : « [color:645b=green:645b]Puisque c’est Allah qui l’a décidé, tu peux partir, Ibrahim, car Allah ne va pas nous délaisser, Allah viendra à notre secours ».
Revenons à ce dialogue. (Ismaël) dit: «[color=blue]Ô mon cher père, fais ce qui t’es commandé: tu me trouveras, s’il plaît à Allah, du nombre des endurants». Vous voyez que Ismaïl comprend bien la situation. Il entre dans cette épreuve de l’adoration. Et quelle épreuve ! Ecoutez bien le verset suivant, on voit bien que Ismaïl et Ibrahim vont passer à l’action. « [color:645b=blue:645b]Puis quand tous deux se furent soumis (à l’ordre d’Allah) et qu’il l’eut jeté sur le front, » ...
Qu’elle était l’épreuve ? L'épreuve au début ne concernait que Ibrahim, qui voit en songe qu’il doit égorger son fils. Mais regardez ce verset, ils se soumettent tous les deux, Ismaïl est rentré dans cette épreuve, cette adoration, cette soumission «... et qu’il l’eut jeté sur le front», vous voyez bien que l’acte va aller jusqu’à la dernière situation.
Quand il l’a allongé Allah dit :
Ô Ibrahim, tu as cru au songe, tu as exécuté ce qu’Allah t’a ordonné de faire. C’est comme cela qu’on récompense les hommes pieux, qui écoutent, qui obéissent à Allah. Alors, que va-t-il se passer ? Nous allons voir le verset qui nous concerne pour la fête du sacrifice.
Qu’allait sacrifier Abraham ? Il allait sacrifier son fils pour l’adoration de Dieu, mais l’épreuve arrivée à sa fin, Allah intervient et dit en quelque sorte, puisque tu as cru et que tu as passé à l’action, Je vais te récompenser . Que va-t-Il donner comme récompense ? « Et Nous le rançonnâmes d'une immolation généreuse. » (sourate 37, verset 107). La rançon est le mouton. Regardez bien : Allah remplace Ismaïl par une autre rançon, al-fidya , pour que Ismaïl ne soit pas sacrifié.
« Et Nous perpétuâmes son renom dans la postérité : Paix sur Abraham. Ainsi récompensons-Nous les bienfaisants» Dans les générations à venir, le nom d’Abraham sera prononcé. « Car il était de Nos serviteurs croyants. Nous lui fîmes la bonne annonce d'Isaac comme prophète d'entre les gens vertueux. » Allah donne à Ibrahim un mouton à sacrifier à la place de son fils et, en plus, il lui donne un autre enfant, qui s’appelle Ishaq, prophète également.
L'épreuve de Ibrahim consistait à immoler son fils unique ; il reçoit à la place un mouton et ensuite il reçoit un autre enfant. Vous voyez la grandeur de Dieu ? Vous voyez les bienfaits que Allah nous donne ?
Maintenant, Ibrahim a reçu le cadeau après l’épreuve. L’histoire raconte que, quand Ibrahim allait immoler son fils, Iblis avait des problèmes, de gros problèmes. Car Allah avait simplement dit à Iblis « Prosterne-toi », et il n’a pas voulu obéir. Regardez Ibrahim. Il a pour épreuve d’immoler son fils, son unique fils, et il allait s’exécuter.
Le mouton est venu après l’épreuve, les 10 premiers jours de Dhul-hijja vont vous amener au jour du sacrifice, le jour d'el Aid. Est-ce que, dans ces 10 jours, vous avez eu une épreuve ? Est-ce qu’on fait un effort pour mériter ce mouton le jour du sacrifice ?
Quelqu’un dira peut-être qu’il ne préfère pas faire ce sacrifice ; il tombe dans un autre piège, un autre problème. C’est un bienfait que Allah lui a donné. Achète le mouton, fais des méchouis, donne des aumônes et tu gagneras des hassanats. La première goutte de sang qui coule de ton mouton pardonne à toute ta famille présente.
Quand Ibrahim allait immoler son fils, Iblis se mettait au travers de son chemin. Il disait à Ismaïl de ne pas laisse son père l’immoler ; à Ibrahim il disait : « Tu vas égorger ton fils ? ».
Abraham l’a lapidé. C’est ce qu’on fait au pèlerinage. Il y a trois stèles contre lesquelles il faut jeter des pierres ; c’est devenu une adoration.
Iblis a voulu dévier Ibrahim de son adoration et ce dernier lui a jeté à chaque fois sept pierres. Malheureusement, au pèlerinage, les gens croient que Iblis est toujours là. Ils commencent alors à jeter des pierres, des sandales...
Non, Iblis n’est plus là, il ne va pas rester ici ! Il était là pour le pieux Ibrahim. Toi, tu fais ce geste-là dans l’adoration. Si tu veux vraiment viser la stèle, vise-la dans ton coeur, dans ton action.
Le jour où l’on va jeter les cailloux sur les stèles, certains jettent les cailloux en insultant ach-Chaytan, certains visent la stèle avec des pierres, des sandales, des parapluies, peut-être qu’ils vont même blesser leurs frères. Mais que fais-tu mon frère ? Et dès qu’ils ont fini, ils vont vite se raser la barbe ! (Quand on entre en état d'ihram, on ne peut pas se couper les cheveux). Lorsque j’étais au pèlerinage, je suis passé devant un groupe de personnes ; il y avait un qui rasait la barbe d’un autre en disant : « Enlevons cette saleté ! ». Quand ils m’ont vu, ils étaient gênés... « Euh, ce n'est pas une saleté, on plaisante ! » Est-ce cela une adoration ? Le jour où tu as jeté les cailloux sur la stèle, tu viens raser ta barbe ?
Malheureusement, ce qui se passe le jour d'el Aid est encore pire, c’est la guerre ! En ce jour, incha Allah, il ne sera pas juste question d’aller chercher un mouton et de l’égorger. Quand vous direz Bismillah Allahou akbar, il faudra réaliser comment ce bienfait est arrivé là, pourquoi on fête l’aïd.
L’islam a deux grandes fêtes et une de ces deux grandes fêtes aura lieu dans quelques jours. Mes frères et soeurs, nous devons réaliser qu’en tant que musulmans, la question n’est pas simplement d’égorger le mouton, de le ramener et de faire le méchoui. Il faut faire attention ce jour-là. Imagine que le jour où tu égorges le mouton, le jour où tu vas faire ce geste d’adoration, ce jour est celui où l’on voit la majorité des musulmans commettre plein de péchés.
Que ce soit dans l’habillement, dans le comportement, les cousins, cousines, les amis, ça rigolent, ça s’embrassent, ça dansent. Ce jour-là, le jour de l’Aïd, le jour de l’adoration, c’est le jour où on fait la débauche, où on fait le l'illicite ? Alors quel aïd, quel genre d’aïd on a ?
Je vous le rappel mes les frères et soeurs, faites très attention, les jours passent, les semaines passent, les mois passent, et votre année diminue chaque jour. On a demandé à quelqu’un : « Quel âge as-tu ? » Il lui a répondu : « J’ai 30 ans ». Non, les 30 ans, tu les as perdus. Ils sont déjà partis. Mon frère, ma soeur, vous avez combien, 25, 40 ans ? Ils sont partis, ils ne reviendront plus.
Mes frères et soeurs, réalisez que toute la vie du musulman est de l’adoration. Sa vie, tous ces mouvements sont de l'adoration. Aller rendre visite au malade, c’est de l’adoration ; aller dormir, c’est de l’adoration. Tout est de l'adoration. Il n’y a pas de perte de temps pour le musulman. Alors pour l’adoration du jour d'el Aid, n’oubliez pas de jeûner la veille, le jour de Arafat. Sauf ceux qui sont au pèlerinage, ils ne jeûnent pas ce jour-là. Car si tu jeûnes ce jour avec une sincérité, un ikhlas, avec une tawba, un repentir, Allah efface tes péchés de l’année passée et de l’année qui vient. Imaginez-vous, quelle miséricorde ! Simplement aller vers Allah avec l’intention de s'améliorer. Il ne faut pas faire comme certains qui vont au hajj pour "se laver", se purifier et après ils continuent à désobéir. C’est catastrophique d’avoir une intention comme celle-là.
Je dis simplement à mes frères et soeurs de penser à l’aïd, de penser à l’épreuve passée. Le jour de l’aïd et de Arafat, prenez, je le dis encore une fois, le train dans lequel Allah vous invite à monter, repentez-vous, revenez vers Allah, arrêtez d’aller sur internet pour passer votre temps à vous amuser. On ne vous dit pas de ne pas faire de blague, on ne vous dit pas que vous ne pouvez pas rire, simplement rire et faire des blagues ont des règles.
L’islam ne t’a pas laissé faire ce que tu veux, l’islam t’a tout détaillé. L’islam te montre comment tu dois aller aux toilettes, l’islam te montre comment avoir des rapports, l’islam te montre comment dialoguer avec tes enfants, et ainsi de suite.
Je rappelle que le jour de l’aïd, il faut immoler un mouton par famille. Les personnes qui sont en voyage peuvent égorger un mouton mais ce n’est pas une obligation. Pour ceux qui ne sont pas en voyage, la majorité des savants dit que c’est une sunna muaqada, (fortement recommandé) que ce n’est pas une obligation. Personellement, je suis plutôt de l’avis que c’est obligatoire pour chaque famille, pour celui qui en a les moyens. Il doit le faire après avoir fait la prière. La sunna est de partager ce mouton en trois parties : une partie pour manger, une partie pour faire l’aumône et une partie pour offrir.
Une autre chose importante : n’oubliez pas le tahlil (El hamdoulilah) et le takbir (Allahou Akbar) le jour de l’aïd. Dès l'heure du fajr, vous dites le takbir, sans arrêt ; dans la voiture ou dans la rue, vous le dites tout doucement. Et faites sortir tous vos enfants, vos femmes, vos filles, tout le monde doit être présent. Même les femmes indisposées doivent venir pour écouter le dars, faire les douas et le dhikr. Même indisposées, elles doivent faire le dhikr avec les musulmans présents ce jour-là.
C’est également l’heure de de rendre visite aux proches, parents, familles, amis. Pour ceux qui rendent visite aux parents, vous savez que les parents font parfois des choses qui ne sont pas bien. Ne soyez pas durs, ce jour-là. Si vous avez le temps pour faire la dawa ou le rappel, essayez d’être cléments. Si vous voyez qu’il y a des grands manquements, ne restez pas. Le Prophète a dit : «Celui qui voit un mal, qu’il le change, avec sa main, sa langue ou son coeur». Je crois que le jour de l’aïd, il est impossible de changer quoique ce soit car les gens sont dans la fête, dans l'amusement. Essayez de leur faire un rappel doux. Si vous vo yez qu’ils ne savaient pas, alors alhamdulillah. Si vous voyez que vous l’avez déjà dit plusieurs fois et qu’ils ne vous écoutent pas, allez leur rendre visite, dites-leur « Assalam alaykum » et repartez, et qu'Allah accepte nos oeuvres et les vôtres.
Abou Cheyma.
Source : Sajidine.
Il ne fait pas des actions au hasard, il y a une raison. C’est pour cela qu'elle lui posa l'autre question. Elle ne lui dit pas « Ibrahim, que fais-tu ? », mais elle lui demande « [color=green]Ya Ibrahim, est-ce que c’est Dieu qui t’a ordonné de faire cela ? » Ibrahim lui répond que oui. Écoutez la réponse de Hajar : « [color:645b=green:645b]Puisque c’est Allah qui l’a décidé, tu peux partir, Ibrahim, car Allah ne va pas nous délaisser, Allah viendra à notre secours ».
Revenons à ce dialogue. (Ismaël) dit: «[color=blue]Ô mon cher père, fais ce qui t’es commandé: tu me trouveras, s’il plaît à Allah, du nombre des endurants». Vous voyez que Ismaïl comprend bien la situation. Il entre dans cette épreuve de l’adoration. Et quelle épreuve ! Ecoutez bien le verset suivant, on voit bien que Ismaïl et Ibrahim vont passer à l’action. « [color:645b=blue:645b]Puis quand tous deux se furent soumis (à l’ordre d’Allah) et qu’il l’eut jeté sur le front, » ...
Qu’elle était l’épreuve ? L'épreuve au début ne concernait que Ibrahim, qui voit en songe qu’il doit égorger son fils. Mais regardez ce verset, ils se soumettent tous les deux, Ismaïl est rentré dans cette épreuve, cette adoration, cette soumission «... et qu’il l’eut jeté sur le front», vous voyez bien que l’acte va aller jusqu’à la dernière situation.
Quand il l’a allongé Allah dit :
« Voilà que Nous l’appelâmes « Abraham ! Tu as confirmé la vision. C’est ainsi que Nous récompensons les bienfaisant». C’était là certes, l’épreuve manifeste. Et Nous le rançonnâmes d’une immolation généreuse »
Ô Ibrahim, tu as cru au songe, tu as exécuté ce qu’Allah t’a ordonné de faire. C’est comme cela qu’on récompense les hommes pieux, qui écoutent, qui obéissent à Allah. Alors, que va-t-il se passer ? Nous allons voir le verset qui nous concerne pour la fête du sacrifice.
Qu’allait sacrifier Abraham ? Il allait sacrifier son fils pour l’adoration de Dieu, mais l’épreuve arrivée à sa fin, Allah intervient et dit en quelque sorte, puisque tu as cru et que tu as passé à l’action, Je vais te récompenser . Que va-t-Il donner comme récompense ? « Et Nous le rançonnâmes d'une immolation généreuse. » (sourate 37, verset 107). La rançon est le mouton. Regardez bien : Allah remplace Ismaïl par une autre rançon, al-fidya , pour que Ismaïl ne soit pas sacrifié.
« Et Nous perpétuâmes son renom dans la postérité : Paix sur Abraham. Ainsi récompensons-Nous les bienfaisants» Dans les générations à venir, le nom d’Abraham sera prononcé. « Car il était de Nos serviteurs croyants. Nous lui fîmes la bonne annonce d'Isaac comme prophète d'entre les gens vertueux. » Allah donne à Ibrahim un mouton à sacrifier à la place de son fils et, en plus, il lui donne un autre enfant, qui s’appelle Ishaq, prophète également.
L'épreuve de Ibrahim consistait à immoler son fils unique ; il reçoit à la place un mouton et ensuite il reçoit un autre enfant. Vous voyez la grandeur de Dieu ? Vous voyez les bienfaits que Allah nous donne ?
Maintenant, Ibrahim a reçu le cadeau après l’épreuve. L’histoire raconte que, quand Ibrahim allait immoler son fils, Iblis avait des problèmes, de gros problèmes. Car Allah avait simplement dit à Iblis « Prosterne-toi », et il n’a pas voulu obéir. Regardez Ibrahim. Il a pour épreuve d’immoler son fils, son unique fils, et il allait s’exécuter.
Le mouton est venu après l’épreuve, les 10 premiers jours de Dhul-hijja vont vous amener au jour du sacrifice, le jour d'el Aid. Est-ce que, dans ces 10 jours, vous avez eu une épreuve ? Est-ce qu’on fait un effort pour mériter ce mouton le jour du sacrifice ?
Quelqu’un dira peut-être qu’il ne préfère pas faire ce sacrifice ; il tombe dans un autre piège, un autre problème. C’est un bienfait que Allah lui a donné. Achète le mouton, fais des méchouis, donne des aumônes et tu gagneras des hassanats. La première goutte de sang qui coule de ton mouton pardonne à toute ta famille présente.
Quand Ibrahim allait immoler son fils, Iblis se mettait au travers de son chemin. Il disait à Ismaïl de ne pas laisse son père l’immoler ; à Ibrahim il disait : « Tu vas égorger ton fils ? ».
Abraham l’a lapidé. C’est ce qu’on fait au pèlerinage. Il y a trois stèles contre lesquelles il faut jeter des pierres ; c’est devenu une adoration.
Iblis a voulu dévier Ibrahim de son adoration et ce dernier lui a jeté à chaque fois sept pierres. Malheureusement, au pèlerinage, les gens croient que Iblis est toujours là. Ils commencent alors à jeter des pierres, des sandales...
Non, Iblis n’est plus là, il ne va pas rester ici ! Il était là pour le pieux Ibrahim. Toi, tu fais ce geste-là dans l’adoration. Si tu veux vraiment viser la stèle, vise-la dans ton coeur, dans ton action.
Le jour où l’on va jeter les cailloux sur les stèles, certains jettent les cailloux en insultant ach-Chaytan, certains visent la stèle avec des pierres, des sandales, des parapluies, peut-être qu’ils vont même blesser leurs frères. Mais que fais-tu mon frère ? Et dès qu’ils ont fini, ils vont vite se raser la barbe ! (Quand on entre en état d'ihram, on ne peut pas se couper les cheveux). Lorsque j’étais au pèlerinage, je suis passé devant un groupe de personnes ; il y avait un qui rasait la barbe d’un autre en disant : « Enlevons cette saleté ! ». Quand ils m’ont vu, ils étaient gênés... « Euh, ce n'est pas une saleté, on plaisante ! » Est-ce cela une adoration ? Le jour où tu as jeté les cailloux sur la stèle, tu viens raser ta barbe ?
Malheureusement, ce qui se passe le jour d'el Aid est encore pire, c’est la guerre ! En ce jour, incha Allah, il ne sera pas juste question d’aller chercher un mouton et de l’égorger. Quand vous direz Bismillah Allahou akbar, il faudra réaliser comment ce bienfait est arrivé là, pourquoi on fête l’aïd.
L’islam a deux grandes fêtes et une de ces deux grandes fêtes aura lieu dans quelques jours. Mes frères et soeurs, nous devons réaliser qu’en tant que musulmans, la question n’est pas simplement d’égorger le mouton, de le ramener et de faire le méchoui. Il faut faire attention ce jour-là. Imagine que le jour où tu égorges le mouton, le jour où tu vas faire ce geste d’adoration, ce jour est celui où l’on voit la majorité des musulmans commettre plein de péchés.
Que ce soit dans l’habillement, dans le comportement, les cousins, cousines, les amis, ça rigolent, ça s’embrassent, ça dansent. Ce jour-là, le jour de l’Aïd, le jour de l’adoration, c’est le jour où on fait la débauche, où on fait le l'illicite ? Alors quel aïd, quel genre d’aïd on a ?
Je vous le rappel mes les frères et soeurs, faites très attention, les jours passent, les semaines passent, les mois passent, et votre année diminue chaque jour. On a demandé à quelqu’un : « Quel âge as-tu ? » Il lui a répondu : « J’ai 30 ans ». Non, les 30 ans, tu les as perdus. Ils sont déjà partis. Mon frère, ma soeur, vous avez combien, 25, 40 ans ? Ils sont partis, ils ne reviendront plus.
Mes frères et soeurs, réalisez que toute la vie du musulman est de l’adoration. Sa vie, tous ces mouvements sont de l'adoration. Aller rendre visite au malade, c’est de l’adoration ; aller dormir, c’est de l’adoration. Tout est de l'adoration. Il n’y a pas de perte de temps pour le musulman. Alors pour l’adoration du jour d'el Aid, n’oubliez pas de jeûner la veille, le jour de Arafat. Sauf ceux qui sont au pèlerinage, ils ne jeûnent pas ce jour-là. Car si tu jeûnes ce jour avec une sincérité, un ikhlas, avec une tawba, un repentir, Allah efface tes péchés de l’année passée et de l’année qui vient. Imaginez-vous, quelle miséricorde ! Simplement aller vers Allah avec l’intention de s'améliorer. Il ne faut pas faire comme certains qui vont au hajj pour "se laver", se purifier et après ils continuent à désobéir. C’est catastrophique d’avoir une intention comme celle-là.
Je dis simplement à mes frères et soeurs de penser à l’aïd, de penser à l’épreuve passée. Le jour de l’aïd et de Arafat, prenez, je le dis encore une fois, le train dans lequel Allah vous invite à monter, repentez-vous, revenez vers Allah, arrêtez d’aller sur internet pour passer votre temps à vous amuser. On ne vous dit pas de ne pas faire de blague, on ne vous dit pas que vous ne pouvez pas rire, simplement rire et faire des blagues ont des règles.
L’islam ne t’a pas laissé faire ce que tu veux, l’islam t’a tout détaillé. L’islam te montre comment tu dois aller aux toilettes, l’islam te montre comment avoir des rapports, l’islam te montre comment dialoguer avec tes enfants, et ainsi de suite.
Je rappelle que le jour de l’aïd, il faut immoler un mouton par famille. Les personnes qui sont en voyage peuvent égorger un mouton mais ce n’est pas une obligation. Pour ceux qui ne sont pas en voyage, la majorité des savants dit que c’est une sunna muaqada, (fortement recommandé) que ce n’est pas une obligation. Personellement, je suis plutôt de l’avis que c’est obligatoire pour chaque famille, pour celui qui en a les moyens. Il doit le faire après avoir fait la prière. La sunna est de partager ce mouton en trois parties : une partie pour manger, une partie pour faire l’aumône et une partie pour offrir.
Une autre chose importante : n’oubliez pas le tahlil (El hamdoulilah) et le takbir (Allahou Akbar) le jour de l’aïd. Dès l'heure du fajr, vous dites le takbir, sans arrêt ; dans la voiture ou dans la rue, vous le dites tout doucement. Et faites sortir tous vos enfants, vos femmes, vos filles, tout le monde doit être présent. Même les femmes indisposées doivent venir pour écouter le dars, faire les douas et le dhikr. Même indisposées, elles doivent faire le dhikr avec les musulmans présents ce jour-là.
C’est également l’heure de de rendre visite aux proches, parents, familles, amis. Pour ceux qui rendent visite aux parents, vous savez que les parents font parfois des choses qui ne sont pas bien. Ne soyez pas durs, ce jour-là. Si vous avez le temps pour faire la dawa ou le rappel, essayez d’être cléments. Si vous voyez qu’il y a des grands manquements, ne restez pas. Le Prophète a dit : «Celui qui voit un mal, qu’il le change, avec sa main, sa langue ou son coeur». Je crois que le jour de l’aïd, il est impossible de changer quoique ce soit car les gens sont dans la fête, dans l'amusement. Essayez de leur faire un rappel doux. Si vous vo yez qu’ils ne savaient pas, alors alhamdulillah. Si vous voyez que vous l’avez déjà dit plusieurs fois et qu’ils ne vous écoutent pas, allez leur rendre visite, dites-leur « Assalam alaykum » et repartez, et qu'Allah accepte nos oeuvres et les vôtres.
Abou Cheyma.
Source : Sajidine.
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