Qu’est ce que la bid’a (Innovation Religieuse) ?
Mer 28 Nov 2007 - 18:30
Qu’est ce que la bid’a ?
Shaikh ‘Ali Hassan Al-Halabi
www.salafs.com
Shaikh ‘Ali Hassan Al-Halabi
www.salafs.com
C'est un point très important qui, lorsqu’il est discuté, clarifie des principes détaillés sous la lumière desquels on peut savoir si une action est une bid’a ou non.
Ceci parce qu'Allah, le Béni et Glorifié, n'acceptera pas une action tant que deux conditions ne sont pas remplies:
Qu’elle soit faite sincèrement, en cherchant la Face d'Allah, le Tout Puissant.
Qu’elle soit correcte et elle ne peut être correcte que lorsqu’elle est en conformité avec la Sunna, et non en contradiction.
Hujja Nabi (p. 100) de notre cheikh Al-Albani (ra). Je dis et c’est sur ces deux principes que cheikh Al Islam ibn Taymiya a basé son superbe livre 'Al-‘Ubudiya
le cheikh Al-Albani, a dit dans son livre Ahkam Al-Jana'iz (p. 242) :
« Certes la bid'a que la Shari'a a textuellement exposé comme étant un égarement comporte de nombreux types :
1. Tout qui contredit la Sunna, que ce soit une action, parole ou croyance, même si cela provient d'un ijtihad.
Je dis (shaikh ‘Ali Hassan) : As-Suyuti dit dans Al-Amr bil-Ittiba’ (pp. 92-93) :
« Cela varie selon les différentes circonstances et la mesure dans laquelle elle contredit la Shari'a. Parfois cela mène à ce qui nécessiterait l’interdiction et parfois cela n'excède pas les limites du détestable. Il est possible à tout juriste habile de différencier les deux types, surtout s'il a une connaissance enracinée et la foi.
Plutôt toutes les innovations dans la religion sont interdites
Cette catégorie d'innovation vile se divise en deux :
A. Dans les questions de croyance qui mènent à l’égarement et à la perte.
Les adhérents des sectes égarées sont de 6 types et chaque type est divisé en 12 sectes – ce qui donne les 72 sectes dont le prophète (sas) nous a informés qu’elles seraient dans le Feu. Nous n’allons pas les détailler ici, mais celui qui s’accroche à la Sunna et à la Jama'a et voit clairement les bases et les ramifications de ces innovations sera parmi la Secte Sauvée avec la Permission d'Allah.
B. Les actions sont divisées en deux :
Le type que chacun connaît, l'élite et la masse, pour être une bid'a, interdite ou détestée.
Le type que la majorité pense être des actes d'adoration et des moyens de se rapprocher d'Allah et une Sunna.
Ainsi, dans le premier type, est tombé un groupe d’ignares - ceux qui ont cessé de suivre les imams de la Religion - ceux qui appartiennent au Faqr dont la réalité doit être pauvre de foi, en se liant d’amitié aux femmes et en restant seul avec elles.
Ceci est interdit d’après le consensus des musulmans et celui qui considère que cela est licite est un mécréant. Celui qui fait cela, en le considérant de moindre importance est un pécheur, égaré et égarant (les gens), ayant abandonné la religion et s’étant détaché de la Jama'a des musulmans – qu’Allah nous éloigne de celui qui le fait – car regarder les femmes qu’il n’a pas le droit de regarder et rester seul avec elles et les écouter parler est illicite (haram) pour toute personne pubère, à moins qu'il n’ait des liens de parenté. Haram selon le Livre, la Sunna et le consensus des musulmans.
Ce n'est pas le lieu pour détailler les preuves concernant cela, plutôt le but est de clarifier ce qui constitue une bid'a et ce qui en constitue la preuve et ceci n'est pas caché du musulman. »
Puis il a dit (p. 153) :
Quant au deuxième type que les gens pensent être une obéissance à Allah et un moyen de se rapprocher de Lui, alors que ce n'est pas le cas, ou le laisser est meilleur que de le pratiquer - alors c'est ce que le Législateur a ordonné de faire sous une forme spécifique, à un temps spécifique ou en lieu spécifique. Par exemple, jeûner le jour et tourner autour de la Ka'ba. Ou ce qui a été commandé à une personne spécifique comme les choses spécifiques au prophète (sas), si bien que l'ignare trouverait une analogie avec lui et les accomplirait alors qu’il lui est interdit de les faire, ou qu’il fasse une analogie entre une adoration et une autre, sans prendre en considération le temps et le lieu.
Puis notre sheikh a dit :
2. Chaque chose par laquelle le rapprochement d’Allah est cherché, mais que le messager d'Allah (sas) a interdit.
Je dis : Comme jeûner continuellement, ou spécifiquement, le jour du Jumu'a jeûner ou prier la nuit et ce qui se rapproche de cela. Ceci parce qu’en elles, ce sont des choses qui rapprochent d'Allah, car à la base ce sont des adorations, mais elles ne rapprochent pas d'Allah, car elles sont faites d’une manière interdite.
As-Suyuti dit dans Al-Amr bil-Ittiba' (p. 152) en mentionnant la bid'a :
« … Et cela arrive chez certains d'entre eux en raison de leur désir d'exécuter beaucoup d'adorations et d’actes d'obéissance, donc leur désir les mène à faire cela en des temps et lieux où la Shari'a a interdit de les pratiquer.
Par cela, il y a ce que l'on interdit et ce que l'on déteste. L'ignorance et l'ornement de Shaytan mettent ces gens dans un dilemme lorsqu’ils disent : « Ce sont des actes d'obéissance, il est établi qu'ils ont été faits à d'autres moments, donc nous les ferons continuellement, car Allah ne nous punira jamais pour des actes d'obéissance sans regarder le moment où nous les exécutons! »
Puis notre shaykh a dit :
3. « Chaque chose ne peut être légiférée que par un texte et il n’y a aucun texte pour cela alors c'est une bid'a, à l'exception de ce qui est rapporté d'un compagnon qui accomplissait régulièrement cet acte, sans l’objection de quiconque. »
Je dis : Abu Sulayman Ad-Darani a dit :
« Il n’appartient pas à celui qui reçoit l'inspiration (ilham) que quelque chose est parmi les bonnes actions de le mettre en pratique, jusqu’à ce qu'il l'entende d'un texte. Ainsi quand il l'entend d'un texte il doit le mettre en pratique et louer Allah que ce qui est dans son cœur soit conforme au texte. »[ Al-Ba'ith (p. 108) d'Abû Shama.]
Et il n'y a rien qui a été dit de plus beau que la parole de l’imam Ibrahim Nakha'i :« Si les compagnons avaient essuyé (mas’h) sur leurs ongles alors je ne les aurais pas lavés en raison de la grande vertu de leur suivi. »Al-Ibana (n°254) d'Ibn Batta.
Ibn Abi Ad-Dunya rapporte dans Kitab Al-Iyal (n°56) que ‘Ata a dit :« J'ai interrogé ‘Aisha à propos de la ‘aqiqa : quel est ton avis sur celui qui sacrifie un chameau d'abattage ? ' Elle a répondu : La Sunna est meilleure et plus excellente. »
Je dis : Et y a-t-il quelque chose de meilleur à suivre !![/
On a interrogé Taqi As-Subki dans ses Fatawa (2/549) sur une question nouvellement inventée et pratiquée par certains de ses contemporains à qui il a répondu :
« La louange est à Allah. C'est un bid'a sans aucun doute et personne ne doit avoir de doute sur cela. Il est suffisant de déclarer que l'on ne l'a pas connu du temps du prophète (sas) et ni du temps des Sahaba et cela n’est connu d’aucun des savants des Salaf. »
Ce sont des mots en or qui cimentent ce qui a précédé, que la Shari'a est suffisante et complète et que le droit de législation appartient à Allah. Il n'est pas permis d'outrepasser ses limites ou d’inventer de nouvelles choses.
Re: Qu’est ce que la bid’a (Innovation Religieuse) ?
Mer 28 Nov 2007 - 18:31
Parmi les exemples de ceci est ce qu'Al-Hakim dit dans son Mustadrak (1/370) en commentaire au hadith qui est rapporté concernant la prohibition de l'écriture sur les tombes [dont la base est dans Sahih Muslim (n° 970)] :
« Ce hadith ne doit pas être appliqué ! En effet les imams des musulmans de l'est à l'ouest ont des mots écrits sur leurs tombes, c'est une action que les Khalaf ont pris des Salaf ! »
Adh-Dhahabi a suivi cette déclaration en la corrigeant et en disant :
« Ce que vous dites n'a aucune conséquence ! Nous ne connaissons aucun compagnon qui ait fait cela, plutôt c’est quelque chose qui a été introduit par quelque tabi'in et ceux qui sont venus après eux parce que la prohibition ne les a pas atteints (c’est à dire qu’ils ne la connaissaient pas). »
Une discussion détaillée concernant cela suit plus tard.
Puis notre shaykh a dit :
4. « Les choses qui sont prises comme adoration, mais sont en réalité des habitudes des mécréants. »
Je dis : As-Suyuti dit dans Al-Amr bil-Ittiba’ (p. 141) :
« Et parmi les bid'a et les mauvaises actions est de ressembler aux mécréants et de se joindre à eux et accepter leur fêtes et festivités maudites comme cela est fait par beaucoup de musulmans ignorants … »
Shaykh ibn Al-Islam Taymiya dit dans Iqtida As-Sirat Al-Mustaqim (p. 214) :« L’ensemble de ces actions prises des chrétiens et d'autres qui ne sont pas rapportées (dans notre religion) - Satan les a ornés et les a faits sembler attirantes à ceux qui revendiquent l’islam, et il a fait que leurs cœurs les acceptent et aient une bonne opinion d'elles. Ainsi ceux-ci (les musulmans) ont ajouté certaines choses et enlevé d'autres, ils ont mis en avant certaines et retardé d'autres, de même qu'ils changeaient quelques aspects de la Vraie Religion. Mais en raison de ces jours (de fête) et de leurs semblables qui ont été spécifiés alors que la Shari'a ne l'a pas fait, et les rendre spéciaux dans la Religion est faux et invalide plutôt la base du fait de les rendre spéciaux vient de la religion des mécréants, et en réalité, cette spécification leur ressemble.
Et il n'est pas possible que quelques ignares pensent qu'en changeant ces aspects venus des mécréants, ils ont réussi dans leur opposition à eux, comme cela est arrivé dans le cas du jeûne le Jour de ‘Ashura. Ceci parce que la base de ce jeûne a été légiférée pour nous et ils avaient l’habitude de le faire, mais la forme de notre jeûne diffère du leur. Quant à ce qui ne fait nullement partie de notre Religion, et est plutôt parmi leur religion innovée et abrogée, alors nous ne devons pas leur ressembler - ni dans sa base, ni sa description. »
Je dis (le cheikh Ali hassan) : Un des exemples les plus clairs de cela qui a été inventé dans le passé par beaucoup de musulmans ignorants est la célébration annuelle du Mawlid du messager (sas). En cela, ils ressemblent aux juifs et chrétiens qui font ce genre de célébrations dans leur fêtes et saisons festives !!
J'ai réfuté les doutes que ces gens ont levé dans mon introduction au livre, Al-Mawrid fi Amal Al-Mawlid de Taj Al-Fakihani et la louange est à Allah.
Alors notre shaykh dit :
5. « Ce que certains savants, particulièrement les derniers, ont textuellement exposé comme étant recommandé alors qu'il n'y a aucune preuve pour cela. »
Je dis : Malheureusement les exemples de ceci sont abondants. Parmi eux est ce que An-Nawawi (ra) cite d'Abul-Hassan Al-Qazwayni dans Al-Adhkar (p. 276) qu'il a dit :
« On recommande à celui qui voyage de réciter : « li Ilafi Quraysh » parce que cela le préserve de tout mal »!
Et An-Nawawi a approuvé cela !!
Notre shaykh, Al-Allamah Al-Albani dit à la suite de cela dans Silsila Ad-Da'ifa (1/374) :
« C'est légiférer quelque chose dans la religion pour laquelle il n'y a aucune preuve sauf la simple revendication, donc où qu’il aille cela le protège de tout mal ?! Certes, ce genre d'avis pour lequel rien n’est rapporté dans le Livre ou la Sunna aurait été parmi les moyens de changer cette religion par des voies que l'on ne connaît pas, si Allah n’avait promis de la sauvegarder. »
As-Sakhawi dit dans Ibtihaj bi Adhkar Al-Musafir wa Al-Hajj (p. 17) : Je n'ai rencontré aucun hadith concernant cela. »
Puis notre shaykh dit :
6. « Tout acte d'adoration dont le mode d'exécution vient seulement d’un hadith faible ou inventé. »
Je dis (le cheikh ali hassan): Il a aussi dit dans Hajja Nabi (p. 102) en comptant les différents aspects de la bid'a : « Il n'est pas permis de dépendre d’un hadith faible ou de l’attribuer au prophète (sas) et à notre avis il n'est pas permis d'agir sur un tel hadith. C'est l'avis d'un groupe des savants comme ibn Taymiya et d'autres …
Quant au hadith inventé ou qui n'a aucune base alors ce fait n'était connu par aucuns des juristes et c’est pourquoi ils ont des jugements basés sur eux ! Ceux-ci sont le cœur de la bid'a et des choses nouvellement inventées. »
Un exemple de ceci est Salat Al-Ragha'ib que l'on prie le premier vendredi de Rajab. As-Suyuti dit dans Al-Amr bil-Ittiba’ (p. 166) : « Sachez, qu’Allah vous fasse miséricorde, que glorifier ce jour et cette nuit a été inventé dans l’islam après le 4e siècle et le hadith à ce sujet est inventé selon l'accord des savants. Le contenu de ce hadith concerne l'excellence du jeûne ce jour et la prière pendant cette nuit et ils l'ont appelé Salat Al-Ragha'ib !
Quant à ce sur quoi sont les savants, est d’interdire la spécification de ce jour pour le jeûne et interdire la prière pendant la nuit avec cette prière inventée et tout qui contiendrait l'exaltation de ce jour comme les banquets et ornements, etc, avec le but que ce jour arrive au même niveau que d'autres jours (normaux). »
Référez-vous à : Iqtida As-Sirat Al-Mustaqim (p.283), Al-Fatawa Al-Kubra (1/177), Al-Ba'ith (p. 39), Tabyin Al-Ajab (p.47), Al-Madhkal (1/293), Masajila Ilmiya d'ibn Salah et Al-Izz ibn Abd As-Salam. Référez-vous aussi à Al-Mawdu'at (2/124) et Al-La'i Al-Masnu'a (2/57).
« Ce hadith ne doit pas être appliqué ! En effet les imams des musulmans de l'est à l'ouest ont des mots écrits sur leurs tombes, c'est une action que les Khalaf ont pris des Salaf ! »
Adh-Dhahabi a suivi cette déclaration en la corrigeant et en disant :
« Ce que vous dites n'a aucune conséquence ! Nous ne connaissons aucun compagnon qui ait fait cela, plutôt c’est quelque chose qui a été introduit par quelque tabi'in et ceux qui sont venus après eux parce que la prohibition ne les a pas atteints (c’est à dire qu’ils ne la connaissaient pas). »
Une discussion détaillée concernant cela suit plus tard.
Puis notre shaykh a dit :
4. « Les choses qui sont prises comme adoration, mais sont en réalité des habitudes des mécréants. »
Je dis : As-Suyuti dit dans Al-Amr bil-Ittiba’ (p. 141) :
« Et parmi les bid'a et les mauvaises actions est de ressembler aux mécréants et de se joindre à eux et accepter leur fêtes et festivités maudites comme cela est fait par beaucoup de musulmans ignorants … »
Shaykh ibn Al-Islam Taymiya dit dans Iqtida As-Sirat Al-Mustaqim (p. 214) :« L’ensemble de ces actions prises des chrétiens et d'autres qui ne sont pas rapportées (dans notre religion) - Satan les a ornés et les a faits sembler attirantes à ceux qui revendiquent l’islam, et il a fait que leurs cœurs les acceptent et aient une bonne opinion d'elles. Ainsi ceux-ci (les musulmans) ont ajouté certaines choses et enlevé d'autres, ils ont mis en avant certaines et retardé d'autres, de même qu'ils changeaient quelques aspects de la Vraie Religion. Mais en raison de ces jours (de fête) et de leurs semblables qui ont été spécifiés alors que la Shari'a ne l'a pas fait, et les rendre spéciaux dans la Religion est faux et invalide plutôt la base du fait de les rendre spéciaux vient de la religion des mécréants, et en réalité, cette spécification leur ressemble.
Et il n'est pas possible que quelques ignares pensent qu'en changeant ces aspects venus des mécréants, ils ont réussi dans leur opposition à eux, comme cela est arrivé dans le cas du jeûne le Jour de ‘Ashura. Ceci parce que la base de ce jeûne a été légiférée pour nous et ils avaient l’habitude de le faire, mais la forme de notre jeûne diffère du leur. Quant à ce qui ne fait nullement partie de notre Religion, et est plutôt parmi leur religion innovée et abrogée, alors nous ne devons pas leur ressembler - ni dans sa base, ni sa description. »
Je dis (le cheikh Ali hassan) : Un des exemples les plus clairs de cela qui a été inventé dans le passé par beaucoup de musulmans ignorants est la célébration annuelle du Mawlid du messager (sas). En cela, ils ressemblent aux juifs et chrétiens qui font ce genre de célébrations dans leur fêtes et saisons festives !!
J'ai réfuté les doutes que ces gens ont levé dans mon introduction au livre, Al-Mawrid fi Amal Al-Mawlid de Taj Al-Fakihani et la louange est à Allah.
Alors notre shaykh dit :
5. « Ce que certains savants, particulièrement les derniers, ont textuellement exposé comme étant recommandé alors qu'il n'y a aucune preuve pour cela. »
Je dis : Malheureusement les exemples de ceci sont abondants. Parmi eux est ce que An-Nawawi (ra) cite d'Abul-Hassan Al-Qazwayni dans Al-Adhkar (p. 276) qu'il a dit :
« On recommande à celui qui voyage de réciter : « li Ilafi Quraysh » parce que cela le préserve de tout mal »!
Et An-Nawawi a approuvé cela !!
Notre shaykh, Al-Allamah Al-Albani dit à la suite de cela dans Silsila Ad-Da'ifa (1/374) :
« C'est légiférer quelque chose dans la religion pour laquelle il n'y a aucune preuve sauf la simple revendication, donc où qu’il aille cela le protège de tout mal ?! Certes, ce genre d'avis pour lequel rien n’est rapporté dans le Livre ou la Sunna aurait été parmi les moyens de changer cette religion par des voies que l'on ne connaît pas, si Allah n’avait promis de la sauvegarder. »
As-Sakhawi dit dans Ibtihaj bi Adhkar Al-Musafir wa Al-Hajj (p. 17) : Je n'ai rencontré aucun hadith concernant cela. »
Puis notre shaykh dit :
6. « Tout acte d'adoration dont le mode d'exécution vient seulement d’un hadith faible ou inventé. »
Je dis (le cheikh ali hassan): Il a aussi dit dans Hajja Nabi (p. 102) en comptant les différents aspects de la bid'a : « Il n'est pas permis de dépendre d’un hadith faible ou de l’attribuer au prophète (sas) et à notre avis il n'est pas permis d'agir sur un tel hadith. C'est l'avis d'un groupe des savants comme ibn Taymiya et d'autres …
Quant au hadith inventé ou qui n'a aucune base alors ce fait n'était connu par aucuns des juristes et c’est pourquoi ils ont des jugements basés sur eux ! Ceux-ci sont le cœur de la bid'a et des choses nouvellement inventées. »
Un exemple de ceci est Salat Al-Ragha'ib que l'on prie le premier vendredi de Rajab. As-Suyuti dit dans Al-Amr bil-Ittiba’ (p. 166) : « Sachez, qu’Allah vous fasse miséricorde, que glorifier ce jour et cette nuit a été inventé dans l’islam après le 4e siècle et le hadith à ce sujet est inventé selon l'accord des savants. Le contenu de ce hadith concerne l'excellence du jeûne ce jour et la prière pendant cette nuit et ils l'ont appelé Salat Al-Ragha'ib !
Quant à ce sur quoi sont les savants, est d’interdire la spécification de ce jour pour le jeûne et interdire la prière pendant la nuit avec cette prière inventée et tout qui contiendrait l'exaltation de ce jour comme les banquets et ornements, etc, avec le but que ce jour arrive au même niveau que d'autres jours (normaux). »
Référez-vous à : Iqtida As-Sirat Al-Mustaqim (p.283), Al-Fatawa Al-Kubra (1/177), Al-Ba'ith (p. 39), Tabyin Al-Ajab (p.47), Al-Madhkal (1/293), Masajila Ilmiya d'ibn Salah et Al-Izz ibn Abd As-Salam. Référez-vous aussi à Al-Mawdu'at (2/124) et Al-La'i Al-Masnu'a (2/57).
Re: Qu’est ce que la bid’a (Innovation Religieuse) ?
Mer 28 Nov 2007 - 18:31
Puis notre shaykh a dit :
7. « Excéder dans l’adoration. »
Je dis : Allah blâme les mécréants pour leur extrémisme dans leur religion en disant : « Ô gens du Livre (Chrétiens), n’exagérez pas dans votre religion, et ne dites d’Allah que la vérité. » [An-Nisa : 171]
Le messager d'Allah (sas) a averti contre cela en disant :
« Je vous mets en garde contre l'extrémisme dans la religion, en effet ceux qui sont venus avant que vous n'ont été détruits qu’en raison de leur extrémisme dans la religion. » An-Nasa'i (5/268)
Shaykh Al-Islam ibn Taymiya dit dans Iqtida Sirat Al-Mustaqim (1/72) :« Exagérer en ce qui concerne les prophètes et les pieux est arrivé parmi quelques groupes de fidèles et soufis, au point que beaucoup d'entre eux ont mélangé cela avec la croyance en l’incarnation et ittihad qui a fini par être plus vil que la parole des chrétiens ou parfois semblable ou parfois un peu moins que cela. »
Tous cela tombe sous la signification d’excéder dans l'adoration.
La signification d'excès (ghulu) est de transgresser les limites appropriées. Parmi les exemples de cet excès est ce que certaines personnes disent dans l'éloge du prophète (sas) :
Certes c’est toi qui accorde le plaisir et le mal de ce monde
Parmi ta connaissance est la connaissance des Tables Préservées et de la Plume
Peut-il y avoir un excès plus extrême que cela ?!
L’imam As-Shatibi a dit dans Al-Muwafaqat (2/242) : « Dans les limites de temps mises par le Législateur pour les actes d'adoration, obligatoires et recommandés, à certains temps connus pour des raisons apparentes ou non, résident assez pour amener la certitude que la raison derrière la législation est de tenir les actions continues et constantes.
Il est dit concernant la Parole d'Allah : « Mais ils ne l’observèrent pas comme il se devait. » [Al-Hadid : 27] qu'en effet leur manque d’observation de cela réside en son abandon après l’avoir commencé et pratiqué (un court moment.)
A ce stade nous pouvons tirer un jugement pour ce que les soufis font en ce qui concerne l'exécution de rituels et dhikr (wird) à certains moments. »
Je dis (toujours le sheikh Ali hassan) : A ce point, il serait bon de mentionner le livre publié par Al-Luknawi Abû Al-Hasanat, Iqama Al-Hujja ala Anna Al-Ikthar min Ad- Ta'bud Laysa bi Bida'a. Il déclare bon ce qui a été rapporté de certains savants et imams en ce qui concerne l’exercice à l'extrême dans l'adoration, comme rester debout la nuit entière pour prier, ou réciter tout le Qur'an en une raka'a, ou faire 1000 raka'at !
L’énorme majorité de ces narrations est rapportée par des chaînes desquelles on ne peut dépendre ! Ces citations sont-elles des actions légiférées par la Shari'a ou des innovations nouvellement inventées ?!
Je dis : Il n'y a aucun doute dans les yeux de celui qui comprend la signification de la Sunna et la signification correcte de la bid'a et dont le cœur a orné pour lui le suivi continu de la Sunna et a enlaidi le suivi de la bid'a, que ces voies, manières et dépassement des limites sont en opposition avec la Sunna du prophète (sas), et tombent en fait dans ce qu'on a interdit - excéder dans la religion et l'innovation méprisable.
L’imam Adh-Dhahabi dit dans son livre étonnant Siyar Al-A'lam Nubala (3/84-86) après la mention de la parole du prophète (sas) à ‘Abdullah ibn ‘Amru, « … récite le Qur'an en sept jours et ne va pas au-delà de cela. » [Rapporté par Muslim]
« Il est authentiquement rapporté du messager d'Allah (sas) que cela a été réduit à 3 nuits et il a interdit de réciter le Qur'an en moins que cela.
Rapporté par Abû Dawud (n°1394), At-Tirmidhi (n°2950), ibn Maja (n° 1347), Al-Baghawi (4/498) d’après ‘Abdullah ibn ‘Amru que le prophète (sas) a dit : « la personne qui récite le Qur'an en moins de trois (nuits) ne l'a pas compris. »]
Ceci à un moment où tout le Qur’an n’était pas révélé, ensuite après cette parole du prophète (sas) le reste du Qur'an a été révélé. Le dernier niveau de l’interdiction est qu'il est répréhensible de réciter tout le Qur'an en moins de trois nuits. Il n'y a aucune compréhension ou contemplation de la part de celui qui le récite en moins de trois nuits. S'il était lu et récité en une semaine et ceci constamment, cela serait une action excellente et la religion serait facile.
Par Allah la récitation d’un 7e du Qur'an pendant At-Tahajjud, avec la préservation des prières surérogatoires prescrites et la prière de Duha et la prière de salutation de la mosquée, avec la préservation des rappels authentiquement rapportés, des invocations au sommeil, au réveil, après les prières prescrites et à la rupture du jeûne, avec l'étude de la science bénéfique et en se consacrant à cela sincèrement pour Allah, la recommandation du bien et l’interdiction du mal, la guidée des ignorants et leur enseignement, la réprimande au pécheur et les choses semblables, avec l'exécution des actions obligatoires et l’éloignement des péchés principaux, la constance dans l’invocation et la recherche du pardon et de la miséricorde, le respect des liens de parenté, l’humilité et la sincérité dans tout de ce qui a été mentionné – certes il y a en tout cela une grande occupation. C'est la position des Gens de la Droite et des Pieux Awliya d'Allah, dans tout ce qui a été mentionné.
Donc quand le serviteur s’occupe à essayer de finir tout le Qur'an en une nuit, il s'est opposé à la Religion Droite et devient incapable de faire beaucoup de ce que nous avons mentionné et il n'a pas médité ce qu'il a récité.
Voici le maître, le serviteur, le Compagnon qui disait alors qu’il avait vieilli : « Malheur à moi, si seulement j'avais accepté l’autorisation donnée par le messager d'Allah (sas) »Bukhari
Cela parce qu'il lui a été dit par le prophète (sas) concernant le jeûne surérogatoire, il continuait à réduire (le temps entre les jeûnes) au point qu'il a dit : « Jeûne un jour et romps ton jeûne un jour, c'est le jeûne de mon frère Dawud. »Même hadith que ci-dessus
Et il (sas) ordonné de dormir une partie de la nuit en disant : « mais je prie la nuit et je dors, je jeûne et je romps le jeûne, j'épouse les femmes et je mange de la viande, donc celui qui se détourne de ma Sunna n'est pas de moi. »Bukhari et Muslim
Qu’Allah nous inspire, ainsi qu’à vous, de suivre la meilleur des voies et de nous écarter des désirs et de l’opposition (à la Sunna).
7. « Excéder dans l’adoration. »
Je dis : Allah blâme les mécréants pour leur extrémisme dans leur religion en disant : « Ô gens du Livre (Chrétiens), n’exagérez pas dans votre religion, et ne dites d’Allah que la vérité. » [An-Nisa : 171]
Le messager d'Allah (sas) a averti contre cela en disant :
« Je vous mets en garde contre l'extrémisme dans la religion, en effet ceux qui sont venus avant que vous n'ont été détruits qu’en raison de leur extrémisme dans la religion. » An-Nasa'i (5/268)
Shaykh Al-Islam ibn Taymiya dit dans Iqtida Sirat Al-Mustaqim (1/72) :« Exagérer en ce qui concerne les prophètes et les pieux est arrivé parmi quelques groupes de fidèles et soufis, au point que beaucoup d'entre eux ont mélangé cela avec la croyance en l’incarnation et ittihad qui a fini par être plus vil que la parole des chrétiens ou parfois semblable ou parfois un peu moins que cela. »
Tous cela tombe sous la signification d’excéder dans l'adoration.
La signification d'excès (ghulu) est de transgresser les limites appropriées. Parmi les exemples de cet excès est ce que certaines personnes disent dans l'éloge du prophète (sas) :
Certes c’est toi qui accorde le plaisir et le mal de ce monde
Parmi ta connaissance est la connaissance des Tables Préservées et de la Plume
Peut-il y avoir un excès plus extrême que cela ?!
L’imam As-Shatibi a dit dans Al-Muwafaqat (2/242) : « Dans les limites de temps mises par le Législateur pour les actes d'adoration, obligatoires et recommandés, à certains temps connus pour des raisons apparentes ou non, résident assez pour amener la certitude que la raison derrière la législation est de tenir les actions continues et constantes.
Il est dit concernant la Parole d'Allah : « Mais ils ne l’observèrent pas comme il se devait. » [Al-Hadid : 27] qu'en effet leur manque d’observation de cela réside en son abandon après l’avoir commencé et pratiqué (un court moment.)
A ce stade nous pouvons tirer un jugement pour ce que les soufis font en ce qui concerne l'exécution de rituels et dhikr (wird) à certains moments. »
Je dis (toujours le sheikh Ali hassan) : A ce point, il serait bon de mentionner le livre publié par Al-Luknawi Abû Al-Hasanat, Iqama Al-Hujja ala Anna Al-Ikthar min Ad- Ta'bud Laysa bi Bida'a. Il déclare bon ce qui a été rapporté de certains savants et imams en ce qui concerne l’exercice à l'extrême dans l'adoration, comme rester debout la nuit entière pour prier, ou réciter tout le Qur'an en une raka'a, ou faire 1000 raka'at !
L’énorme majorité de ces narrations est rapportée par des chaînes desquelles on ne peut dépendre ! Ces citations sont-elles des actions légiférées par la Shari'a ou des innovations nouvellement inventées ?!
Je dis : Il n'y a aucun doute dans les yeux de celui qui comprend la signification de la Sunna et la signification correcte de la bid'a et dont le cœur a orné pour lui le suivi continu de la Sunna et a enlaidi le suivi de la bid'a, que ces voies, manières et dépassement des limites sont en opposition avec la Sunna du prophète (sas), et tombent en fait dans ce qu'on a interdit - excéder dans la religion et l'innovation méprisable.
L’imam Adh-Dhahabi dit dans son livre étonnant Siyar Al-A'lam Nubala (3/84-86) après la mention de la parole du prophète (sas) à ‘Abdullah ibn ‘Amru, « … récite le Qur'an en sept jours et ne va pas au-delà de cela. » [Rapporté par Muslim]
« Il est authentiquement rapporté du messager d'Allah (sas) que cela a été réduit à 3 nuits et il a interdit de réciter le Qur'an en moins que cela.
Rapporté par Abû Dawud (n°1394), At-Tirmidhi (n°2950), ibn Maja (n° 1347), Al-Baghawi (4/498) d’après ‘Abdullah ibn ‘Amru que le prophète (sas) a dit : « la personne qui récite le Qur'an en moins de trois (nuits) ne l'a pas compris. »]
Ceci à un moment où tout le Qur’an n’était pas révélé, ensuite après cette parole du prophète (sas) le reste du Qur'an a été révélé. Le dernier niveau de l’interdiction est qu'il est répréhensible de réciter tout le Qur'an en moins de trois nuits. Il n'y a aucune compréhension ou contemplation de la part de celui qui le récite en moins de trois nuits. S'il était lu et récité en une semaine et ceci constamment, cela serait une action excellente et la religion serait facile.
Par Allah la récitation d’un 7e du Qur'an pendant At-Tahajjud, avec la préservation des prières surérogatoires prescrites et la prière de Duha et la prière de salutation de la mosquée, avec la préservation des rappels authentiquement rapportés, des invocations au sommeil, au réveil, après les prières prescrites et à la rupture du jeûne, avec l'étude de la science bénéfique et en se consacrant à cela sincèrement pour Allah, la recommandation du bien et l’interdiction du mal, la guidée des ignorants et leur enseignement, la réprimande au pécheur et les choses semblables, avec l'exécution des actions obligatoires et l’éloignement des péchés principaux, la constance dans l’invocation et la recherche du pardon et de la miséricorde, le respect des liens de parenté, l’humilité et la sincérité dans tout de ce qui a été mentionné – certes il y a en tout cela une grande occupation. C'est la position des Gens de la Droite et des Pieux Awliya d'Allah, dans tout ce qui a été mentionné.
Donc quand le serviteur s’occupe à essayer de finir tout le Qur'an en une nuit, il s'est opposé à la Religion Droite et devient incapable de faire beaucoup de ce que nous avons mentionné et il n'a pas médité ce qu'il a récité.
Voici le maître, le serviteur, le Compagnon qui disait alors qu’il avait vieilli : « Malheur à moi, si seulement j'avais accepté l’autorisation donnée par le messager d'Allah (sas) »Bukhari
Cela parce qu'il lui a été dit par le prophète (sas) concernant le jeûne surérogatoire, il continuait à réduire (le temps entre les jeûnes) au point qu'il a dit : « Jeûne un jour et romps ton jeûne un jour, c'est le jeûne de mon frère Dawud. »Même hadith que ci-dessus
Et il (sas) ordonné de dormir une partie de la nuit en disant : « mais je prie la nuit et je dors, je jeûne et je romps le jeûne, j'épouse les femmes et je mange de la viande, donc celui qui se détourne de ma Sunna n'est pas de moi. »Bukhari et Muslim
Qu’Allah nous inspire, ainsi qu’à vous, de suivre la meilleur des voies et de nous écarter des désirs et de l’opposition (à la Sunna).
Re: Qu’est ce que la bid’a (Innovation Religieuse) ?
Lun 10 Mar 2008 - 11:23
Puis notre shaykh a dit :
8. « Tout acte d'adoration que la Shari'a a généralisé, mais pour lequel les gens ont mis quelques restrictions comme un lieu spécifique, un temps, une description ou un nombre. »
Je dis :L’imam Abu Shama a dit dans Al-Ba'ith (p. 165) :
« Il n'est pas permis de spécifier un acte d'adoration à un temps qui n'a pas été spécifié par la Shari'a, plutôt tous les actes pieux sont applicables à tout moment, il n'y a aucun temps spécifique qui soit meilleur qu'un autre à l'exception de ce que la Shari'a a déclaré être ainsi, comme le jeûne le jour de 'Arafat et ‘Ashura, la prière dans la profondeur de la nuit et l'accomplissement d’une ‘Umra pendant le mois de Ramadhan.
Et Parmi les lieux que la Shari'a a déclaré meilleur pour exécuter les actes d'adoration sont les 10 jours de Dhul-Hijja, Laylatul Qadr qui est meilleure que mille mois …
En résumé : Ce n'est pas au serviteur de spécifier, plutôt que c'est au législateur (sas) et c'est la description de l'adoration du messager d'Allah (sas). » Référez-vous à Iqtida (pg. 308-309)
Et les savants, morts et vivants, ont établi ce principe : « Ce que le législateur (sas) a généralisé doit être appliqué de sa façon générale et il n'est pas permis de le restreindre ou de le limiter. » Al-Ikhtiyarat Al-‘Ilmiya Li Shaykh Al-Islam ibn Taymiya (p. 73) d'Al-Ba'li
Je dis : Ibn Al-Qayim dit dans Igatha Al-Lufhan (p. 371) :
…Parmi ceci est que la Sunna a déclaré répréhensible la spécification de Rajab et du Jumu'a pour le jeûne, afin que cela ne puisse pas être pris comme moyen d'innovation dans la religion par la voie de la spécification d'un temps que la Shari'a n'a pas spécifié pour l'adoration. »
Notre shaykh a dit dans Hajja An-Nabi (sas) (p. 103) :
9. « Les Habitudes et les superstitions qui n'ont aucune preuve dans le Shari'a et dont aucun intellect ne témoigne, même si quelques ignares les appliquent, en en faisant une partie de leur loi légiférée et même si certaines personnes présentent qui les aident en ceci, prétendent la science. »
Je dis : Les exemples de ceci sont trop nombreux pour pouvoir être énumérés, cela dépeint la condition de beaucoup d’enfants de cette époque qui suivent leurs désirs et la voie des Khalaf. C’est pourquoi : « Il n'est pas permis de quitter la voie des Salaf, car elle est la meilleure la plus complète de voies. . Ikhtiyarat Al-Ilmiya' (p. 54) d'ibn Taymiya
Il est nécessaire de s’éloigner de ceux qui s'opposent aux Salaf, car ils sont les plus égarés et les plus ignorants.
8. « Tout acte d'adoration que la Shari'a a généralisé, mais pour lequel les gens ont mis quelques restrictions comme un lieu spécifique, un temps, une description ou un nombre. »
Je dis :L’imam Abu Shama a dit dans Al-Ba'ith (p. 165) :
« Il n'est pas permis de spécifier un acte d'adoration à un temps qui n'a pas été spécifié par la Shari'a, plutôt tous les actes pieux sont applicables à tout moment, il n'y a aucun temps spécifique qui soit meilleur qu'un autre à l'exception de ce que la Shari'a a déclaré être ainsi, comme le jeûne le jour de 'Arafat et ‘Ashura, la prière dans la profondeur de la nuit et l'accomplissement d’une ‘Umra pendant le mois de Ramadhan.
Et Parmi les lieux que la Shari'a a déclaré meilleur pour exécuter les actes d'adoration sont les 10 jours de Dhul-Hijja, Laylatul Qadr qui est meilleure que mille mois …
En résumé : Ce n'est pas au serviteur de spécifier, plutôt que c'est au législateur (sas) et c'est la description de l'adoration du messager d'Allah (sas). » Référez-vous à Iqtida (pg. 308-309)
Et les savants, morts et vivants, ont établi ce principe : « Ce que le législateur (sas) a généralisé doit être appliqué de sa façon générale et il n'est pas permis de le restreindre ou de le limiter. » Al-Ikhtiyarat Al-‘Ilmiya Li Shaykh Al-Islam ibn Taymiya (p. 73) d'Al-Ba'li
Je dis : Ibn Al-Qayim dit dans Igatha Al-Lufhan (p. 371) :
…Parmi ceci est que la Sunna a déclaré répréhensible la spécification de Rajab et du Jumu'a pour le jeûne, afin que cela ne puisse pas être pris comme moyen d'innovation dans la religion par la voie de la spécification d'un temps que la Shari'a n'a pas spécifié pour l'adoration. »
Notre shaykh a dit dans Hajja An-Nabi (sas) (p. 103) :
9. « Les Habitudes et les superstitions qui n'ont aucune preuve dans le Shari'a et dont aucun intellect ne témoigne, même si quelques ignares les appliquent, en en faisant une partie de leur loi légiférée et même si certaines personnes présentent qui les aident en ceci, prétendent la science. »
Je dis : Les exemples de ceci sont trop nombreux pour pouvoir être énumérés, cela dépeint la condition de beaucoup d’enfants de cette époque qui suivent leurs désirs et la voie des Khalaf. C’est pourquoi : « Il n'est pas permis de quitter la voie des Salaf, car elle est la meilleure la plus complète de voies. . Ikhtiyarat Al-Ilmiya' (p. 54) d'ibn Taymiya
Il est nécessaire de s’éloigner de ceux qui s'opposent aux Salaf, car ils sont les plus égarés et les plus ignorants.
Re: Qu’est ce que la bid’a (Innovation Religieuse) ?
Lun 10 Mar 2008 - 19:43
L’apparition de l’innovation religieuse au sein de la communauté musulmane : aperçu historique et cause du phénomène
Source
I/ Aperçu historique.
Le Sheikh Al Islâm Ibn Taymiyya (Qu’Allah lui fasse miséricorde) a dit : « Il convient de savoir que la majorité des innovations religieuses relatives à la science ou aux actes d’adoration ne survinrent en fait que vers la fin de la période des califes bien guidés, ainsi que nous en a informé le Prophète صلى الله عليه وسلم en disant : ‘‘Celui qui, d’entre vous, vivra verra nombre de divergences apparaître. Veillez donc à ma Sunna ainsi qu’à la Sunna des Califes éclairés et bien guidés qui me succéderont.’’
Les toutes premières innovations qui apparurent furent celles de la prédestination (Al Qadar), d’Al Irjâ’, du chiisme et des Khawârij. Elles survinrent durant le deuxième siècle de l’ère islamique, de l’existence même des Compagnons (Puisse Allah les agréer) qui se chargèrent alors d’en réprouver les promoteurs et les adeptes. On vit ensuite apparaître, après les siècles bénis, l’innovation d’Al I‘tizâl, le développement de la divergence des opinions et de l’inclinaison vers les passions, le soufisme et l’innovation relative à l’édification des constructions sur les tombes. Et plus le temps passait, plus l’innovation gagnait en ampleur et se diversifiait. »
Tous les pays islamiques ne sont pas sur le même pied d’égalité quant à la localisation des foyers de développement de l’innovation religieuse.
Le Sheikh Al Islâm Ibn Taymiyya (Qu’Allah lui fasse miséricorde) dit ainsi à ce sujet : « Les principales régions où vécurent les Compagnons du Prophète صلى الله عليه وسلم et qui constituèrent les berceaux de la science et de la foi sont au nombre de cinq : Les deux villes saintes, les deux Irak et le Shâm. C’est en effet là que se situe la source [des sciences] du Coran, du hadith, de la jurisprudence, de l’adoration et des autres disciplines islamiques. Toutes ces régions, en dehors de Médine, virent l’apparition d’innovations touchant les fondements de la religion. Ainsi, c’est à Kûfa que le chiisme et [les thèses] d’Al Irjâ’ virent le jour avant de se diffuser ensuite dans les autres contrées [du monde musulman].
Basra fut, elle, le berceau des innovations liées à la prédestination, à l’I‘tizâl et à certaines hérésies dans l’adoration, innovations qui se diffusèrent là encore dans le reste du monde islamique par la suite.
La région du Shâm fut le lieu d’expression du Nasb et de l’innovation liée à la prédestination. Quant au Tajahhum, il apparut dans la région du Khurâsân, et c’est la pire des innovations.
Re: Qu’est ce que la bid’a (Innovation Religieuse) ?
Lun 10 Mar 2008 - 19:45
L’apparition des innovations dans une région était fonction de l’éloignement relatif de celle-ci par rapport à la ville du Prophète صلى الله عليه وسلم. Ainsi, lorsque la division engendrée par l’assassinat du Calife ‘Uthmân (Puisse Allah l’agréer) favorisa l’émergence de l’innovation des Harûriyya , Médine fut épargnée de ces hérésies. On y trouvait certes des gens qui s’adonnaient, en se dissimulant, à certaines pratiques innovées -notamment des adeptes de la secte des Qadariyya- mais ceux-ci y étaient méprisés et blâmés. Et ce, à l’inverse des différents mouvements que furent le chiisme et l’Irjâ’ à Kûfa, de l’I‘tizâl et des rites innovés à Basora, ou du Nasb dans le Shâm qui s’exprimaient au vu et au su de tous. Il a d’ailleurs été authentiquement rapporté de la part du Prophète صلى الله عليه وسلم que le Faux Messie (Ad-Dajjâl) n’y entrerait pas .
Médine fut en outre, jusqu’à l’époque des compagnons de l’Imâm Mâlik (Qu’Allah lui fasse miséricorde), c’est-à-dire au quatrième siècle de l’hégire, un lieu où la science et la foi [authentique] prédominaient. Et durant toute la période des trois siècles bénis, absolument aucune innovation ne s’y manifesta au grand jour. »
Médine fut en outre, jusqu’à l’époque des compagnons de l’Imâm Mâlik (Qu’Allah lui fasse miséricorde), c’est-à-dire au quatrième siècle de l’hégire, un lieu où la science et la foi [authentique] prédominaient. Et durant toute la période des trois siècles bénis, absolument aucune innovation ne s’y manifesta au grand jour. »
Re: Qu’est ce que la bid’a (Innovation Religieuse) ?
Lun 10 Mar 2008 - 19:47
II/ Les causes de l’innovation.
Il ne fait absolument aucun doute que c’est dans l’attachement au Coran et à la Sunna que réside le salut quant à l’innovation et à l’égarement. Allah nous dit en effet :
« Et certes, ceci est Mon chemin dans toute sa rectitude. Suivez-le donc et ne suivez pas les [autres] sentiers, car ceux-ci vous écarteraient de Sa voie… »
Le Prophète صلى الله عليه وسلم nous a d’ailleurs clairement indiqué la signification de ce verset dans le hadith suivant, rapporté par Ibn Mas‘ûd (Puisse Allah l’agréer) qui a dit : « Le Messager d’Allah صلى الله عليه وسلم nous traça une ligne et nous dit : ‘‘Ceci est la Voie d’Allah.’’ Puis, il traça, à droite et à gauche de cette ligne, plusieurs autres traits dont il dit : ‘‘Et voilà des sentiers. A la tête de chacun d’entre eux se tient un diable qui invite [les gens] à le suivre.’’ Et de réciter alors : ‘‘Et certes, ceci est Mon chemin dans toute sa rectitude. Suivez-le donc et ne suivez pas les [autres] sentiers, car ceux-ci vous écarteraient de Sa voie. Voilà ce qu’Il vous enjoint ; ainsi [Le] craindrez-vous.’’ »
Dés lors, quiconque se détourne du Livre et de la Sunna sera ballotté entre les différentes voies de l’égarement de l’innovation qui se disputeront son adhésion.
On peut résumer les facteurs qui conduisent à l’apparition de l’innovation dans les points suivants : l’ignorance des prescriptions de la religion, l’attachement aux passions, le fanatisme à l’égard des opinions et des personnes, la ressemblance aux mécréants et leur imitation.
Il ne fait absolument aucun doute que c’est dans l’attachement au Coran et à la Sunna que réside le salut quant à l’innovation et à l’égarement. Allah nous dit en effet :
« Et certes, ceci est Mon chemin dans toute sa rectitude. Suivez-le donc et ne suivez pas les [autres] sentiers, car ceux-ci vous écarteraient de Sa voie… »
Le Prophète صلى الله عليه وسلم nous a d’ailleurs clairement indiqué la signification de ce verset dans le hadith suivant, rapporté par Ibn Mas‘ûd (Puisse Allah l’agréer) qui a dit : « Le Messager d’Allah صلى الله عليه وسلم nous traça une ligne et nous dit : ‘‘Ceci est la Voie d’Allah.’’ Puis, il traça, à droite et à gauche de cette ligne, plusieurs autres traits dont il dit : ‘‘Et voilà des sentiers. A la tête de chacun d’entre eux se tient un diable qui invite [les gens] à le suivre.’’ Et de réciter alors : ‘‘Et certes, ceci est Mon chemin dans toute sa rectitude. Suivez-le donc et ne suivez pas les [autres] sentiers, car ceux-ci vous écarteraient de Sa voie. Voilà ce qu’Il vous enjoint ; ainsi [Le] craindrez-vous.’’ »
Dés lors, quiconque se détourne du Livre et de la Sunna sera ballotté entre les différentes voies de l’égarement de l’innovation qui se disputeront son adhésion.
On peut résumer les facteurs qui conduisent à l’apparition de l’innovation dans les points suivants : l’ignorance des prescriptions de la religion, l’attachement aux passions, le fanatisme à l’égard des opinions et des personnes, la ressemblance aux mécréants et leur imitation.
Re: Qu’est ce que la bid’a (Innovation Religieuse) ?
Lun 10 Mar 2008 - 19:50
1) L’ignorance des prescriptions religieuses.
Nous savons que plus le temps passe et que plus les gens s’éloignent de l’emprunte du Message [de Muhammad صلى الله عليه وسلم], moins la science se propage et plus l’ignorance se généralise. Le Prophète صلى الله عليه وسلم nous dit en effet à ce propos : « Celui qui, d’entre vous, vivra verra nombre de divergences apparaître. » Il صلى الله عليه وسلم nous dit aussi :
« Certes, Allah ne reprend pas la science subitement en l’ôtant des poitrines des hommes, mais Il la reprend en rappelant à Lui les savants. Lorsque alors il ne reste plus aucun savant, les gens prennent à leur tête des chefs ignorants qu’ils consultent et qui leur répondent sans science aucune, s’égarant alors eux-mêmes et égarant les gens. »
Par conséquent, seuls la science et les savants sont à même de combattre l’innovation en religion. Et dès lors que ces deux éléments sont absents, toutes les conditions sont réunies pour permettre l’émergence de l’innovation et l’activisme de ses adeptes.
2) l’attachement aux passions.
En effet, quiconque se détourne du Coran et de la Sunna en vient nécessairement à suivre la voie de ses passions. Allah nous dit ainsi à ce propos :
« Mais s’ils ne te répondent pas, sache alors qu’ils ne font que suivre leurs passions. Or, qui est plus égaré que celui qui suit sa passion sans une guidée de la part d’Allah ? »
« Vois-tu celui qui prend sa propre passion comme divinité ? Allah l’égare sciemment et scelle son ouïe et son cœur et étend un voile sur sa vue. Qui donc pourrait le guider après Allah ? »
Les innovations ne sont donc finalement que le fruit de l’attachement aux passions.
Nous savons que plus le temps passe et que plus les gens s’éloignent de l’emprunte du Message [de Muhammad صلى الله عليه وسلم], moins la science se propage et plus l’ignorance se généralise. Le Prophète صلى الله عليه وسلم nous dit en effet à ce propos : « Celui qui, d’entre vous, vivra verra nombre de divergences apparaître. » Il صلى الله عليه وسلم nous dit aussi :
« Certes, Allah ne reprend pas la science subitement en l’ôtant des poitrines des hommes, mais Il la reprend en rappelant à Lui les savants. Lorsque alors il ne reste plus aucun savant, les gens prennent à leur tête des chefs ignorants qu’ils consultent et qui leur répondent sans science aucune, s’égarant alors eux-mêmes et égarant les gens. »
Par conséquent, seuls la science et les savants sont à même de combattre l’innovation en religion. Et dès lors que ces deux éléments sont absents, toutes les conditions sont réunies pour permettre l’émergence de l’innovation et l’activisme de ses adeptes.
2) l’attachement aux passions.
En effet, quiconque se détourne du Coran et de la Sunna en vient nécessairement à suivre la voie de ses passions. Allah nous dit ainsi à ce propos :
« Mais s’ils ne te répondent pas, sache alors qu’ils ne font que suivre leurs passions. Or, qui est plus égaré que celui qui suit sa passion sans une guidée de la part d’Allah ? »
« Vois-tu celui qui prend sa propre passion comme divinité ? Allah l’égare sciemment et scelle son ouïe et son cœur et étend un voile sur sa vue. Qui donc pourrait le guider après Allah ? »
Les innovations ne sont donc finalement que le fruit de l’attachement aux passions.
Re: Qu’est ce que la bid’a (Innovation Religieuse) ?
Lun 10 Mar 2008 - 19:55
3) Le fanatisme à l’égard des opinions et des personnes.
L’attachement fanatique aux opinions et aux hommes constitue un obstacle et une barrière qui empêchent une personne de suivre les preuves et de connaître la vérité. Allah nous dit en effet :
« Lorsqu’on leur dit : ‘‘Suivez ce qu’Allah a fait descendre.’’, ils disent : « Nous suivons plutôt les coutumes de nos ancêtres.’’ »
Or, ceci s’applique en tous points à certains adeptes d’école de jurisprudence, du soufisme ou de l’adoration des tombes. Dès lors qu’on les invite à suivre la voie du Livre et de la Sunna et à rejeter tout ce qui les contredit, ils se justifient en s’appuyant sur leur école, leur cheikhs ou leurs ancêtres.
4) La ressemblance aux mécréants et leur imitation.
C’est l’une des plus importantes voies conduisant à l’innovation, ainsi que cela nous est précisé dans le hadith d’Abû Wâqid Al-Laythî (Puisse Allah l’agréer) qui a dit : « Alors que nous étions de conversion récente à l’Islam, nous sortîmes avec le Messager d’Allah صلى الله عليه وسلم lors de la campagne de Hunayn. Passant auprès d’un arbre, appelé ‘‘Dhâtu Anwât’’, où les polythéistes avaient pour usage de se rassembler et d’accrocher leurs armes, nous dîmes : ‘‘Ô Messager d’Allah صلى الله عليه وسلم ! Attribue-nous un arbre semblable à celui-là !’’ Et le Prophète صلى الله عليه وسلم de répondre alors : ‘‘Allah est le plus grand Grand ! Je jure, par Celui entre les Mains de qui est mon âme, que vos propos sont identiques à ceux que tinrent les enfants d’Israël à Mûsâ صلى الله عليه وسلم lorsqu’ils lui demandèrent : « Assigne-nous une divinité comme la leur. » Vous êtes assurément en train de suivre les traditions de ceux qui vous ont précédés.’’ »
Ce hadith nous montre donc que c’est la volonté de ressembler aux mécréants qui amena les Juifs à présenter cette répugnante demande [à leur Prophète], à savoir : de leur instituer une divinité qu’ils auraient pu adorer et dont ils auraient pu rechercher les bénédictions en dehors d’Allah. Et c’est exactement ce qui se passe aujourd’hui, puisqu’une grande majorité des musulmans imitent les mécréants dans l’instauration de pratiques relevant de l’innovation ou de l’associationnisme.
Citons ici, entre autres : les fêtes de commémoration de certains anniversaires, l’assignation de jours ou de semaines pour des actions spécifiques, la célébration de certaines occasions religieuses et de cérémonies de souvenir, l’édification de statues et autres mémoriaux, sans oublier toutes les pratiques innovées liées aux offices funéraires ainsi que l’édification de constructions sur les tombes. »
L’attachement fanatique aux opinions et aux hommes constitue un obstacle et une barrière qui empêchent une personne de suivre les preuves et de connaître la vérité. Allah nous dit en effet :
« Lorsqu’on leur dit : ‘‘Suivez ce qu’Allah a fait descendre.’’, ils disent : « Nous suivons plutôt les coutumes de nos ancêtres.’’ »
Or, ceci s’applique en tous points à certains adeptes d’école de jurisprudence, du soufisme ou de l’adoration des tombes. Dès lors qu’on les invite à suivre la voie du Livre et de la Sunna et à rejeter tout ce qui les contredit, ils se justifient en s’appuyant sur leur école, leur cheikhs ou leurs ancêtres.
4) La ressemblance aux mécréants et leur imitation.
C’est l’une des plus importantes voies conduisant à l’innovation, ainsi que cela nous est précisé dans le hadith d’Abû Wâqid Al-Laythî (Puisse Allah l’agréer) qui a dit : « Alors que nous étions de conversion récente à l’Islam, nous sortîmes avec le Messager d’Allah صلى الله عليه وسلم lors de la campagne de Hunayn. Passant auprès d’un arbre, appelé ‘‘Dhâtu Anwât’’, où les polythéistes avaient pour usage de se rassembler et d’accrocher leurs armes, nous dîmes : ‘‘Ô Messager d’Allah صلى الله عليه وسلم ! Attribue-nous un arbre semblable à celui-là !’’ Et le Prophète صلى الله عليه وسلم de répondre alors : ‘‘Allah est le plus grand Grand ! Je jure, par Celui entre les Mains de qui est mon âme, que vos propos sont identiques à ceux que tinrent les enfants d’Israël à Mûsâ صلى الله عليه وسلم lorsqu’ils lui demandèrent : « Assigne-nous une divinité comme la leur. » Vous êtes assurément en train de suivre les traditions de ceux qui vous ont précédés.’’ »
Ce hadith nous montre donc que c’est la volonté de ressembler aux mécréants qui amena les Juifs à présenter cette répugnante demande [à leur Prophète], à savoir : de leur instituer une divinité qu’ils auraient pu adorer et dont ils auraient pu rechercher les bénédictions en dehors d’Allah. Et c’est exactement ce qui se passe aujourd’hui, puisqu’une grande majorité des musulmans imitent les mécréants dans l’instauration de pratiques relevant de l’innovation ou de l’associationnisme.
Citons ici, entre autres : les fêtes de commémoration de certains anniversaires, l’assignation de jours ou de semaines pour des actions spécifiques, la célébration de certaines occasions religieuses et de cérémonies de souvenir, l’édification de statues et autres mémoriaux, sans oublier toutes les pratiques innovées liées aux offices funéraires ainsi que l’édification de constructions sur les tombes. »
- abou_zaynab
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Re: Qu’est ce que la bid’a (Innovation Religieuse) ?
Lun 10 Mar 2008 - 22:18
Quelques Versets sur la proscription des innovations et de toutes les créations insolites« En ce jour, J'ai parachevé pour vous votre religion, Je vous ai comblés de mon bienfait et J'ai agréé pour vous l'islam comme religion » S5 V3
« Qu’y a-t-il au-delà du vrai si ce n’est l’errance ? » S10 V32
« Nous n’avons rien omis dans le Livre » S6 V38
« Si vous êtes en litige à propos d’une chose, ramenez-la à Dieu et au Messager » S4 V59
« Et telle est ma voix en toute rectitude. Suivez-la et ne suivez pas les chemins qui vous disperseraient loin de Sa voie » S6 V153
« Dis : » Si vous aimiez réellement Dieu, suivez-moi et Dieu vous aimera et vous pardonnera vos péchés » S3 V31Quelques Ahadiths sur la proscription des Innovations Religieuses[/b]Le Messager de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) avait l'habitude de dire chaque fois qu'il commençait un sermon : [b]"Cela dit, le meilleur discours réside dans le livre de Dieu et la meilleure direction est celle de Muhammad. Les pires des choses sont les innovations, et toute innovation est une aberration". (Mouslim n°867)
Selon 'âicha (رضي الله عنها), le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) a dit : "Quiconque introduit dans notre affaire (religion) quelque chose qui lui est étrangère la verra rejeter". (Al-Boukhâri n°2697, An-Nasâi n°1560)
Dans une autre version de Mouslim : "Celui qui fait une chose en désaccord avec notre religion, on doit rejeter tout ce qu'il fait".
Le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) a dit : "Quiconque innove ou héberge un innovateur à Médine, a sur lui la malédiction de Dieu, des anges et de toute l'humanité". (Al-Boukhari et Mouslim)
Le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) a dit : "Dieu a privé tout innovateur du repentir, jusqu'à ce qu'il délaisse son innovation". (at-Tabarani, Silsila as-Sahiha n°1620)
‘Irbâd Ibn Sâriya (RA) a dit : « Le Messager de Dieu (saws) nous a fait un sermon éloquent qui remplit nos cœurs de crainte et fit couler nos larmes. Nous lui dîmes : « O Messager de Dieu ! On dirait que c’est le sermon de quelqu’un qui fait ses adieux. Aussi fais-nous quelques recommandations ! » Il dit : « Je vous recommande la crainte pieuse de Dieu ainsi que l’obéissance totale même si c’est un esclave éthiopien qui s’est imposé à vous comme chef. Celui d’entre vous qui vivra verra une grande discorde. Accrochez-vous alors à ma tradition et à celle des califes orthodoxes et bien guidés. Saisissez-la fortement avec vos dents. Méfiez-vous des innovations car chaque innovation est une cause d’égarement ». (Rapporté par Abou Dâoud)Quelques récits des Sahabas (Compagnons du Prophètes [saw]) sur la proscription des Innovations Religieuses'Abdoullah Ibn 'Omar (que Dieu l'agrée) a dit : "Toute innovation est un égarement, même si la majorité des gens la voit comme une bonne chose". (Al-Bayhaqi dans as-Sunan Al-Madkhal n°191, Ibn Nasr dans As-Sunna p.24) Son isnad (la chaine de narration) est aussi authentique que le soleil
'Abdullah Ibn Mas'ud (radiyallahu ' anhu) a dit, "Suivez et n'innovez pas, car on vous a donné ce qui est suffisant [et toute innovation est un égarement." Rapporté par Waki ' dans az-Zuhd (No 315) et Abou Khaythamah dans Kitabul-'Ilm (No 54), où shaikh Al-Albani l'a authentifié. Le complément est rapporté par à - Tabarani dans Al-Kabir (9/154) et il est authentique.
Enfin une excellente narration qui englobe beaucoup de grands principes, qui ne sont connus que de ceux qui suivent le messager (sallallahu ' alayhi wa sallam), ceux qui ne mettent rien devant Allah et Son messager, mais disent plutôt, "Nous entendons et nous obéissons".
' Amr Ibn Salamah a relaté : Nous avions l'habitude de nous asseoir à la porte de ' Abdullah Ibn Mas'ud avant la prière du matin, pour que, quand il sort, nous marchions avec lui vers la mosquée. Un jour Abu Musa Al-Ash'ari est venu à nous et a dit : est-ce que Abou ' Abdur-Rahman (c'est-à-dire Ibn Mas'ud)est déjà sorti ? Nous avons répondu : Non! Donc il s'est assis avec nous jusqu’à ce qu'il sorte. Quand il sortit, nous nous sommes tous levés avec lui, et Abu Musa lui a dit : ô Abou ' Abdur-Rahman! Je viens de voir quelque chose dans la mosquée que j'ai considérée comme étant mauvais, mais – la louange est à Allah - je n'ai vu rien que du bien. Ibn Mas'ud demanda, "qu’as-tu vu ?" Abu Musa répondit : ' si tu vis, tu le verras aussi. Dans la mosquée j'ai vu les gens assis dans des cercles attendant la prière. Dans chaque cercle ils avaient des cailloux dans leurs mains et un homme disait : Répétez Allahu Akbar cent fois. Donc ils le répétaient cent fois. Puis il disait : répétez La ilaaha illallah (aucune divinité digne d'adoration en dehors d'Allah) cent fois. Donc ils le répétaient cent fois. Puis il disait : répétez Subhanallah (gloire à Allah) cent fois. Donc ils le disaient cent fois. ' Ibn Mas'ud demanda alors, "que leur as-tu dit ?" Abu Musa dit, ' je ne leur ai rien dit. Plutôt, j'ai attendu d’entendre ton avis, ou ce que tu dis. ' Alors nous sommes allés avec lui, jusqu’à ce qu'il arrive à l’un de ces cercles, se tint debout et dit : "qu’est-ce que je vous vois faire ?" Ils répondirent, ' à ô Abu 'Abdur-Rahman! Ce sont des cailloux avec lesquels nous comptons les takbir, tahlil et tasbih. ' Il leur dit, "Plutôt, vous comptez vos mauvais actes. Car je vous assure qu'aucune de vos bonnes actions ne sera perdu. Malheur à vous ô Umma de Muhammad (sallallahu ' alayhi wa sallam)! Comme vous vous dirigez rapidement vers la destruction! Ceux-ci sont les compagnons de votre Prophète (sallallahu ' alayhi wa sallam) et ils sont répandus. Ses vêtements ne se sont pas encore délabrés et ses ustensiles encore intactes. Par Celui dont mon âme est dans Sa main! Etes-vous sur une religion mieux guidée que la religion de Muhammad (sallallahu ' alayhi wa sallam), ou ouvrez-vous les portes de l’égarement. "Ils dirent, ' ô Abu ' Abdur-Rahman! Par Allah! Nous ne voulons que le bien. ' Il leur dit," Combien sont nombreux ceux dont l'intention est bonne, mais ne l’atteigne pas. En effet le messager d'Allah (sallallahu ' alayhi wa sallam) nous a dit, "les gens réciteront le Quran, mais il ne dépassera pas leurs gorges." Par Allah je ne sais pas, mais il se peut que la plupart d'entre eux soient de vous. " Puis il partit. ' Amr Ibn Salamah dit, ' Nous avons vu la plupart de ces gens nous combattre le jour de Nahrawan, à côté des Khawarij." Rapporté selon ad-Daarimi dans son Sunan (1/79), - Tabarani dans Al-Kabir (9/126) et Abou Nu'aym dans Hilyatul-Awliyaa (4/381). Il a été authentifié par Al-Haythami dans Majma'uz-Zawaa'id (1/181).
Re: Qu’est ce que la bid’a (Innovation Religieuse) ?
Lun 10 Mar 2008 - 22:27
Qu'est ce que la Bid'a [L'Innovation Religieuse]?
1) Définition Littéraire :
Le mot [Bid'a] signifie "innovation", "nouvelle chose".
2) Dans le vocabulaire religieux :
Ach-Châtibi (ra) a dit :
"Toute pratique nouvelle, en rapport avec la religion, qui ne trouve aucune justification ni fondement, ni dans le Coran, ni dans les Hadiths, ni dans la pratique du Prophète (saw) - de façon explicite ou implicite - malgré le fait que les causes pouvant la justifier existaient et étaient déjà présentes alors, et qui est pratiquée - ou délaissée - dans le but de se rapprocher d'avantage d'Allâh et dans l'espoir d'obtenir des récompenses est appelée [Bid'a]".
(Al-I'tisâm)
Shaykh Muhammad ibn Salih Al-'Uthaymin (ra) a dit :
***Selon la Shari'a, la définition est : Adorer Allah d'une manière qu'Allah n'a pas prescrite.
***Vous pouvez aussi dire : Adorer Allah d'une manière qui n'est pas celle du prophète (salallahu 'alayhi wa sallam) ou de ses successeurs bien guidés (Al-Khulafa Ar-Rashidun).
La première définition est prise du verset :
« Ou bien auraient-ils des associés [à Allah] qui auraient établi pour eux des lois religieuses qu'Allah n'a jamais permises ? » [sourate As-Shura :21]
La deuxième définition est prise du hadith du prophète qui a dit :
« Je vous recommande d'adhérer à ma voie (Sunna) et la voie des successeurs bien guidés (Al-Khulafa Ar-Rashidun) qui viennent après moi. Tenez-vous-y fermement et mordez à cela avec vos molaires [c'est-à-dire, accrochez-vous-y fermement] et prenez garde des choses nouvellement inventées. »
Donc quiconque adore Allah d'une façon qu'Allah n'a pas prescrit ou d'une façon qui n'est pas conforme à la voie du prophète (salallahu 'alayhi wa sallam) ou de ses successeurs bien guidés (Al-Khulafa Ar-Rashidun), est un innovateur, que cette adoration innovée ait un rapport avec les noms et attributs d'Allah, ou avec Ses jugements et lois.
En ce qui concerne les choses ordinaires et les coutumes, celles-ci ne sont pas appelées bid'a (innovation) en islam, bien qu'elles puissent être décrits comme tel en termes linguistiques. Mais elles ne sont pas des innovations dans le sens religieux et elles ne sont pas des choses contre lesquelles le prophète (salallahu 'alayhi wa sallam) nous avertissait.
- bayouthiaba
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Re: Qu’est ce que la bid’a (Innovation Religieuse) ?
Sam 31 Déc 2011 - 6:51
adilsalafi a écrit:Qu’est ce que la bid’a ?C'est un point très important qui, lorsqu’il est discuté, clarifie des principes détaillés sous la lumière desquels on peut savoir si une action est une bid’a ou non.
Shaikh ‘Ali Hassan Al-Halabi
www.salafs.com
Ceci parce qu'Allah, le Béni et Glorifié, n'acceptera pas une action tant que deux conditions ne sont pas remplies:
Qu’elle soit faite sincèrement, en cherchant la Face d'Allah, le Tout Puissant.
Qu’elle soit correcte et elle ne peut être correcte que lorsqu’elle est en conformité avec la Sunna, et non en contradiction.
Hujja Nabi (p. 100) de notre cheikh Al-Albani (ra). Je dis et c’est sur ces deux principes que cheikh Al Islam ibn Taymiya a basé son superbe livre 'Al-‘Ubudiya
le cheikh Al-Albani, a dit dans son livre Ahkam Al-Jana'iz (p. 242) :
« Certes la bid'a que la Shari'a a textuellement exposé comme étant un égarement comporte de nombreux types :
1. Tout qui contredit la Sunna, que ce soit une action, parole ou croyance, même si cela provient d'un ijtihad.
Je dis (shaikh ‘Ali Hassan) : As-Suyuti dit dans Al-Amr bil-Ittiba’ (pp. 92-93) :
« Cela varie selon les différentes circonstances et la mesure dans laquelle elle contredit la Shari'a. Parfois cela mène à ce qui nécessiterait l’interdiction et parfois cela n'excède pas les limites du détestable. Il est possible à tout juriste habile de différencier les deux types, surtout s'il a une connaissance enracinée et la foi.
Plutôt toutes les innovations dans la religion sont interdites
Cette catégorie d'innovation vile se divise en deux :
A. Dans les questions de croyance qui mènent à l’égarement et à la perte.
Les adhérents des sectes égarées sont de 6 types et chaque type est divisé en 12 sectes – ce qui donne les 72 sectes dont le prophète (sas) nous a informés qu’elles seraient dans le Feu. Nous n’allons pas les détailler ici, mais celui qui s’accroche à la Sunna et à la Jama'a et voit clairement les bases et les ramifications de ces innovations sera parmi la Secte Sauvée avec la Permission d'Allah.
B. Les actions sont divisées en deux :
Le type que chacun connaît, l'élite et la masse, pour être une bid'a, interdite ou détestée.
Le type que la majorité pense être des actes d'adoration et des moyens de se rapprocher d'Allah et une Sunna.
Ainsi, dans le premier type, est tombé un groupe d’ignares - ceux qui ont cessé de suivre les imams de la Religion - ceux qui appartiennent au Faqr dont la réalité doit être pauvre de foi, en se liant d’amitié aux femmes et en restant seul avec elles.
Ceci est interdit d’après le consensus des musulmans et celui qui considère que cela est licite est un mécréant. Celui qui fait cela, en le considérant de moindre importance est un pécheur, égaré et égarant (les gens), ayant abandonné la religion et s’étant détaché de la Jama'a des musulmans – qu’Allah nous éloigne de celui qui le fait – car regarder les femmes qu’il n’a pas le droit de regarder et rester seul avec elles et les écouter parler est illicite (haram) pour toute personne pubère, à moins qu'il n’ait des liens de parenté. Haram selon le Livre, la Sunna et le consensus des musulmans.
Ce n'est pas le lieu pour détailler les preuves concernant cela, plutôt le but est de clarifier ce qui constitue une bid'a et ce qui en constitue la preuve et ceci n'est pas caché du musulman. »
Puis il a dit (p. 153) :
Quant au deuxième type que les gens pensent être une obéissance à Allah et un moyen de se rapprocher de Lui, alors que ce n'est pas le cas, ou le laisser est meilleur que de le pratiquer - alors c'est ce que le Législateur a ordonné de faire sous une forme spécifique, à un temps spécifique ou en lieu spécifique. Par exemple, jeûner le jour et tourner autour de la Ka'ba. Ou ce qui a été commandé à une personne spécifique comme les choses spécifiques au prophète (sas), si bien que l'ignare trouverait une analogie avec lui et les accomplirait alors qu’il lui est interdit de les faire, ou qu’il fasse une analogie entre une adoration et une autre, sans prendre en considération le temps et le lieu.
Puis notre sheikh a dit :
2. Chaque chose par laquelle le rapprochement d’Allah est cherché, mais que le messager d'Allah (sas) a interdit.
Je dis : Comme jeûner continuellement, ou spécifiquement, le jour du Jumu'a jeûner ou prier la nuit et ce qui se rapproche de cela. Ceci parce qu’en elles, ce sont des choses qui rapprochent d'Allah, car à la base ce sont des adorations, mais elles ne rapprochent pas d'Allah, car elles sont faites d’une manière interdite.
As-Suyuti dit dans Al-Amr bil-Ittiba' (p. 152) en mentionnant la bid'a :
« … Et cela arrive chez certains d'entre eux en raison de leur désir d'exécuter beaucoup d'adorations et d’actes d'obéissance, donc leur désir les mène à faire cela en des temps et lieux où la Shari'a a interdit de les pratiquer.
Par cela, il y a ce que l'on interdit et ce que l'on déteste. L'ignorance et l'ornement de Shaytan mettent ces gens dans un dilemme lorsqu’ils disent : « Ce sont des actes d'obéissance, il est établi qu'ils ont été faits à d'autres moments, donc nous les ferons continuellement, car Allah ne nous punira jamais pour des actes d'obéissance sans regarder le moment où nous les exécutons! »
Puis notre shaykh a dit :
3. « Chaque chose ne peut être légiférée que par un texte et il n’y a aucun texte pour cela alors c'est une bid'a, à l'exception de ce qui est rapporté d'un compagnon qui accomplissait régulièrement cet acte, sans l’objection de quiconque. »
Je dis : Abu Sulayman Ad-Darani a dit :
« Il n’appartient pas à celui qui reçoit l'inspiration (ilham) que quelque chose est parmi les bonnes actions de le mettre en pratique, jusqu’à ce qu'il l'entende d'un texte. Ainsi quand il l'entend d'un texte il doit le mettre en pratique et louer Allah que ce qui est dans son cœur soit conforme au texte. »[ Al-Ba'ith (p. 108) d'Abû Shama.]
Et il n'y a rien qui a été dit de plus beau que la parole de l’imam Ibrahim Nakha'i :« Si les compagnons avaient essuyé (mas’h) sur leurs ongles alors je ne les aurais pas lavés en raison de la grande vertu de leur suivi. »Al-Ibana (n°254) d'Ibn Batta.
Ibn Abi Ad-Dunya rapporte dans Kitab Al-Iyal (n°56) que ‘Ata a dit :« J'ai interrogé ‘Aisha à propos de la ‘aqiqa : quel est ton avis sur celui qui sacrifie un chameau d'abattage ? ' Elle a répondu : La Sunna est meilleure et plus excellente. »
Je dis : Et y a-t-il quelque chose de meilleur à suivre !![/
On a interrogé Taqi As-Subki dans ses Fatawa (2/549) sur une question nouvellement inventée et pratiquée par certains de ses contemporains à qui il a répondu :
« La louange est à Allah. C'est un bid'a sans aucun doute et personne ne doit avoir de doute sur cela. Il est suffisant de déclarer que l'on ne l'a pas connu du temps du prophète (sas) et ni du temps des Sahaba et cela n’est connu d’aucun des savants des Salaf. »
Ce sont des mots en or qui cimentent ce qui a précédé, que la Shari'a est suffisante et complète et que le droit de législation appartient à Allah. Il n'est pas permis d'outrepasser ses limites ou d’inventer de nouvelles choses.
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